Où en sont réellement les banques françaises ? Rumeurs, démentis, propagande, mensonges, secrets,... Autant de termes appropriés normalement pour la télé réalité se retrouvent de plus en plus souvent au coeur de nos discussions sur le système bancaire. Qu'en est-il vraiment ? Doit-on faire confiance aux organes officiels gouvernementaux pour qui tout va bien et tout est sous contrôle ou aux spécialistes économiques qui nous annoncent leur faillite pour demain ? Petit tour d'horizon des éléments nous permettant de nous faire notre propre appréciation. Les banques françaises sont au coeur de toutes les spéculations. Les investisseurs estiment qu'elles ne disposent pas d'assez d'argent pour faire face à un défaut de la Grèce et des autres pays en souffrance. Du coup, elles taillent à fond dans leurs bilans de façon à présenter des données plus "rassurantes" comme le souligne cet article publié par les Echos. Sauf que pour certains, ces mesures ne sont que du rafistolage qui ne changent rien à la donne. Les banques françaises sont virtuellement en faillite. C'est ainsi que s'exprime le trader Marc Fiorentino. Revenant sur ce "lundi noir" et la dégradation des notes bancaires par l'agence Moody's, il nous informe que la BNP ne vaut plus que 30 milliards d'euros, la Société Générale et le Crédit Agricole à peine plus de 10 milliards. Une misère d'après lui... Habitué de tous les médias, il n'en finit plus de nous annoncer de bien mauvaises nouvelles à l'image de ses déclarations sur le plateau du Grand Journal. "Si Madame Pécresse dit que l'Etat ne sauvera pas les banques, moi je retire mon argent...". Ambiance... Pour savoir ce qui en est vraiment, il suffit de se pencher dans le rapport officiel de la Banque des Règlements Internationaux (BRI), la banque chargée de tenir à jour les échanges interbancaires. A la page 102, on apprend que les banques françaises sont exposées à hauteur de 65 milliards de dollars en Grèce, 56 milliards de dollars en Irlande, 32 milliards de dollars au Portugal, 175 milliards de dollars en Espagne et 472 milliards de dollars en Italie soit un total de 801 milliards de dollars (583 milliards d'euros). A mettre en parallèle avec les 50 milliards de capitalisation. Vous avez dit problème ? Il y en a une qui commence à connaître de sérieux problèmes. Il s'agit de la banque grecque ATEbank comme le révèle cette dépêche Reuters reprise dans la Figaro. Elle est victime du "bankrun" grec (les gens sortent leurs épargnes de cette banque). Quant aux risques de voir l'état grec faire faillite, il faut savoir que les taux d'intérêts demandés aux Grecs pour leur prêter de l'argent atteignent des sommets. Comme le note le site Bloomberg, si la Grèce emprunte sur un an elle doit payer un intérêt de 142% ; sur deux ans un intérêt de 75% et sur dix ans un intérêt de 26%. Qui peut croire un instant qu'avec de telles conditions le pays va pouvoir s'en sortir ? Personne à part ceux qui veulent nous imposer par tous les moyens une Europe fédérale dont personne ne veut... A la lumière de tous ces éléments, il apparaît que nous faisons bien de retirer en début de mois l'argent disponible sur notre compte... Chaud devant...
"Les banques françaises sont très solides" par LEXPRESS
BLACK MONDAY BANCAIRE par Allofinancetv
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