Le monde financier est en train de s'écrouler. Les peuples sont soumis à des cures d'austérité sans précédent. Et nos politiques se foutent ouvertement de nos problèmes. La preuve : l'intervention du député Nouveau Centre Charles de Courson sur les ondes de RMC. C'est qui celui-là ? Selon le site Wikipedia, il a un pédigree à la hauteur des intérêts qu'il représente. Ancien de l'ENA, proche de Sarkozy et du très libéral Alain Madelin, il est président d'une caisse mutuelle d'assurances et d'une société distribuant du crédit immobilier. Bref, un connaisseur en matière de Vampires. En tant que député de la Marne, il était l'invité de Jean-Jacques Bourdin pour s'exprimer sur la crise bancaire et la crise grecque. Initiateur d'une rencontre avec ses amis énarques et banquiers à l'Assemblée Nationale, il s'est empressé de vouloir rassurer le petit peuple. "Il n'y a pas de risque de faillite pour le système bancaire. On trouvera des solutions, on a les outils techniques pour cela. J'ai toujours pensé qu'il fallait restructurer la dette grecque comme on l'a fait pendant des années avec des pays d'Amérique latine ou d'Afrique". Ben voyons... Il ne faut surtout pas affoler Madame Michu dès fois qu'elle veuille venir retirer son argent. Mais le meilleur reste à venir. Le journaliste lui faisant remarquer justement qu'il avait voté le plan d'aide à la Grèce alors qu'il savait que le pays n'allait pas pouvoir rembourser, le député Courson eu cette mémorable sortie : "j'ai voté car je ne voulais pas donner le sentiment que nous n'étions pas solidaires de la Grèce. On peut avoir un effet domino sur le système bancaire pas uniquement français. Si les Grecs quittent la Zone euro, ce sera encore plus grave pour la démocratie car un pouvoir musclé va s'emparer de la Grèce". C'est vrai quoi... On ne peut laisser ça en l'état. Entendons nous bien : si des millions de Français ont un peu plus la tête sous l'eau suite au vote de ce Monsieur, c'est moche. Voir des concitoyens français crever de faim, ça serait ennuyeux mais cela ne serait rien par rapport aux dangers que peut subir la démocratie en Grèce... Nous n'avons qu'une chose à conseiller à ce député. Qu'il aille s'y faire voir... chez les Grecs...
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