L'Apocalypse a été évitée de justesse cette semaine. Les Européens ont finalement réussi à s'entendre pour éviter la faillite pure et simple de la Grèce au prix d'un énième plan de soutien. Et de l'abandon de la moitié des créances. Sauf que les Grecs n'en peuvent plus de l'austérité imposée par l'Union Européenne, la BCE et le FMI. Et ils le font savoir comme nous l'enseigne cet article publié par le site belge 7 sur 7. "Angela Merkel est personnellement visée. Traitée de danger public, elle apparaît en uniforme d'officier SS, arborant un brassard dont la croix gammée est auréolée des étoiles du drapeau européen". Bref, le peuple grec est furieux de ce qui s'est passé dans la nuit de mercredi à Bruxelles. En contrepartie de l'effacement d'une partie de leurs dettes, les Grecs sont partis pour neuf années supplémentaires à "tirer le diable par la queue". Autant dire que les Allemands ne sont plus les bienvenus sur les contreforts du Parthénon. Comme c'était déjà le cas il y a 65 ans quand l'armée nazie avait rasé le pays. Bref, les Grecs sont en train de se radicaliser fortement y compris vis-à-vis de leurs propres dirigeants comme en témoigne cette dépêche ATS reprise par la Tribune de Genève. Ainsi, à Salonique, la commémoration de la "journée du 28 octobre" (appelée aussi "journée du non", cette journée marque l'entrée en guerre de la Grèce le 28 octobre 1940 afin de combattre le fascisme de Mussolini) a été fortement perturbée et le défilé a été tout simplement supprimé (une première depuis... 71 ans!). "Aux cris de traîtres, des milliers de manifestants ont empêché le défilé militaire annuel du 28 octobre à Salonique. Ils ont bloqué la voie sur laquelle devait avoir lieu le défilé en lançant des bouteilles d'eau et des oeufs en direction de la tribune officielle, contraignant le président de la République Carolos Papoulias à quitter les lieux". Plus que jamais, l'oxi (le non en grec...!) a supplanté l'ouzo...
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