Au lendemain de la dégradation de notre note relative aux dettes souveraines de la France par l'agence Standard and Poor's, nous étions impatients d'entendre notre chroniqueur préféré faire ses commentaires sur l'antenne de BFM. Et comme d'habitude, nous n'avons pas été déçus. En effet, Olivier Delamarche, le patron du hedge fund Platinium Gestion pense la même chose que nous. A savoir que le problème n'est pas à rattacher à une note (plus ou moins bonne...) mais à la masse critique de l'ensemble des dettes de toutes natures. En d'autres termes et comme nous l'avons toujours soutenu sur ce blog, il y a un excès d'endettement partout dans le monde et que celui-ci ne sera jamais remboursé, Standard and Poor's ou pas. Le système est continuellement sur la corde raide pour arriver à se refinancer mais à l'impossible nul n'est tenu. Aussi, il devient de plus en plus évident que les pays appartenant aux PIIGS (Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne) vont devoir sortir de la Zone euro à un moment ou à un autre. Pourquoi ? Parce que l'Allemagne ne voudra pas éternellement rembourser leurs dettes. Ainsi, Olivier Delamarche nous apprend notamment que pour financer le FESF suite aux dernières décisions, les Allemands devrait emprunter plus de 140 milliards d'euros supplémentaires afin de venir en aide aux autres pays. Et pour couronner le tout, le gestionnaire révèle son pronostic pour le CAC 40 en fin d'année : 2.000 points... Les petits porteurs apprécieront...
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mardi 17 janvier 2012
Insolvabilité...
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lundi 16 janvier 2012
Trou grec...
Alors que la France et huit autres pays d'Europe viennent de subir les foudres de l'agence de notation Standard ans Poor's qui a dégradé la note de leurs dettes souveraines, il est un évènement simultané qui est passé relativement inaperçu et qui mérite pourtant que l'on s'y arrête quelques instants. Il s'agit de la situation grecque qui n'en finit plus d'inquiéter. Souvenez-vous : l'année dernière, la troïka (l'Union Européenne, la Banque Centrale Européenne et le Fonds Monétaire International) a décidé de sauver la Grèce sous réserve que les banques privées, créancières du pays, acceptent une décote de 50% de leurs investissements. Malheureusement, on sait bien sur ce blog qu'il est impossible de négocier avec des Vampires. Ayant donné leurs accords dans un premier temps, on apprend dans ce papier publié par la Tribune que toutes les négociations ont été stoppées en fin de semaine dernière, les banques n'étant plus en adéquation avec la solution proposée. Bref, le spectre de la faillite a resurgi d'un seul coup. Il faut dire que les taux d'intérêts exigés pour prêter de l'argent à Athènes atteint désormais des sommets inégalés. Ainsi, comme le montre le graphique publié par le site Bloomberg, le taux des obligations à un an a bondi à plus de 396% tandis que celui des titres à 10 ans est supérieur à 34%... Comment voulez-vous que le pays puisse résister à de tels taux qui dépassent largement le taux d'usure ? Toujours est-il qu'il est de plus en plus probable que les cinq pays du sud de l'Europe quittent la Zone euro. D'autant que la dégradation d'un pays comme la France va entraîner de facto une dégradation du FESF et du MES, leur empêchant par la même de jouer leur rôle de digues qu'ils étaient censés représenter... Le trou grec est définitivement en train de se transformer en abîme...
Zone euro : c'est toujours la Grèce qui inquiète... par euronews-fr
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jeudi 12 janvier 2012
Don d'enfants...
Le monde a inventé le don d'organes. Les Grecs sont allés plus loin en instaurant le don d'enfants. Alors que le pays est sous la coupe de nos Maîtres et de leurs affiliés tels que le FMI, la BCE et l'Union Européenne, la situation économique est devenue telle que certains Grecs en sont réduits à la pire des actions. Donner leurs propres enfants pour subsister. C'est un papier publié par le site de la BBC qui nous confirme que les parents trop pauvres abandonnent dorénavant leur progéniture. Ainsi, la journaliste nous fait part du témoignage de cette enseignante qui a vu arriver dans sa classe quelques jours avant Noël une petite fille qui portait un écriteau sur lequel était inscrit : "je ne viendrai pas ramasser Anna aujourd'hui car je ne peux plus me permettre de m'occuper d'elle. Prenez en bien soin. Désolée. Sa maman"... Et les exemples de ce type sont maintenant monnaie courante à travers tout le pays. Il faut dire que la pauvreté atteint des sommets jamais atteints. Le nombre de SDF se multipliant de façon exponentielle... Parions que malheureusement quelques enfants grecs pris sur ce cliché seront prochainement livrés à eux-mêmes tant la récession issue de l'austérité imposée par nos Maîtres est en train de couler tout le pays... Ils sont tombés par terre c'est la faute à la misère. Le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Barroso...
mercredi 9 novembre 2011
Il fallimento dell'Italia...

Cette fois c'est quasiment officiel ! L'Italie tout comme la Grèce va faire défaut sur le remboursement de ses dettes souveraines. Alors que les marchés attendent fébrilement la démission de Papounet, le taux des emprunts à 10 ans de la "botte" s'est envolé aujourd'hui pour atteindre 7,76% comme nous le montre le site Bloomberg. La conséquence de cette bien mauvaise nouvelle est que dorénavant nos amis transalpins ne pourront plus rembourser. D'ailleurs les banques commencent à échafauder des plans pour survivre à ce qui s'annonce comme un véritable chaos. Ainsi, la banque britannique Barclays vient de sortir une note de conjoncture à destination de ses clients qui les met ouvertement en garde contre la prochaine faillite du pays comme on peut le voir ici. D'après ce rapport, l'Italie est désormais mathématiquement au delà du point de non retour. De plus, même si les réformes restent nécessaires, elles ne permettront pas de rétablir la situation. En effet, la faible croissance ajoutée aux plans d'austérité ne suffira pas à compenser le coût de la dette. Du coup, pour prévenir tout risque systémique (l'effondrement immédiat de tout le système), la BCE n'en finit plus de racheter de la dette italienne afin de soutenir les cours comme le reconnaît cette dépêche Reuters reprise par le Figaro. Même les emprunts à deux ans font l'objet de rachat (ce qui est d'ailleurs totalement contraire aux traités européens...!). Heureusement que l'italien Draghi a remplacé le français Trichet à la tête de l'institution financière. Bref, vous l'avez compris ! Le glas va bientôt sonner. Pour ceux qui le peuvent encore, il est toujours temps d'acheter de l'or avant l'explosion de son cours (qui l'amènera sur la planète Mars...!). En d'autres termes, Barclays vient de signifier à tous les traders du monde la mise à mort de l'Italie sur l'autel de la dette. Autant dire que les banques italiennes vont connaitre dans les prochains jours un assèchement violent du crédit pour leurs clients ce qui entraînera de multiples faillites d'entreprises. Sans parler du bankrun qui s'ensuivra. Tout comme les Grecs, les Italiens se rueront dans leurs agences pour retirer leur argent. Mais le plus préoccupant est le fait que la France est la prochaine sur la liste. La corde est sur le point de se rompre. Plus que jamais, nous vous conseillons de prendre vos dispositions et de laisser le strict minimum sur vos comptes...
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Tous des feignasses...

