jeudi 1 septembre 2011

Calcio et liga... même combat...

La débâcle financière sévit de partout ! Y compris dans des secteurs économiques plus "originaux"... Le football par exemple ! Il est vrai que les gens ayant perdu leur job n'ont plus le coeur, ni les moyens de supporter leur équipe favorite. De quoi donner des sueurs froides à tous les directeurs financiers de clubs. Pour certains, il est déjà trop tard à l'image des clubs de Strasbourg et de Grenoble mis en faillite en France (voir par ailleurs), pour d'autres c'est en instance comme ce qui se passe en Espagne (voir par ailleurs), pour la majorité c'est pour bientôt... A l'image des dernières nouvelles venant d'Italie. Comme on le sait, le football est devenu l'opium du peuple dans ce pays. Or, les "danseuses" du calcio ont imité leurs alter ego espagnols. Ils ont voté la grève comme nous en informe cet article publié par So Foot. Mamamia é perqué ? C'est quoi la raison ? Aucune ou presque. Nous ne sommes pas certains que ces attitudes de "maîtresses entretenues" plaisent très longtemps à ce qui reste comme public venant aux stades. D'ailleurs, les slogans hostiles foisonnent partout à travers la "botte" dont les plus emblématiques sont : "Pour faire la grève, il faudrait d'abord travailler" ou encore "Arrêtons de supporter des couillons avec des millions"... Pour couronner le tout, les amis de Papounet s'en sont mêlés en trouvant que les footballeurs italiens ne payaient pas assez d'impôts comme le note cette dépêche Reuters reprise par les Echos. "Roberto Calderolli, membre de haut rang de la Ligue du Nord, souhaite que les sportifs professionnels participent eux aussi, et doublement, à l'effort de rigueur". Voilà qui ne va pas arranger leurs affaires. Ni les nôtres : la grève nous empêche de regarder "leur Estelle Denis" locale, la plantureuse Marika. Bref, nous sommes en train d'assister aux premiers craquements d'une bulle toujours plus énorme. Et ce n'est pas des Qataris, des Indiens, des Chinois, des mafiosi et autres fortunés du monde qui pourront y changer quoi que ce soit... Entre se nourrir ou aller au stade, le choix du "supporter-client" est prévisible...


Marika Fruscio : chroniqueuse football Italie par ParlonsTVBlogger

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