En voilà un qui a des c... ! Normal me direz-vous, il s'agit d'un ancien marine de l'US Army revenant de la guerre en Irak. Pourquoi parlons-nous du sergent Shamar Thomas ? Parce qu'il soutient ouvertement le mouvement "Occupy Wall Street". En ce sens, il rejoint d'autres vétérans qui ont déjà apporté leur protection aux indignés new-yorkais (voir par ailleurs). Il faut préciser que ces derniers en ont bien besoin en ce moment. Non pas qu'ils soient lassés de ne pas être entendus, mais le climat de "Big Apple" est tel que beaucoup d'entre eux sont rentrés chez eux à cause du froid glacial qui commence à se faire sentir. Il n'empêche qu'il en reste un certain nombre qui ont décidé de rester jusqu'au bout quoiqu'il arrive. Avec dans leur ligne de mire toujours les mêmes cibles : les traders de Wall Street et la brutalité policière comme le fait remarquer cette dépêche AFP reprise par le quotidien 20 Minutes. Pour ce qui est de leur colère contre les premiers, il semble bien que ceux-ci s'en "battent le coquillard" à en croire cet email circulant parmi eux et reproduit par le site Atlantico. "Nous ne sommes pas des dinosaures. Nous sommes plus intelligents et plus vicieux que ça, et nous allons survivre. La question est, maintenant qu'Obama et son administration font de Madame Michu notre ration à consommer dans la chaîne alimentaire, que se passera t-il ?". Vous avez dit cynique... Surtout avec une coupe de champagne à la main pour profiter du spectacle des manifestations. C'est à la vue de telles images que notre "ami" Shamar s'est offusqué comme le rapporte le Huffington Post. Au point de prendre à parti la conscience des flics du coin. Ainsi, il leur demande comment peuvent-ils encore se regarder dans la glace après avoir tabassé le peuple américain désarmé. Si ils souhaitent jouer du "gun", ils peuvent toujours l'accompagner en Irak ou en Afghanistan... Bref, un discours de vérité qui tranche avec l'hypocrisie ambiante des banksters. La morale de cette anecdote : autant les flics sont prêts à embarquer tous les faibles, autant ils ferment leur g... quand ils ont face à eux un indigné déterminé... Seul contre tous...
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