On le sait depuis la fin du G20 ! Nos "pantins" souhaitent à tout prix la participation de la Chine au Fond Européen de Stabilité Financière (FESF), histoire que ses milliards de dollars nous aident à sauver la Zone euro. Le problème est qu'il va falloir convaincre cet homme. Le dénommé Jin Liqun. Et que c'est loin d'être gagné à en croire ses dernières déclarations sur l'antenne de Al Jazeera. Qui est donc ce monsieur ? Jin Liqun est tout simplement le patron du fond souverain chinois appelé China Investment Corporation (CIC). En d'autres termes, c'est celui qui supervise en dernier ressort tous les investissements extérieurs réalisés par l'Empire du milieu. Et il n'est pas près de lâcher sa thune n'importe où et n'importe comment tel que nous l'enseigne ce papier publié par le site TF1 News. D'après lui, l'Etat-providence (celui qui nous assure une Sécurité sociale pour tous et une pension de retraite pour chacun...), hérité de la fin de la Seconde guerre mondiale et du Conseil National de la Résistance, est le seul responsable de la crise des dettes en Europe. Sous-entendu : il va falloir y mettre fin si vous voulez que l'on vienne vous aider... Ecoutez un peu, c'est beau comme un discours ultra-libéral à la sauce anglo-teutonne. "Je pense que les lois sociales sont obsolètes. Elles conduisent à la paresse, à l'indolence, plutôt qu'à travailler dur. Le système d'incitation est complètement détraqué. Pourquoi est-ce que les habitants de certains pays de la Zone euro devraient travailler jusqu'à 65 ans ou plus, alors que dans d'autres pays, ils prennent aisément leur retraite à 55 ans et se prélassent sur la plage ?"... Autant dire que notre modèle social va très certainement disparaître dans les méandres de la mondialisation débridée (sans aucun jeu de mots...!). D'ailleurs le même poursuit et confirme nos craintes. "Nous sommes optimistes vis-à-vis de l'euro. Mais il y a toute une série de réformes qui doivent être entreprises sans délai. Avoir 17 membres et 17 gouvernements n'est pas une excuse pour ne rien entreprendre". Bref, vous l'avez compris ! Une fois notre nouveau président élu l'année prochaine, préparez-vous au pire et à abandonner près de 70 ans de progrès social. Afin de revenir au temps des serfs et des gueux, le seul modèle acceptable pour cette face de riz... A moins que nous tous ensemble décidions que cela suffit les conneries et que nous sortions unilatéralement et au plus vite de l'Union Européenne (tel que le propose l'UPR) afin que nous puissions recouvrer notre souveraineté, notre liberté de battre monnaie, notre possibilité de laisser entrer les produits et capitaux que l'on désire,... en un mot comme en cent, notre indépendance... Plus que jamais, il est temps de rentrer en résistance...
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mardi 1 novembre 2011
Ange ou démon...

On pensait l'Apocalypse évitée de justesse suite à l'accord signé à 4 heures du matin jeudi à Bruxelles. Au mieux l'Union Européenne et plus particulièrement la Zone euro se donnait quelques semaines de répit avant l'effondrement final. Sauf que ce délai vient subitement de se transformer en tsunami financier suite à la décision du Premier ministre grec. On devrait dire de son coup de poker. En effet, George Papandreou a décidé de consulter son peuple par référendum pour que celui-ci accepte démocratiquement les conséquences d'un tel accord comme nous l'enseigne cet article publié par l'Expansion. Totalement inattendue, cette décision a fait l'effet d'une bombe car elle pourrait bien jouer un rôle majeur dans la désintégration de l'Union Européenne et de la Zone euro. En effet, rien ne dit que le peuple grec acceptera de nouvelles mesures d'austérité et pourrait donc refuser ce plan. Du coup, les bourses ont dégringolé de concert dès le début de la séance comme le stipule cette dépêche AFP. Une chose est certaine : le Premier ministre grec a pris sa décision tout seul sans en référer à personne. D'ailleurs, une fois l'annonce proclamée, le ministre des Finances grec a été victime d'un malaise comme nous l'apprend cette dépêche Reuters. A n'en pas douter, apprendre une nouvelle de cette façon cela fait mal au bide ! Il y en a plein d'autres qui risquent d'avoir des nausées dans les semaines qui viennent. A commencer par nos amis Italiens. Comme le note cette autre dépêche AFP, la BCE a été obligée d'acheter en catastrophe des bons du trésor italiens afin d'éviter que leurs valeurs s'effondrent. En d'autres termes se profile à l'horizon la faillite cumulée de l'Italie, de l'Espagne et de la France. Du coup, le fascisme bleu de l'UE sort sa face la plus hideuse comme le montre cet article publié par le Nouvel Obs. A l'image du sinistre Estrosi, le député-maire UMP de Nice, qui juge "totalement irresponsable" la décision de Papandreou de demander à son peuple si il est d'accord pour vendre son pays à la découpe. Dans le seul profit des banques européennes et anglo-saxonnes... Et que dire de la communication de Messieurs Van Rompuy et Barroso, très certainement furieux d'apprendre la nouvelle qui déclarent dans cette dépêche AFP que la Grèce tiendra ses engagements malgré l'organisation du référendum. Même le très européiste quotidien le Monde s'interroge désormais ouvertement sur la place de la Grèce dans la Zone euro. Tandis que le journaliste Nicolas Doze ne mâche pas ses mots sur l'antenne de BFM. Bref, pour tout le monde c'est maintenant haro sur Papandreou. Pour notre part, nous pensons que le Premier ministre grec est un héros. Demander au peuple ce qu'il désire faire n'est-ce pas le fondement de la démocratie... Toujours est-il que nous pensons que Monsieur Papandreou a fait tout cela exprès, d'une manière délibérée. Un sursaut d'honneur pour sauver son image face à l'Histoire de sa patrie. Un façon de prendre sa revanche sur les humiliations, les diktats, et autres oukases que lui font subir les euro-atlantistes depuis des mois. Comme quoi même le plus fieffé coquin peut avoir soudain des sueurs froides quand il réalise que l'on exige de lui qu'il brade et détruise le pays de ses aïeux. Et lorsqu'il imagine le degré d'horreur que l'évocation de son nom suscitera pour les générations futures...
Nicolas Doze - Les scénarios de la crise grecque... par MinuitMoinsUne
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lundi 31 octobre 2011
Les mensonges du petit Nicolas...

