Alors que l'été s'achève sur des bruits persistants d'un effondrement généralisé du système financier et bancaire, la Société Générale n'en finit plus de collectionner les ennuis. Un cours de bourse à la dérive, des dirigeants qui font le contraire de ce qu'ils annoncent,... et maintenant Allen Stanford. C'est qui celui-là ? Un Madoff "small version" comme nous le rappelle sa fiche Wikipedia. Accusé tout comme Bernie d'une fraude pyramidale à la Ponzi (les derniers investisseurs paient pour le rendement des premiers...), ce dernier est accusé d'avoir détourné près de huit milliards de dollars. Ecroué en 2009 mais pas encore jugé à ce jour comme le souligne cette dépêche AFP reprise dans la Tribune de Genève, il semble avéré que le milliardaire texan avait d'étranges liens avec la banque française. Titulaire d'un compte dans la filiale suisse (of course...!) Private Banking, cette dernière fermait les yeux quant à ses opérations de transfert d'argent dans le paradis fiscal d'Antigua comme le note ce papier publié par la Tribune. Bref, rien n'a changé ! Les Vampires sont toujours aux manettes malgré les promesses de nos politiciens en toc. Depuis 2008, les citoyens se rendent compte combien le monde de la finance est trouble, combien il utilise le mensonge pour capter les économies afin de les jouer ensuite au grand casino que sont les marchés et combien il en appelle aux gouvernements quand il s'agit de sauver les fesses de ses actionnaires, de ses conseils d'administration et les bonus de ses cadres imbus d'eux-mêmes, incompétents et prétentieux... Pour l'instant la profondeur du désastre est encore inconnue et devrait inquiéter au plus haut point la jeunesse qui regarde son avenir s'enfoncer dans les méandres du néant...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire