Sauve qui peut... La Grèce continue de couler doucement mais sûrement. En effet, malgré les centaines de millions d'euros déjà versés par les Européens, la situation financière du pays ne s'améliore pas. Pire elle se dégrade. C'est en tout cas ce qu'a pu constater la "troïka" de retour dans le pays ce week end. De fait, le gouvernement Papandreou a fait part à ses débiteurs qu'il avait un besoin urgent de deux milliards d'euros supplémentaires pour finir l'année 2011 comme nous l'enseigne cette dépêche de l'agence Reuters. Qui a parlé de puits sans fond ? Bref, le cercle vicieux se poursuit pour le gouvernement grec et ses Maîtres. A force d'avoir mis la tête des Grecs sous l'eau par une cure d'austérité irraisonnée, ces derniers ne dépensent plus rien. Du coup, la croissance programmée s'est transformée en récession. Les rentrées fiscales ont fondu comme neige au soleil et les déficits se sont creusés au lieu d'être résorbés. Quel exploit de la part de ces européistes convaincus ? Et maintenant ? Faute d'autres choix, le Premier ministre Papandreou (celui qui se dit pourtant socialiste...!) doit entamer un énième round d'économies. Au programme : une baisse des salaires de 40% et le licenciement brutal de 30.000 fonctionnaires comme le souligne cet article publié par le site Bloomberg. Autant dire que ce n'est pas demain que les manifestations vont cesser du côté d'Athènes. Bref, vous l'avez compris : au rythme où tout cela se succède, bientôt les Grecs ne se contenteront plus de manifester mais vont vraiment faire la révolution à l'image des prophéties du député européen Nigel Farage. Le seul qui a l'audace d'analyser la situation telle qu'elle est réellement : la Grèce est en faillite et ne remboursera jamais ses créanciers...
Nigel FARAGE : la Grèce sous la dictature de... par DJAMELITO-UPR
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