Pauvre oncle Picsou ! Son analyse du "tout va bien" l'a conduit au bord du gouffre. Parions que c'est ce qui attend aussi notre "camelot" de l'Elysée. Souvenez-vous : la semaine dernière, alors qu'il venait de sauver le monde avec sa camarade Angela, Nicolas Sarkozy nous expliqua comment son "oeuvre" empêcha la France de sombrer comme certains autres pays de la Zone euro (voir par ailleurs). A grands coups de chiffres, il nous expliqua "que la dette française a évolué trois fois moins vite qu'en Espagne, quatre fois moins qu'en Angleterre, cinq fois moins qu'aux Etats-Unis. Pourquoi ? Parce qu'entre temps, nous avons fait les réformes nécessaires"... Salut l'artiste ! Que ton courage et ta ténacité soient loués... Sauf que tout ce qu'il nous a raconté est faux ou en partie comme nous le dévoile cet article publié par le site My Europ.info. "Dans son intervention télévisée, le Président a voulu faire la preuve de la validité de sa politique : durant la crise, la dette française s'est beaucoup moins accrue que celle de ses voisins. Mais cette affirmation ne résiste ni aux chiffres, ni à l'analyse". En d'autres termes, il nous a menti éhontément ! Comme d'habitude... D'un côté il a largement enjolivé la taille du gonflement de la dette de nos voisins, de l'autre il n'a pas parlé des pays qui font nettement mieux que la France (l'Italie et l'Allemagne par exemple...). Si même l'Italie fait mieux, c'est vous dire que le bilan de Nicolas Sarkozy n'est pas aussi mirifique que ce qu'il laisse entendre. N'oublions pas que cet espèce de bouffon a augmenté la dette de la France de 780 milliards d'euros en cinq ans. Maintenant le même nous propose encore plus de dettes pour sauver "son" système. Qui nous amènera dans le trou... En tant qu'avocat, il défend désormais une cause , sa cause. La notre, il s'en fout...
samedi 29 octobre 2011
Ein Volk, ein Reich und Angela...

L'Apocalypse a été évitée de justesse cette semaine. Les Européens ont finalement réussi à s'entendre pour éviter la faillite pure et simple de la Grèce au prix d'un énième plan de soutien. Et de l'abandon de la moitié des créances. Sauf que les Grecs n'en peuvent plus de l'austérité imposée par l'Union Européenne, la BCE et le FMI. Et ils le font savoir comme nous l'enseigne cet article publié par le site belge 7 sur 7. "Angela Merkel est personnellement visée. Traitée de danger public, elle apparaît en uniforme d'officier SS, arborant un brassard dont la croix gammée est auréolée des étoiles du drapeau européen". Bref, le peuple grec est furieux de ce qui s'est passé dans la nuit de mercredi à Bruxelles. En contrepartie de l'effacement d'une partie de leurs dettes, les Grecs sont partis pour neuf années supplémentaires à "tirer le diable par la queue". Autant dire que les Allemands ne sont plus les bienvenus sur les contreforts du Parthénon. Comme c'était déjà le cas il y a 65 ans quand l'armée nazie avait rasé le pays. Bref, les Grecs sont en train de se radicaliser fortement y compris vis-à-vis de leurs propres dirigeants comme en témoigne cette dépêche ATS reprise par la Tribune de Genève. Ainsi, à Salonique, la commémoration de la "journée du 28 octobre" (appelée aussi "journée du non", cette journée marque l'entrée en guerre de la Grèce le 28 octobre 1940 afin de combattre le fascisme de Mussolini) a été fortement perturbée et le défilé a été tout simplement supprimé (une première depuis... 71 ans!). "Aux cris de traîtres, des milliers de manifestants ont empêché le défilé militaire annuel du 28 octobre à Salonique. Ils ont bloqué la voie sur laquelle devait avoir lieu le défilé en lançant des bouteilles d'eau et des oeufs en direction de la tribune officielle, contraignant le président de la République Carolos Papoulias à quitter les lieux". Plus que jamais, l'oxi (le non en grec...!) a supplanté l'ouzo...
vendredi 28 octobre 2011
Décryptage...

