mercredi 28 septembre 2011

Bras de fer...

Dans ce bas monde en train de s'effondrer sous nos yeux, les travailleurs sont désormais obligés de mettre leur santé en danger pour tenter de s'opposer aux délocalisations les menaçant. C'est d'ailleurs ce qui se passe dans la multinationale du ciment Lafarge depuis une semaine. Comme le souligne cet article publié par le Figaro, une dizaine de salariés craignant pour leur avenir ont décidé d'installer un campement et de se mettre en grève de la faim devant le siège social de la compagnie. "Le site de Frangey, vieux de plus de 80 ans et qui emploie 74 salariés, doit progressivement fermer ses portes l'an prochain pour une fermeture définitive en avril 2013. Lafarge justifie sa décision par un marché local qui se réduit, une surcapacité de 40% et une incapacité du site à produire le ciment qui correspond aux nouvelles normes internationales". On verserait bien une larme avec la direction du cimentier si notre placard à archives ne nous interpellait pas. Qu'y trouve t-on ? Un post mis en ligne en octobre dernier nous informant que la multinationale française versait des "pots-de-vin" aux sénateurs américains les plus enclins à ne pas modifier les lois environnementales du pays (voir par ailleurs). Il paraît qu'on appelle cela du lobbying. En d'autres termes, que tu sois en France ou à l'étranger, tu auras avec Lafarge le choix d'être soit viré, soit malade... Une bien "belle" politique salariale assurément...

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