dimanche 4 septembre 2011

Coupez...

Plus que jamais, les Etats-Unis sont en train de sombrer dans une "coupable paranoïa". Il y a peu, nous avons vu que les photographes "amateurs" pouvaient être considérés comme de dangereux subversifs si leurs clichés ne présentaient pas une "valeur esthétique apparente" (voir par ailleurs). Aujourd'hui, ce sont les vidéastes qui subissent les affres du pouvoir. Notamment dans l'état de l'Illinois. On le sait : cet état est l'un des plus touchés par la crise économique. De quoi rendre nerveux un peu tout le monde comme le souligne cet article publié par le site Infowars. On y apprend que le dénommé Michael Allison, un mécanicien de 41 ans est poursuivi devant les tribunaux par le procureur du comté, pour avoir filmé la police locale lors de ses exploits. D'après le journaliste, il encourt jusqu'à 75 ans de prison. Tous les télévisions du pays ont repris ce fait divers en mettant en garde la population contre ce type de comportement pouvant conduire directement "au trou". Sauf que cette prise de position est en totale contradiction avec la loi fondamentale américaine comme le note ce papier publié par le site DailyTech. Selon la Cour d'Appel, les vidéastes sont protégés par le premier amendement de la constitution américaine quand ils filment des forces de l'ordre. En d'autres termes, alors que les médias mainstream tentent d'apeurer les gens en diffusant de fausses informations, la justice reconnaît l'illégalité de tels agissements. La seule question qui vaille est donc de savoir pourquoi les médias aux ordres se comportent-ils ainsi. Ont-ils peur d'une poussée de violence qui pourrait provoquer des bavures policières ? Autant préciser qu'un pays où les forces de l'ordre se sentent dorénavant au-dessus des lois n'a effectivement plus grand chose à voir avec une démocratie...

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