Voilà bien la seule question qui méritait assurément d'être posée à notre "omniprésident sauveur du monde" à l'occasion de son raout télévisuel. Mais nos "pugnaces" journalistes (que sont Jean-Pierre Pernaut et Yves Calvi... Nous sommes servis en France...!) n'y ont certainement pas pensé. A moins qu'ils n'aient tout simplement pas osé. Toujours est-il que nous avons assisté hier soir à un grand moment d'auto-congratulations dont lui seul a le secret. Si Nicolas Sarkozy était déjà connu pour son melon, préparez-vous à son changement : il vient d'attraper la citrouille. En résumé : tout ce qui va bien c'est grâce à lui et tout ce qui déconne, c'est de la faute des autres. Petit tour d'horizon de ses affirmations (le plus souvent mensongères...!) grâce à ce papier publié par le Monde qui récapitule l'intervention du Président en dix leçons. "Accepter la Grèce dans l'euro était une erreur en 2001". C'est un fait mais ce qu'il ne nous dit pas, c'est que l'euro était déjà sur les rails depuis 1965 quand la CIA a demandé à Robert Marjolin de créer une union monétaire "subrepticement". De la même façon, il feint d'oublier que l'adoption de l'euro était (et est toujours) obligatoire pour les nouveaux membres de l'Union Européenne. "Les 35 heures et l'abaissement de l'âge de la retraite à 60 ans responsables de tous nos maux". Comme au bon vieux temps, Sarkozy s'en prend aux socialistes (à Mitterrand notamment... bien qu'il soit mort depuis 15 ans...!) tout en affirmant que pendant ce temps, les Allemands faisaient le contraire. Soit mais il aurait pu aussi s'en prendre à Giscard d'Estaing (il est vivant lui...!). N'est ce pas ce dernier qui a fait voter la loi Pompidou du 3 janvier 1973 imposant à l'Etat de se financer auprès des banques privées contre paiement d'intérêts, entraînant par là même nos déficits vers les abysses. "Il faut de nouveau encadrer les banques et les bonus des traders". Pourquoi de nouveau ? On croyait que c'était déjà fait depuis 2008 et le discours de Toulon. Sauf qu'il n'a aucune espèce de légitimité pour intervenir dans des entreprises privées fussent-elles des banques. "L'Allemagne reste le modèle avec qui converger". Bref, Sarkozy veut une fiscalité commune avec l'Allemagne. Soit mais pourquoi ne dit-il pas que nos deux économies sont si différentes que tout rapprochement est voué à l'échec. La France est un pays de consommateurs, l'Allemagne est un pays d'exportateurs. Deux visions respectables de l'économie mais qui s'opposent. Pour qu'il y ait des consommateurs, il faut des producteurs (et par voie de conséquence des exportateurs...) et vice-versa. "Il faut refuser la démondialisation mais chercher la réciprocité". Il est vrai que Sarkozy ne peut pas dire autre chose, lui qu'on surnomme "l'Américain". Dans sa tête, la réciprocité est un impôt supplémentaire. Cela s'appelle la TVA sociale. Les produits "bon marché" venant de Chine (destinés le plus souvent aux classes laborieuses...) seront plus taxés que ceux destinés à nos élites et fabriqués dans des contrées plus en adéquation avec ses idées occidentales. "Il faut 6 à 8 milliards d'euros d'économies supplémentaires d'ici 2012". Nous sommes en crise économique. La croissance ralentit (s'est arrêtée...?), les rentrées de taxes se raréfient. Il faut du pognon supplémentaire pour ne pas perdre le fameux AAA. Où va t-il le chercher ? Dans nos poches. Bien qu'il n'ait pas été élu pour augmenter les impôts. Mais de qui se moque t-il ? Bref, il va nous inventer une TVA intermédiaire (voir par ailleurs). Sauf que la TVA est l'impôt le plus injuste qui soit. Un smicard consomme tout son salaire, un "richard" consomme toujours le même SMIC pour se nourrir mais à côté de cela, il peut mettre plein d'argent de côté... non taxé. "Les fonctionnaires sont plus protégés que les autres". Sus aux postiers, aux cheminots, aux profs, aux flics,... Fermez vos g... ! Vous n'avez pas le droit de vous plaindre en Sarkozye. Terminées les manif : il ne les entendra même pas ! Il est vrai que le rêve de Sarkozy est d'avoir un état sans fonctionnaires (à l'inverse de Hollande qui s'est pris au passage une quenelle... méritée cela dit). Il faut que le privé s'occupent de tout. Aussi, amis contribuables ! Préparez-vous à de nouvelles saignées dans la fonction publique. Et ne venez pas crier si votre hôpital doit fermer ou si votre tribunal est absorbé. "L'affaire Karachi c'est la calomnie". Nous on veut bien le croire ! Mais pourquoi n'a t-il pas proposé de lever le secret-défense pour savoir de quoi il en retourne exactement. "Tous les candidats du système ont été battus". Enfin une affirmation avec laquelle nous sommes d'accord. Et nous rajoutons même "seront battus". Le fait de se positionner comme une victime ou comme un outsider pour un type qui use ses culottes en politique depuis 1974 ne manque décidément pas de culot. Quarante ans qu'on se tape ce gugusse, ses mensonges, ses trahisons et fourberies,... Maintenant cela suffit ! On en a nous aussi assez de tous ces candidats du système. C'est pourquoi nous soutenons l'UPR et son candidat François Asselineau, le seul qui propose réellement un projet exaltant pour notre pays : recouvrir notre souveraineté. C'est d'ailleurs ce qu'il expliquait (au moment même où l'autre prenait la parole...) sur l'antenne de Beur FM. D'un côté tous les médias et 12 millions de téléspectateurs, de l'autre une radio locale communautaire et quelques dizaines de milliers d'auditeurs. D'un côté un tissu de mensonges, de l'autre des faits historiques pour la plupart... Combat inégal ? Pas si sûr ! Rien n'est réglé ! Le monde n'est toujours pas sauvé ! D'ici quelques jours, nous verrons les Portugais, les Espagnols, les Irlandais et autres Italiens vouloir aussi un effacement de la moitié de leurs dettes. Les banquiers refuseront et actionneront tous les CDS sur ces obligations. Entraînant l'Europe dans une dislocation inévitable... A moins que vous soyez tous d'accord pour sortir 1.400 milliards d'euros pour repartir comme avant... Bref, pour répondre à la question posée au début de ce post, les banques gouvernent parce que Sarkozy, Merkel, Hollande et tous les autres sont leurs obligés...
Sarkozy s’explique sur la crise : l’émission en intégralité Vidéo LCIWAT sélectionnée dans Actualité
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jeudi 27 octobre 2011
Paroles, paroles...(MAJ)

Eurêka ! Cette fois c'est la bonne ! Si si, on vous le jure ! La Zone euro est sauvée au bout d'une nuit de palabres à n'en plus finir. D'ailleurs, ce matin les marchés chantent les louanges de ces politiciens qui leur ont permis "l'accès en liaison directe" à nos portefeuilles de contribuables. Ne présentent-ils pas des hausses très importantes en ce moment sur toutes les places financières européennes comme le souligne cette dépêche AFP reprise par le site Boursorama. Mais derrière cette euphorie de circonstance, rien n'est en réalité réglé comme le reconnaît la tribune de Jacques Sapir publiée dans l'hebdomadaire Marianne. L'agonie de la monnaie unique européenne va donc se poursuivre encore quelques mois (quelques semaines...?). "Ce plan anti-crise est le pire des accords envisageables. Il va contribuer à nous plonger davantage dans la récession et va priver l'Europe de son indépendance. D'autant plus qu'il ne suffira pas à sauver la Grèce". Il nous explique les huit points actés cette nuit en nous donnant les conséquences qui s'en suivront. Ainsi, il nous prévient que les marchés se réveilleront bien un jour en voyant que ce plan européen n'aura rien réglé du tout. Ce qui ranimera la spéculation. De même, l'Europe vient de se mettre sous la coupe des Allemands et même des Chinois. Autant dire que ceux qui pensent pouvoir désormais imposer le protectionnisme aux frontières de l'Union Européenne en seront pour leurs frais (pour faire c... son banquier, il faut en avoir les moyens...!). Mais cet accord signe aussi la fin de notre indépendance (où sont donc ceux qui nous disaient que l'euro allait être un rempart contre les pays émergents dans la mondialisation bienheureuse chère à ce bouffon d'Alain Minc ?). Bref, pour ces trois raisons, cet accord est donc la pire chose qui pouvait arriver à la France. Contrairement à ce que nous laisse une fois encore croire les médias dits informés à l'image de cet article publié dans les Echos. Celui-ci se réjouit du quadruplement de la "force de frappe" du Fond Européen de Stabilité Financière (FESF). Remarquez le langage guerrier des médias européistes, bien dans le ton de ce que l'on peut voir sur la scène internationale. Il n'en reste pas moins que tous les deux mois, on nous dit que tout est enfin réglé. Or concrètement, rien n'est solutionné ! Alors que le fameux FESF est déjà doté d'un montant de 440 milliards d'euros, si on multiplie cette somme par quatre, le budget avoisinera les 1.600 milliards d'euros (avec un engagement d'environ 20% pour notre pays soit l'équivalent de 320 milliards d'euros). Mais pour le moment, l'article de Anne Bauer nous apprend que seulement 9,5 milliards ont été dépensés sur un engagement de 43,7 milliards d'euros. Pas même 1% de la puissance de feu claironnée ce matin. Pourquoi ? Voilà une excellente question ! Tout simplement parce que les sommes en jeu sont trop énormes. Si l'on devait vraiment faire jouer les garanties sur les dettes souveraines grecques et celles des autres PIIGS (les fameux CDS...!), les Etats vertueux (et leurs peuples déjà taxés) refuseraient tout simplement de payer. Notamment l'Allemagne, la Finlande, les Pays Bas, l'Autriche et la Slovaquie. Du coup, la nuit s'est passée à faire du rafistolage, à poser un pansement sur une jambe de bois. Bref, cet énième sommet européen n'a servi qu'à illustrer les paroles de la chanson de Dalida et d'Alain Delon... Plus que jamais, il est temps pour notre pays de sortir de carcan qu'est l'Union Européenne de façon à restaurer notre souveraineté et à éviter le désastre financier pour tous les contribuables français. Plus que jamais, il est temps de rejoindre l'UPR, le seul parti qui propose de quitter légalement l'Empire qui est en train de se bâtir sous nos yeux...
UE: l'accord ne règle pas les problèmes de fond par BFMTV
vendredi 14 octobre 2011
Combien vaut une Grèce...?

En voilà une bonne question qui n'est presque jamais abordée dans les médias. Certes, ils nous informent que que nous allons devoir payer pour les Grecs, que nos Maîtres s'emploient à nous faire les poches sans vergogne en augmentant toutes les taxes et impôts et que les montants en jeu sont respectivement de 357 milliards d'euros pour la totalité des dettes grecques et de 110 milliards d'euros pour le plan de soutien déjà versé. La belle affaire ! Mais à quoi cela correspond t-il ? C'est le site le Monde qui nous permet de mieux nous rendre compte de l'immensité des sommes (de l'arnaque...!) en publiant cette infographie de haute volée. Quelques exemples : la dette grecque est l'équivalent à trois fois la totalité des dettes africaines envers l'Union Européenne et les USA. Ou encore l'aide versée à la Grèce pourrait combler six fois le trou de la Sécu. Bref, vous l'avez compris ! Cette infographie a le mérite de mettre en parallèle les différentes dépenses et recettes publiques. Elle a simplement oublié d'indiquer le montant de l'impôt sur le revenu (60 milliards d'euros par an). Cela permettrait à tous nos lecteurs de remettre en proportion le coût du sauvetage de la Grèce, du FESF, de la banque Dexia et de toutes "les miettes cachés sous les tapis"... Et dire que pendant ce temps, les mêmes hissent leurs dépenses de façon absolument indécente. Histoire de mettre sa graisse au chaud et de passer l'hiver confortablement...
La météo des Contribuables de la rentrée 2011 par Contribuables
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jeudi 13 octobre 2011
V comme victoire... ou vengeance...(MAJ)

Encore gagné ! Il peut nous faire le V de la victoire "l'envoyé spécial de Washington", il a à nouveau réussi son coup dans la plus grande apathie générale. Pas un journaliste en France pour s'offusquer du plus gros braquage jamais commis dans l'histoire de l'humanité... Petit rappel des faits : en 2008, les contribuables que nous sommes avons renfloué les institutions financières suite à la faillite de la banque américaine Lehman Brothers. Soit... Au lieu de se renflouer convenablement, celles-ci n'ont rien trouvé de mieux que de continuer leur petit jeu de casino et ont investi dans les emprunts grecs. Appât du gain quand tu nous tiens ! Rendez-vous compte : un taux d'intérêt à deux chiffres... De quoi se faire des c... en or ! Seulement voilà : la Grèce, étranglée par une austérité sans précédent a vu son économie plonger. Ayant de moins en moins de rentrées fiscales, le pays ne peut plus rembourser ses dettes et se trouve en faillite. Entraînant par là même de réelles difficultés pour les banques qui lui ont prêté notre argent... Première victime : la banque Dexia. Coût supplémentaire : 33 milliards d'euros (au moins...!) comme le souligne cette dépêche de l'agence Reuters reprise par le Point. "Le ministère de l'Economie a précisé que ce plan n'accroîtrait ni le déficit, ni la dette publique de la France et a souligné que les trois grandes agences de notation avaient confirmé ou répété depuis son annonce la note maximale qu'elles attribuent à la France, le 'triple A' avec perspective stable". Premier constat : Madame Pécresse nous fait les poches pour plaire une fois encore aux agences de notation (qui sont américaines rappelons le...!). Quant au fond, on se demande bien quand est-ce que les autorités cesseront de se foutre de notre g...? Une garantie est faite pour être déboursée si les choses tournent mal. Or vue la conjoncture... Bref, comme pour le Fond Européen de Stabilité Financière (FESF), l'Etat engage des sommes faramineuses sur notre dos dans le plus grand silence médiatique. Sans aucun débat public. Qu'elle est belle notre République irréprochable promise... Mais rassurez-vous : si cette somme vous paraît déjà considérable (508 euros par Français petits et grands...), que dire de ce monceau de dettes supplémentaire qui s'annonce ? La Dexia démantelée, il est temps de s'occuper de la solidité des autres banques européennes. C'est en substance ce que conseille vertement le président de la Commission Européenne, José Manuel Barroso. Comme nous l'enseigne cet article publié par le Figaro, il fera tout pour éviter l'effondrement du système quitte à tous nous mettre sur la paille. "Pour y parvenir les banques doivent tout d'abord utiliser des sources de financement privé, puis si nécessaire, faire appel au soutien de l'autorité nationale. Si l'Etat n'est pas en mesure d'apporter l'aide nécessaire à la banque, un prêt sera contracté par le FESF". Ah le fameux FESF, ce fond destiné à venir en soutien aux pays les plus endettés de la Zone euro et maintenant aux banques qui tarde à voir le jour (voir par ailleurs). D'un montant jugé trop faible par l'agent de la CIA, Barroso a souhaité que celui-ci passe à... 2.500 milliards d'euros comme le révèle cette dépêche AFP. Dis papa pourquoi tu tousses ? Parce que pour la France cela engagerait une somme de 900 milliards d'euros supplémentaires... Soit près de 14.000 euros par Français ! A ce rythme, on va finir en slip à mater une copie de la Joconde qu'on aura du céder à des Goldman-Sachs... D'ailleurs n'est-il pas écrit :"Les Etats-Unis en particulier pressent l'Europe d'accroître la puissance de feu de son fond de secours via un effet de levier". Bref, Washington décide et Barroso exécute... Et toujours pas un journaliste, ni un politicien pour dénoncer cette arnaque monumentale... Et quand certains émettent juste l'amorce d'un désaccord, on ne veut même pas en entendre parler. A l'image de ce qui se passe en Slovaquie. Alors que tous les pays de la Zone euro ont voté comme un seul homme ces dispositions (sans que l'on nous demande notre avis...), les députés slovaques ont dit non ! Une horreur pour nos Maîtres... Dès cette annonce, Angela Merkel en voyage au Vietnam s'est assis sur le vote slovaque comme le souligne cette dépêche AFP. "Le FESF sera ratifié au moment de la réunion (du 23) octobre". Elle montre ainsi qu'elle ne tient absolument pas compte de l'avis d'un peuple souverain. Le peuple slovaque qui plus est... comme jadis l'avait déjà traité Adolf Hitler (souvenez-vous les Sudètes...!). L'Histoire est un éternel recommencement... Mais dans cette magnifique "démocratie" qu'est l'Union Européenne, quand les peuples ne sont pas d'accords, on revote (en France, on a l'habitude : ils nous ont fait le coup en 2005...!). Comme de bien entendu, ce vote se fera avec l'approbation de l'opposition (sic). En Slovaquie, comme ailleurs, la pseudo opposition admise dans les médias n'est pas contre l'Europe, elle est pour une autre Europe. Bref, vous l'avez compris... Nous sommes en route pour le grand fascisme bleu. Il n'y a plus de votes, il n'y a plus d'opposition audible,... il n'y a plus que des Vampires qui en tant que Maîtres de nos destins s'enthousiasment. A l'image de ces stratégistes du groupe Crédit Mutuel-CIC qui déclarent dans cette dépêche AFP : "nous restons convaincus que les Slovaques voteront ces évolutions, y compris sous la CONTRAINTE" résumant ainsi l'avis des investisseurs... Au plus grand dam de notre député préféré Nigel Farage, le seul qui s'est insurgé... Pas de doute Monsieur Barroso, vous pouvez aller dire à vos Maîtres que c'est une victoire totale... En attendant le V de vengeance...
Slovaquie : vers un nouveau vote sur le FESF par euronews-fr
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lundi 10 octobre 2011
Retour à la case départ...

