lundi 12 septembre 2011

Rinçage ou essorage...

Amis lecteurs, on dirait bien que cela sent de plus en plus le sapin pour nos banques. Comme le révèle cet article publié par le Figaro, l'agence de notation Moody's a décidé de "sévir" à nouveau sur leurs notes. En d'autres termes, Moody's a de plus en plus de mal à croire à leur viabilité en l'état. La raison : elles ne semblent pas disposer des fonds suffisants pour répondre à une faillite prévisible de la Grèce. De plus leur propre capitalisation fond comme neige au soleil depuis le début de l'été. Imaginez qu'il y a peu encore, l'action BNP cotait 90 euros (elle n'en vaut plus que 29 aujourd'hui...!). Quant à l'action Société Générale, c'est la cata,... c'est la catastrophe ! Après avoir été valorisée à plus de 160 euros par action, elle n'en vaut plus que 17. Bref, vous l'avez compris ! C'est sauve qui peut... Si vous aussi vous êtes concernés par l'essorage en cours, vous avez la possibilité de suivre la "gangrène" qui se propage sur cette page spéciale publiée par le Nouvel Obs. Cela va faire mal dans les épargnes de nos concitoyens. Imaginez des décotes de près de 80% pour certaines catégories d'actifs. Quant aux éventuels emprunteurs qui voudraient passer par l'une de ces banques, il va falloir faire preuve d'un dossier béton. Vu leurs problèmes, elles vont sans aucun doute fermer le robinet du crédit pour les particuliers comme pour les entreprises. Mais ne nous inquiétons pas outre-mesure, nos politiciens trouveront bien le moyen de refaire nos poches pour les recapitaliser comme le souhaite la nouvelle patronne du FMI, Christine Lagarde... Ou pour les nationaliser comme le désire le trader Marc Fiorentino qui déclare : "Il faut nationaliser les banques pendant trois ou quatre ans. Il n'y a pas d'autres solutions. Et il faut leur interdire les activités de marché. Il n'y a pas de raisons pour que les banques spéculent. Elles sont là pour encaisser des dépôts et distribuer du crédit. La spéculation doit être réservée aux hedge fund...". Une chose est certaine pour nous : que l'on soit contribuable ou client, recapitalisation ou nationalisation reviendra à allumer le programme rinçage ou essorage...

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