Fidèle à son habitude, notre "omniprésident aux talonnettes qui dévissent" n'a rien trouvé de mieux que de stigmatiser à nouveau la société française. Plus particulièrement les profs et plus généralement l'ensemble des fonctionnaires. En effet, alors que le personnel de l'Education nationale se retrouvait dans des manifestations partout en France pour dénoncer la cure d'austérité et les suppressions de postes visant leur ministère comme le souligne cet article publié par le Télégramme, Nicolas Sarkozy en avait manifestement rien à foutre. Pire, il a donné sa priorité aux employés du secteur privé. En déplacement dans une entreprise de l'Oise, il s'est permis la sortie suivante : "mon devoir de chef de l'état, c'est d'abord de penser aux ouvriers, aux salariés et aux cadres, qui sont lancés dans la compétition internationale, et qui ont besoin du soutien de l'Etat. Plus que de penser à ceux qui ont un travail difficile, mais qui ont un statut qui les protège"... Autrement dit, les profs n'ont qu'à fermer leur g... car ils ne peuvent pas se faire virer. Sauf que Nicolas Sarkozy feint d'ignorer que ceux qui sont dans la mondialisation n'ont rien demandé à personne. C'est bien l'une des conséquences de la politique ultra-libérale appliquée par l'Union Européenne et par le gouvernement de la France. Venir aujourd'hui prendre la défense du petit ouvrier contre le petit prof ne manquera certainement pas de faire "se tordre de rire" ceux qui sont restés sur le carreau de Gandrange par exemple. En attendant qu'il ouvre - enfin - les yeux, les profs ont tout simplement raison de lui rappeler que les élèves d'aujourd'hui sont ceux qui affronteront le monde demain...
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