Cela devait pourtant être l'alpha et l'oméga de notre futur collectif européen. Rappelez-vous : en juillet dernier, notre omniprésident ne cachait pas sa satisfaction à qui voulait l'entendre. Grâce au Fonds Européen de Stabilité Financière "adopté" par lui et Angela Merkel, la Zone euro était sauvée (voir par ailleurs). Sauf que deux mois plus tard, tout est à refaire selon cet article publié par les Echos. L'aggravation de la crise enregistrée depuis lors a rebattu les cartes. "Après avoir martelé pendant des semaines que la Grèce ne ferait pas défaut et qu'il suffisait d'appliquer à la lettre le programme du 21 juillet pour calmer les marchés, les dirigeants européens sont apparemment en train de changer d'avis". En premier lieu, il apparaît que la perte assumée par les banques exposées à la dette grecque sera nettement plus importante que initialement prévue. De la même façon, la taille du FESF (estimée au départ à 440 milliards d'euros) s'avère insuffisante. Quant aux banques, il va bien falloir que les contribuables passent à nouveau à la caisse pour les renflouer une énième fois. Il n'y a pas de doute : tout cela nous fait de plus en plus penser à l'histoire du Sapeur Camembert. Ce dernier demandait à son sergent ce qu'il devait faire de la terre après avoir creusé un trou qu'on lui avait ordonné de faire. Ce à quoi on lui répondit de creuser un trou pour l'enfouir. A l'époque, il y avait des excédents de terre... Aujourd'hui, notre légion de Sapeurs Camembert (les Sarkozy, Merkel, Trichet, Junker et consorts...!) en sont eux aussi à venir creuser des trous pour reboucher d'autres trous. Pas étonnant que René la Taupe ait eu tant de succès...
mercredi 28 septembre 2011
Enchaînés...

On aime bien le peuple allemand sur ce blog. Etant frontaliers avec lui, nous pensons le connaître assez bien. Notamment pour sa franchise. Or, ce que les Allemands n'apprécient guère c'est d'être pris pour des billes... surtout quand il s'agit d'argent ! Un peu comme nous il faut bien le dire. Toujours est-il que tout comme nous, ils sont de plus en plus nombreux à se rendre compte que l'Union Européenne est en train de tous nous amener dans une dictature financière qui ne dit pas son nom. Souvenez-vous du Mécanisme Européen de Stabilité (MES)... Ce fond de plusieurs centaines de milliards d'euros décidé en toute discrétion pour sauver la monnaie européenne. On a déjà insisté sur ce blog sur les conséquences d'un tel plan (voir par ailleurs). Sauf qu'il semble bien que nos Maîtres aient décidé d'accélérer le calendrier comme en témoigne cette dépêche de l'agence Reuters. Contrairement à ce qu'elle laissait entendre, la chancelière Angela Merkel est allé faire allégeance à Washington. Son ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, a indiqué que l'Allemagne accepterait une mise en place plus rapide du MES. Sauf que nos amis citoyens allemands ne s'en laisseront pas conter. Surtout quand ils vont, à la différence des Français, au coeur du système que l'on veut à tous nous imposer. Edifiant... En espérant que cela fasse réfléchir nos lecteurs...
MES : le nouveau dictateur européen par Bonzou
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vendredi 9 septembre 2011
Situation désespérée...

Connaissez-vous cet homme ? Non ? Pourtant il est bon de faire sa connaissance tant il n'est pas avare en propos étranges sur son pays. Son nom : Stefanos Manos. Comme nous l'apprend le site Wikipedia, il s'agit de l'ancien ministre des Finances de la Grèce. Bref, un homme politique censé prendre le parti de son pays pour rassurer tous les investisseurs du monde qui ne souhaitent plus lui prêter de l'argent. Pourtant ce monsieur a une bien curieuse façon de mettre en avant sa patrie à en croire les propos qu'il a tenus face à Jean-Claude Bourdin sur les ondes de RMC. Quelques exemples : "la dette de la Grèce est dans une situation incontrôlable. La récession sera d'au moins 5% cette année. De plus, 40% de ceux qui sont employés dans le domaine public ne devraient pas être là. En ne posant pas de conditions à l'aide, la France jette de l'argent par les fenêtres. D'autant qu'actuellement, il y a plus de dépenses publiques qu'en 2010. C'est incompréhensible...". Ne vous inquiétez pas Monsieur Manos, on transmet le message à nos chers parlementaires qui ont voté comme un seul homme le nouveau plan d'aide à la Grèce comme en atteste ce papier publié par le site TSR Info. Amis contribuables ! Voilà comment nos chers élus ont dans la même journée versé 15 milliards en pure perte à la Grèce et pris 12 milliards dans les poches des Français. On dit merci à qui...
mercredi 24 août 2011
Déjà 100 milliards d'euros...

