jeudi 27 octobre 2011

Paroles, paroles...(MAJ)

Eurêka ! Cette fois c'est la bonne ! Si si, on vous le jure ! La Zone euro est sauvée au bout d'une nuit de palabres à n'en plus finir. D'ailleurs, ce matin les marchés chantent les louanges de ces politiciens qui leur ont permis "l'accès en liaison directe" à nos portefeuilles de contribuables. Ne présentent-ils pas des hausses très importantes en ce moment sur toutes les places financières européennes comme le souligne cette dépêche AFP reprise par le site Boursorama. Mais derrière cette euphorie de circonstance, rien n'est en réalité réglé comme le reconnaît la tribune de Jacques Sapir publiée dans l'hebdomadaire Marianne. L'agonie de la monnaie unique européenne va donc se poursuivre encore quelques mois (quelques semaines...?). "Ce plan anti-crise est le pire des accords envisageables. Il va contribuer à nous plonger davantage dans la récession et va priver l'Europe de son indépendance. D'autant plus qu'il ne suffira pas à sauver la Grèce". Il nous explique les huit points actés cette nuit en nous donnant les conséquences qui s'en suivront. Ainsi, il nous prévient que les marchés se réveilleront bien un jour en voyant que ce plan européen n'aura rien réglé du tout. Ce qui ranimera la spéculation. De même, l'Europe vient de se mettre sous la coupe des Allemands et même des Chinois. Autant dire que ceux qui pensent pouvoir désormais imposer le protectionnisme aux frontières de l'Union Européenne en seront pour leurs frais (pour faire c... son banquier, il faut en avoir les moyens...!). Mais cet accord signe aussi la fin de notre indépendance (où sont donc ceux qui nous disaient que l'euro allait être un rempart contre les pays émergents dans la mondialisation bienheureuse chère à ce bouffon d'Alain Minc ?). Bref, pour ces trois raisons, cet accord est donc la pire chose qui pouvait arriver à la France. Contrairement à ce que nous laisse une fois encore croire les médias dits informés à l'image de cet article publié dans les Echos. Celui-ci se réjouit du quadruplement de la "force de frappe" du Fond Européen de Stabilité Financière (FESF). Remarquez le langage guerrier des médias européistes, bien dans le ton de ce que l'on peut voir sur la scène internationale. Il n'en reste pas moins que tous les deux mois, on nous dit que tout est enfin réglé. Or concrètement, rien n'est solutionné ! Alors que le fameux FESF est déjà doté d'un montant de 440 milliards d'euros, si on multiplie cette somme par quatre, le budget avoisinera les 1.600 milliards d'euros (avec un engagement d'environ 20% pour notre pays soit l'équivalent de 320 milliards d'euros). Mais pour le moment, l'article de Anne Bauer nous apprend que seulement 9,5 milliards ont été dépensés sur un engagement de 43,7 milliards d'euros. Pas même 1% de la puissance de feu claironnée ce matin. Pourquoi ? Voilà une excellente question ! Tout simplement parce que les sommes en jeu sont trop énormes. Si l'on devait vraiment faire jouer les garanties sur les dettes souveraines grecques et celles des autres PIIGS (les fameux CDS...!), les Etats vertueux (et leurs peuples déjà taxés) refuseraient tout simplement de payer. Notamment l'Allemagne, la Finlande, les Pays Bas, l'Autriche et la Slovaquie. Du coup, la nuit s'est passée à faire du rafistolage, à poser un pansement sur une jambe de bois. Bref, cet énième sommet européen n'a servi qu'à illustrer les paroles de la chanson de Dalida et d'Alain Delon... Plus que jamais, il est temps pour notre pays de sortir de carcan qu'est l'Union Européenne de façon à restaurer notre souveraineté et à éviter le désastre financier pour tous les contribuables français. Plus que jamais, il est temps de rejoindre l'UPR, le seul parti qui propose de quitter légalement l'Empire qui est en train de se bâtir sous nos yeux...


UE: l'accord ne règle pas les problèmes de fond par BFMTV
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