Le Guide ayant été envoyé six pieds sous terre, le partage du gâteau libyen peut commencer. Au premier rang duquel se trouve le pétrole comme le souligne cet article publié par le site suisse Bilan. "Autant dire que le bouleversement induit par la chute du régime, en place depuis 1969, suscite des rivalités. Si le Conseil national de Transition (CNT) a promis qu'il honorerait les contrats en cours, une redistribution des cartes est néanmoins à l'ordre du jour. Etats et majors pétroliers se disputent les faveurs des nouveaux puissants"... Au moins, les choses ne traînent pas de l'autre côté de la Méditerranée. D'autant que les Français devraient être bien servis, histoire de récompenser notre pays pour les efforts consentis au renversement du colonel Kadhafi. Par les temps qui courent, il s'agit de rentabiliser au plus vite les 300 millions d'euros que ce conflit aura coûté aux contribuables français et ne pas demander son reste comme le reconnaît cet article publié par le quotidien 20 Minutes. N'est-ce pas le ministre de la Défense, Gérard Longuet, qui déclare : "Nous aurons avec la nouvelle Libye des relations d'Etat à Etat. Ca n'interdit ni la coopération, ni l'échange d'information, ni même l'échange de conseils. Nous ne sommes pas en Libye pour organiser l'Etat". C'est manifestement bien dommage d'autant que le CNT a annoncé une législation fondée sur la charia, la loi islamique comme le souligne cet article publié par le site belge RTL. "Le Président du CNT, Moustapha Abdel Jalil, a répété lors de la cérémonie de libération du pays, que la législation serait fondée sur la charia. Il a cité en exemple dans la loi l'autorisation de la polygamie, et l'interdiction du divorce". Pour notre part, nous nous demandons quel peut être l'avenir de ce pays, détruit à 90%, sans aucune unité nationale, sillonné par des groupes armées dont personne ne sait très bien qui donne les ordres. Sans parler des partisans de Kadhafi qui sont toujours là et bien plus nombreux que ce que les médias ont voulu nous faire croire. Tout en rajoutant l'appétit vorace des "amis occidentaux" qui ont déjà le mot pétrole plein la bouche... Bref tout cela ressemble plus à une apocalypse locale dont on n'a pas fini d'entendre parler...
Libye : l'or noir, moteur de la reconstruction par matbeeno
quel sale monde !
RépondreSupprimerUn peu de patience... ce sale monde est en train de s'effondrer... sous nos yeux...
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