jeudi 13 octobre 2011

V comme victoire... ou vengeance...(MAJ)

Encore gagné ! Il peut nous faire le V de la victoire "l'envoyé spécial de Washington", il a à nouveau réussi son coup dans la plus grande apathie générale. Pas un journaliste en France pour s'offusquer du plus gros braquage jamais commis dans l'histoire de l'humanité... Petit rappel des faits : en 2008, les contribuables que nous sommes avons renfloué les institutions financières suite à la faillite de la banque américaine Lehman Brothers. Soit... Au lieu de se renflouer convenablement, celles-ci n'ont rien trouvé de mieux que de continuer leur petit jeu de casino et ont investi dans les emprunts grecs. Appât du gain quand tu nous tiens ! Rendez-vous compte : un taux d'intérêt à deux chiffres... De quoi se faire des c... en or ! Seulement voilà : la Grèce, étranglée par une austérité sans précédent a vu son économie plonger. Ayant de moins en moins de rentrées fiscales, le pays ne peut plus rembourser ses dettes et se trouve en faillite. Entraînant par là même de réelles difficultés pour les banques qui lui ont prêté notre argent... Première victime : la banque Dexia. Coût supplémentaire : 33 milliards d'euros (au moins...!) comme le souligne cette dépêche de l'agence Reuters reprise par le Point. "Le ministère de l'Economie a précisé que ce plan n'accroîtrait ni le déficit, ni la dette publique de la France et a souligné que les trois grandes agences de notation avaient confirmé ou répété depuis son annonce la note maximale qu'elles attribuent à la France, le 'triple A' avec perspective stable". Premier constat : Madame Pécresse nous fait les poches pour plaire une fois encore aux agences de notation (qui sont américaines rappelons le...!). Quant au fond, on se demande bien quand est-ce que les autorités cesseront de se foutre de notre g...? Une garantie est faite pour être déboursée si les choses tournent mal. Or vue la conjoncture... Bref, comme pour le Fond Européen de Stabilité Financière (FESF), l'Etat engage des sommes faramineuses sur notre dos dans le plus grand silence médiatique. Sans aucun débat public. Qu'elle est belle notre République irréprochable promise... Mais rassurez-vous : si cette somme vous paraît déjà considérable (508 euros par Français petits et grands...), que dire de ce monceau de dettes supplémentaire qui s'annonce ? La Dexia démantelée, il est temps de s'occuper de la solidité des autres banques européennes. C'est en substance ce que conseille vertement le président de la Commission Européenne, José Manuel Barroso. Comme nous l'enseigne cet article publié par le Figaro, il fera tout pour éviter l'effondrement du système quitte à tous nous mettre sur la paille. "Pour y parvenir les banques doivent tout d'abord utiliser des sources de financement privé, puis si nécessaire, faire appel au soutien de l'autorité nationale. Si l'Etat n'est pas en mesure d'apporter l'aide nécessaire à la banque, un prêt sera contracté par le FESF". Ah le fameux FESF, ce fond destiné à venir en soutien aux pays les plus endettés de la Zone euro et maintenant aux banques qui tarde à voir le jour (voir par ailleurs). D'un montant jugé trop faible par l'agent de la CIA, Barroso a souhaité que celui-ci passe à... 2.500 milliards d'euros comme le révèle cette dépêche AFP. Dis papa pourquoi tu tousses ? Parce que pour la France cela engagerait une somme de 900 milliards d'euros supplémentaires... Soit près de 14.000 euros par Français ! A ce rythme, on va finir en slip à mater une copie de la Joconde qu'on aura du céder à des Goldman-Sachs... D'ailleurs n'est-il pas écrit :"Les Etats-Unis en particulier pressent l'Europe d'accroître la puissance de feu de son fond de secours via un effet de levier". Bref, Washington décide et Barroso exécute... Et toujours pas un journaliste, ni un politicien pour dénoncer cette arnaque monumentale... Et quand certains émettent juste l'amorce d'un désaccord, on ne veut même pas en entendre parler. A l'image de ce qui se passe en Slovaquie. Alors que tous les pays de la Zone euro ont voté comme un seul homme ces dispositions (sans que l'on nous demande notre avis...), les députés slovaques ont dit non ! Une horreur pour nos Maîtres... Dès cette annonce, Angela Merkel en voyage au Vietnam s'est assis sur le vote slovaque comme le souligne cette dépêche AFP. "Le FESF sera ratifié au moment de la réunion (du 23) octobre". Elle montre ainsi qu'elle ne tient absolument pas compte de l'avis d'un peuple souverain. Le peuple slovaque qui plus est... comme jadis l'avait déjà traité Adolf Hitler (souvenez-vous les Sudètes...!). L'Histoire est un éternel recommencement... Mais dans cette magnifique "démocratie" qu'est l'Union Européenne, quand les peuples ne sont pas d'accords, on revote (en France, on a l'habitude : ils nous ont fait le coup en 2005...!). Comme de bien entendu, ce vote se fera avec l'approbation de l'opposition (sic). En Slovaquie, comme ailleurs, la pseudo opposition admise dans les médias n'est pas contre l'Europe, elle est pour une autre Europe. Bref, vous l'avez compris... Nous sommes en route pour le grand fascisme bleu. Il n'y a plus de votes, il n'y a plus d'opposition audible,... il n'y a plus que des Vampires qui en tant que Maîtres de nos destins s'enthousiasment. A l'image de ces stratégistes du groupe Crédit Mutuel-CIC qui déclarent dans cette dépêche AFP : "nous restons convaincus que les Slovaques voteront ces évolutions, y compris sous la CONTRAINTE" résumant ainsi l'avis des investisseurs... Au plus grand dam de notre député préféré Nigel Farage, le seul qui s'est insurgé... Pas de doute Monsieur Barroso, vous pouvez aller dire à vos Maîtres que c'est une victoire totale... En attendant le V de vengeance...



Slovaquie : vers un nouveau vote sur le FESF par euronews-fr

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2 commentaires:

  1. Barroso, ignoble FM ! J'aime ton blog car il met les points sur les I de économIe ! C'est Ignoble !

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  2. Merci de ce compliment... C'est le but : essayer d'analyser le monde qui s'effondre en utilisant des mots et des expressions que tout le monde comprend...

    La situation est grave car nous sommes en guerre. Et personne ne le sait. Si nous ne réagissons pas, dans les dix ans qui viennent la France ne sera plus qu'un musée et sera sous l'emprise complète des USA...

    Pour ma part, je ne veux pas cela pour mon pays et mes enfants...

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