Il a l'air fier comme un camion le PDG du groupe Renault Trucks (appartenant à la multinationale suédoise Volvo). Et il a surtout une approche très "personnelle" du dialogue social. Alors que ses jours sont comptés au sein de la filiale franco-suédoise avec son départ programmé pour le 31 décembre prochain, il a carrément pété un câble contre ses propres ouvriers comme nous l'apprend cet article publié par l'Humanité. A l'occasion d'une conférence de presse organisée pour la présentation du dernier camion électrique de la firme, le dénommé Stefano Chmielewski a regretté de ne pas avoir licencié ses salariés et d'avoir eu recours au chômage partiel en 2009. Allant jusqu'à traiter ses propres ouvriers de "voleurs"... Mazette ! La lutte des classes s'exprime à fond dans le camion... Sauf que ce fameux Stefano oublie un peu vite que c'est l'Etat (donc nous les contribuables...!) qui s'est porté au secours de son entreprise en lui allouant de la trésorerie suffisante pour continuer, une commande de plus d'une centaine de camions pour assurer l'essentiel et des aides à l'emploi pour lui permettre de mettre en place des mesures de chômage technique... Une chose est certaine : si l'encadrement montrait un peu plus son visage humain et un peu moins son visage comptable, les arrêts de maladie seraient certainement moins fréquents... N'en déplaise à tous les Stefano de France et de Navarre...
Renault présente son camion électrique (Lyon) par telelyonmetropole
Avec son nom, on devine sa religion.
RépondreSupprimerJe crois savoir celle à laquelle tu penses...
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