En route pour la récession...

Sans croissance, point de salut... Alors que tous les pays de la Zone euro mettent en place des plans d'austérité destinés à réduire leur endettement, la sentence ne s'est pas faite attendre. On assiste partout à un ralentissement brutal de l'économie. Les marchés ne s'en accommodent d'ailleurs pas en dévissant depuis l'ouverture comme le note cette dépêche AFP. Il faut dire qu'ils n'ont rien pour être optimistes tant les mauvaises nouvelles se succèdent. Ainsi, on apprend que l'activité industrielle en France vient de subir une nouvelle dégringolade comme nous l'enseigne cette dépêche Reuters reprise par le Figaro. "La croissance de l'activité du secteur privé en France est tombée en septembre à son plus bas niveau depuis le début de la reprise en 2009". Sauf que pour notre part nous n'avons jamais vu de "reprise". Autant dire que nous retombons tout doucement dans la tourmente de 2009 et sa cohorte de plans sociaux et de fermetures d'usines. Mais ne nous lamentons pas plus que nécessaire. Ce n'est pas mieux chez les autres. Y compris chez nos voisins allemands sans cesse loués par nos politiciens de pacotille. Comme le résume cet entrefilet publié par le Figaro, le secteur privé allemand est au plus bas. "La reprise de l'activité du secteur privé en Allemagne n'est pas loin de chanceler, avec la croissance manufacturière et celles des services qui sont toutes les deux proches de la stagnation". On se résume donc : ça va mal en France et en Allemagne. Et dans le reste de la Zone euro ? Pas mieux ! Pour la première fois depuis deux ans, le secteur des services de la Zone euro est retombé en contraction comme le révèle cette dépêche de l'agence de presse Reuters. Autant préciser qu'à la lumière de tous ces chiffres, on comprend mieux la décision du FMI de revoir à la baisse les prévisions de croissance pour la France. N'en déplaise à Madame Valérie Pécresse comme le rapporte le site Boursier.com. Bref, vous l'avez compris : la voie vers une nouvelle récession est déjà toute balisée. Seul nos gouvernants ne souhaitent pas la voir et continuent de nous embobiner avec une croissance qui n'aura de croissance que le nom. Plus que jamais, il est temps de changer et de regarder ce que disent d'autres intervenants. Parmi eux : François Asselineau, le patron de l'UPR. Interviewé par la radio Tropique FM en début de semaine, on a réellement l'impression que son discours épouse en tout point la réalité que nous décrivons tous les jours sur ce blog. Un discours de vérité en tout point opposable à celui de notre ministre du Budget pour qui tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ou presque. En tant que contribuables citoyens, nous préférons de loin une vérité même difficile à entendre que des mensonges à l'eau de rose destinés à mieux nous faire passer la pilule le moment venu...

Bourdin 2012 : Valérie Pécresse par BFMTV

Intervention du 19 septembre 2011 de Francois... par UPR-TVBlogger