mercredi 21 septembre 2011

Mannequin d'un jour...

"Il suffira d'un signe"... chantait Jean-Jacques Goldman dans les années 80. Il ne pensait pas si bien dire tant la communication d'aujourd'hui est basée sur des signes. Un signe tel qu'un crocodile cousu sur le pull over d'un "mass murder" (tueur de masse). Souvenez-vous : Anders Behring Breivik, le tueur d'Oslo, l'homme qui fit un carnage parmi ses compatriotes au mois de juillet dernier. Une attitude sereine. Presque juvénile. En tant que véritable psychopathe accompli, il apparaît fier du boulot réalisé. Il pourrait même inspirer confiance dans ses vêtements Lacoste. Sauf que la marque n'est évidemment pas en adéquation avec cet "encombrant client". Au point d'avoir contacté la police norvégienne afin qu'elle presse l'inculpé de ne plus porter ses vêtements comme nous l'enseigne cet article publié par le site Slate.fr. Incroyable revers de la médaille pour toutes ces sociétés mondialistes. Elles ne pensent qu'à faire connaître leur nom, leur logo et leurs produits à travers tous les pays du monde sans pour autant se reconnaître une once de responsabilité quand un drame survient. Pourtant, comme en témoigne ce reportage programmé par la chaîne M6, la marque Lacoste agit comme un marqueur social et influence donc le comportement de ses consommateurs... En d'autres termes, si Anders Behring Breivik est devenu celui qu'il est, c'est aussi la faute de ses influences. Le crocodile en faisant partie... De mannequin d'un jour, il est devenu un mannequin de toujours...


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2 commentaires:

  1. On est bien d'accord. La force de la publicité est telle qu'une personne un peu fragile psychologiquement peut perdre tous ses repères pour avoir la joie de consommer.

    C'est dire le chemin qu'il reste à parcourir pour arriver à une société apaisée...

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