C'est le montant astronomique des dettes rachetées par la Banque Centrale Européenne depuis le début du programme en mai 2010. Souvenez-vous : à cette époque, la Grèce n'arrive plus à financer ses déficits auprès des banques privées. Du coup, c'est la banque des banques qui se chargent de lui apporter les fonds nécessaires pour faire tourner son économie. Mais depuis la Grèce, il y a eu le Portugal, l'Irlande, l'Espagne et maintenant l'Italie à souffrir des mêmes maux. Du coup, comme le souligne cette dépêche AFP reprise par le Monde, c'est déjà un total supérieur à 100 milliards d'euros qui a été "prêté" par la BCE. 110,5 milliards très exactement dont presque 15 milliards uniquement cette semaine. "Sur les sept jours précédents, la BCE avait racheté 22 milliards d'euros d'obligations publiques, la plus grosse opération de ce type depuis le lancement du programme". Quand on vous dit que tout va bien... Il est vrai que maintenant la BCE ne sait plus où donner de la tête tant les états sont à cours d'argent frais. Il est d'ailleurs à noter que la fin de ces rachats n'est pas pour demain. Elle doit intervenir quand le Fonds Européen de Stabilité Financière sera opérationnel mais vu les tensions existants sur cette option entre les différents pays d'Europe parions que le vote du FESF ne se fera pas sans mal. En témoigne les positions de la Finlande qui menace de na pas intervenir dans le FESF si la Grèce où un autre pays refuse de lui nantir son apport comme le rapporte cet article publié par la Tribune. Vous avez dit solidarité européenne ? Pendant ce temps, c'est donc la BCE qui s'y colle et qui fait tourner allègrement la planche à billets en opposition la plus complète avec les traités la régissant. Bref, la BCE est en train de faire du grand n'importe quoi dans la plus totale opacité. Sachant qu'elle est capitalisée à hauteur de 10 milliards d'euros (dont seulement 50% sont libérés), nous soumettons à nos lecteurs le problème suivant : d'où viendra la différence ? Plus que jamais, il est de notre devoir de vous informer qu'à force d'acheter des junk bonds (des obligations pourries qui ne seront jamais remboursées), la BCE va transformer l'euro en monnaie de singe... Mais n'est-ce déjà pas le cas...?
La BCE, pompier de fortune de la zone euro par BFMTV
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mercredi 17 août 2011
Enfumage à tous les étages...

Au lit le souriceau ! Il est l'heure pour Mutti Merkel de le mettre au dodo. Normal au lendemain de tous ses efforts pour éviter l'inévitable... La chancelière allemande était donc à Paris pour rencontrer notre omniprésident afin de voir ensemble comment sauver la monnaie unique européenne. Contrat rempli d'après les louanges unanimes de nos médias aux ordres de l'UMP. Ainsi, comme le souligne cette dépêche de l'AFP, le couple franco-allemand nous fait part des mesures phares destinées à faire "taire" la spéculation. "La France et l'Allemagne vont proposer de créer un gouvernement de la Zone euro" devant se réunir deux fois par an avec pour patron la "serpillière humide", Herman Van Rompuy. Fichtre ! En voilà une bonne idée... Sauf que cela existe déjà ! Mais de qui se moquent-ils ? Allô papa c'est quoi l'Eurogroupe ? Comme le note Wikipedia, c'est justement une instance chargée de coordonner la politique économique de la Zone. Pour information, ce gouvernement économique de la Zone euro existe déjà depuis plus de... 14 ans ! Bref, on enfume le monde en lui faisant croire que l'on avance alors que l'on fait du surplace. Sans parler que ce cache-misère doit encore recevoir l'aval des quinze autres états. Les autres mesures phares de ce sommet sont du même acabit. On apprend donc que la France et l'Allemagne souhaitent voir instaurer une taxe sur les transactions financières (nous imaginons volontiers la tête de nos voisins, banquiers et luxembourgeois...!). De la même façon, les deux dirigeants vont proposer "que les 17 pays membres de la Zone euro adoptent avant l'été 2012 la règle d'or sur l'équilibre budgétaire, déjà en vigueur en Allemagne et en cours d'adoption en France". Une bien étrange façon de présenter les choses de la part de ces journalistes de l'AFP. Ils ont l'air de prendre leurs désirs pour des réalités. Ils ont surtout omis de dire que pour le moment le PS se refuse à voter une telle disposition. Et rien ne dit que l'Espagne, le Portugal, la Grèce, l'Italie,... et tous les autres vont l'accepter. Bref, encore un voeu... Le plus important de ce sommet reste surtout le fait que l'Allemagne a tenu bon et a refusé de discuter sur les eurobonds. Au point que Nicolas Sarkozy en a mangé son chapeau en se sentant obligé de déclarer : "ces euro-obligations mettraient gravement en danger les pays les mieux notés et ne pouvaient être que l'aboutissement d'un processus d'intégration". La victoire allemande est par ailleurs complète puisque Mutti Merkel a refusé aussi l'augmentation du Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF). En résumé et comme on l'a déjà vu sur ce blog, l'Allemagne ne payera plus pour les autres (voir par ailleurs). Tout le reste n'est que de l'enfumage pour journalistes et gogo-électeurs. Ce sommet de crise n'est qu'une montagne qui vient d'accoucher non pas d'une souris mais d'un souriceau... Mort né...
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mardi 9 août 2011
A qui le tour...?

