Depuis que l'Union Européenne est dans la tourmente financière, on ne cesse d'entendre de la part des européistes cette petite "ritournelle" insinuant que seule une Europe fédérale permettrait que tout s'arrange. Que seule une Europe fédérale serait à même de peser assez lourd face aux géants américains, brésiliens et chinois. A l'image de cette affiche établie par la parti fédéral européen à l'occasion des élections européennes de 2009. Pourtant, rien n'est moins sûr comme le fait remarquer très judicieusement François Asselineau dans un article publié par le site Agoravox. En reprenant cet exemple de l'aéronautique, l'auteur considère à juste titre que le fait de présenter Airbus comme une réussite européenne est pour le moins fallacieux. D'ailleurs, il est à noter que 14 des 27 états membres n'ont absolument rien à voir dans la réussite d'Airbus. De la même façon, il souligne que le dernier né de Boeing (le 787 Dreamliner) est bien loin d'être un avion uniquement américain. De façon bien étrange, nos médias n'ont d'ailleurs pas claironné que ce nouvel avion était aussi d'origine française puisque pas moins de 14 entreprises françaises (regroupées dans la "Boeing French team") collaborent à ce projet. Bref, tout cela nous montre que si une coopération internationale peut amener à des réussites certaines, une intégration supranationale est presque toujours synonyme d'échec. Le plan de sauvetage de la Grèce étant de ce point un exemple édifiant. Bref, comme le conclut le patron de l'UPR, "les propagandistes de l'Union Européenne qui nous assurent que sortir de l'Europe provoquerait un cataclysme industriel se payent la tête des Français en misant sur leur crédulité". Don't acte...
Le Boeing 787 entre enfin en action par Zoomin_Wallonie
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