Souvenez-vous du testament politique laissé quelques temps avant sa mort par François Mitterrand. Ce dernier nous mettait en garde contre la guerre économique menée par les Etats-Unis. Quinze ans après nous y sommes ! Certes ces derniers viennent de perdre leur notation AAA, dégradés qu'ils sont par l'agence de notation Standard and Poor's. Mais nous pouvons être certains qu'ils ne sont pas les derniers à tomber de leur piédestal. Les prochains sur la liste : nous la France. Pendant que nous sommes fort occupés de nous remettre d'une année riche en rebondissement sur les plages ou aux bords des piscines (pour ceux qui le peuvent...), les traders anglo-saxons ont décidé de faire la peau à la France. La raison : il ne faudrait quand même pas que notre pays accueille tous les capitaux du monde parce qu'il apparaît encore le plus sûr pour les investisseurs internationaux. Du coup, on assiste à un vrai taillage en règle de la part des médias yankees. Ainsi, comme le relève le site Bloomberg, "la France est désormais un pays vulnérable". Pour les économistes interrogés dans ce papier, la France ne mérite plus non plus sa note maximale. Pourquoi ? D'une part elle ne peut pas imprimer sa monnaie et d'autre part, elle n'est pas dans une situation meilleure que celle de l'Espagne ou de l'Italie... Tenez le vous pour dit ! Le site CNBC ne dit pas autre chose en affirmant que le plan de sauvetage à destination des économies espagnoles et italiennes (le fait que la BCE rachète les bons du trésor de ces deux pays) va entraîner la perte du AAA pour la France et l'Allemagne (même si seule la France est mentionnée dans le titre de l'article). D'après le spécialiste interrogé, les banques européennes sont nettement plus fragiles que les banques américaines car la BCE ne peut pas les recapitaliser comme peut le faire la Fed aux USA. Autant dire que nous voyons déjà le scénario se dessiner. Les traders anglo-saxons vont parier sur un effondrement des banques françaises (impliqués qu'elles sont dans la faillite grecque) en visant en premier lieu la Société Générale (actuellement la banque la plus fragile en France). Pour la sauver, l'état sera obligé de la recapitaliser mais comme il n'a plus d'argent, il sera obligé d'emprunter. Son ratio alors ne lui permettra plus de conserver son triple A. Imparable malgré les bonnes paroles de Messieurs Sarkozy, Baroin et des journalistes qui relayent la voix de leurs Maîtres. Et que dire de cet article publié par le Financial Times qui affirme que finalement c'est l'Europe (et plus particulièrement la France) qui va le plus souffrir de la dégradation de la note américaine. D'après le papier, la France est déjà à 85% de taux d'endettement alors qu'il n'est pas pris en compte sa participation dans le futur Fond Européen de Stabilité Financière (FESF). Une chose est cependant certaine : les CDS atteignent des niveaux records concernant un défaut de la France. Comme le souligne cette dépêche Reuters reprise par le Figaro, l'assurance pour couvrir un emprunt français coûte de plus en plus cher pour les investisseurs. "La France a glissé près du territoire AA+, alors les risques qui pèsent sur son AAA augmentent à mesure que la tension grandit". Sans parler du site Zerohedge qui donne à ses lecteurs le manuel du parfait spéculateur à l'encontre des dettes européennes... Bref, ils se sont tous donnés le mot pour faire tomber la France et ce n'est pas les présentateurs du JT de TF1 et son ton lénifiant ou de France Info qui pourront y changer quoi que ce soit. Décidément cette crise ne nous lasse pas ! Elle permet de nous exclamer une fois encore en "rigolant" ou en "gueulant" ah ah ah...
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lundi 8 août 2011
Sous tutelle...

Le Quatrième Reich est en route ! Laissons de côté ce qui se passe de l'autre côté de l'Atlantique pour regarder la situation européenne. Force est de constater que le plus préoccupant à l'heure actuelle concerne l'économie italienne. Pourquoi ? Parce que l'Allemagne a prévenu que ses contribuables ne payeraient pas pour sauver la patrie de Berlusconi. Comme le révèle ce papier publié par le site Challenges, l'Allemagne a confirmé qu'elle n'était pas disposée à procéder à une rallonge budgétaire concernant le Fond Européen de Stabilité Financière (FESF) ou le Mécanisme Européen de Stabilité (MES). En d'autres termes, l'accord voté en juillet dernier ne sera pas changé d'une virgule. L'argent du fond est nécessaire pour sauver la Grèce ou le Portugal mais sera largement insuffisant pour venir en aide à l'Espagne ou à l'Italie (voir par ailleurs). N'en déplaise à Messieurs Sarkozy, Hollande, Fillon, Baroin, Barroso, Van Rompuy et consorts, Angela Merkel a la volonté de défendre les intérêts du peuple allemand et n'a aucune envie de remettre la main au portefeuille. N'est-ce pas Harry Potter qui déclarait encore ce matin être prêt à augmenter ce fond ? Cela bat aussi en brèche la légende véhiculée dans nos médias comme quoi l'Allemagne fera tout pour sauver l'euro. Elle se moque pas mal de la monnaie unique. Elle la maintient uniquement sur la pression de Washington qui en fut le réel instigateur. Bref, l'Italie doit résoudre ses problèmes par elle même. La BCE a bien décidé de racheter de la dette italienne et espagnole mais à quel prix ? Au prix d'une mise sous tutelle comme le révèle cet article publié par le Monde. La BCE tel un parti de gouvernement a formulé des exigences concrètes pour avancer de l'argent à l'Italie. Moins de rigidité sur les contrats à durée indéterminée, interventions sur l'emploi public, modification du modèle fondé sur l'extrême flexibilité des jeunes et des précaires, privatisation des régies municipales,... un magnifique programme à la sauce ultra-libérale. En d'autres termes, la BCE veut toujours plus de libéralisme, toujours plus de marché, toujours plus de politique de droite. Mais l'Italie a déjà Papounet qui applique cette politique. On a réellement l'impression que le monde tourne en rond et pas rond...
Baroin : "une tension des dettes"
par Europe1fr
lundi 25 juillet 2011
Et maintenant on fait quoi...?

72 heures ! Il aura fallu attendre 72 heures pour connaître le ressentiment des marchés quant au gigantesque plan de sauvetage adopté par l'Union Européenne, le FMI et la BCE vendredi dernier à Bruxelles. Manifestement ce dernier n'est pas encore assez rassurant pour les créanciers de la Grèce qui spéculent plus que jamais sur une faillite de l'état. Au point que l'agence de notation Moody's vient à nouveau de rabaisser la note donnée aux dettes souveraines du pays comme le révèle cet article publié par le quotidien France Soir. "Malgré le nouveau plan de sauvetage, la Grèce, sous perfusion internationale, est désormais à un cran du défaut de paiement selon l'agence de notation américaine Moody's... Etranglée par une dette colossale, elle vient d'être dégradée de trois crans, la faisant passer de Caa1 à Ca". Le dernier échelon avant le défaut symbolisé par la lettre D. Alors Messieurs Sarkozy et Fillon ? Que faisons-nous maintenant ? Nous n'oublions pas qu'il y a trois jours à peine, vous nous assuriez que l'euro était sauvé, que nous vivions un jour historique, que la solidarité européenne l'avait emporté, qu'un pas très important vers le fédéralisme européen était franchi,... Or on s'aperçoit que les problèmes demeurent. La seule chose qui a vraiment changé pour nous, c'est que ce gouvernement a de nouveau pris des engagements financiers massifs en notre nom collectif. Alors que notre "omniprésident" s'est aussi fait élire sur la promesse (entre autres) de réduire notre endettement, voilà qu'il vient de nous "charger la barque" de 15 milliards d'euros supplémentaires. Tout seul comme un grand. Sans consulter la moindre personne. En foulant du pied tous les principes démocratiques affirmant que c'est aux députés de voter le budget de l'état. Pourquoi ? Pour rien ! Tous les problèmes demeurent. L'agence Moody's prend seulement acte du défaut de paiement partiel imposé par l'Allemagne en dégradant la note de la Grèce de façon phénoménale. Pour le reste rien ni personne ne peut dire ce qu'il va advenir des créanciers du pays... En résumé, les Vampires ont réussi à dérober plus d'argent grâce à la pointe du stylo que par la pointe du fusil. Ils peuvent en coeur dire merci à Sarkozy...
Réunion de la Zone Euro : Conférence de presse... par elysee
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