Les roues dans l'eau...

Branle bas de combat à Bangkok ! Ce n'est pas le dernier titre de la collection SAS mais bien ce qui se passe en ce moment même dans la capitale thaïlandaise. Alors que les habitants fuient par milliers leurs habitations, l'eau continue de monter inexorablement. Y compris dans le quartier historique... Du coup, le pays tout entier est à l'arrêt comme le reconnaît cet article publié par le site Courrier International. "Dans la capitale, l'avancée des eaux, désormais inéluctable, a contraint les habitants à se mettre à l'abri. Les inondations ont déjà fait 400 morts et des milliards d'euros de dégâts. La paralysie menace les industries automobile, informatique et agroalimentaire bien au delà des frontières du pays". Autant dire que la reprise n'est pas pour demain. La mondialisation a entraîné des délocalisations en série dans le sud-est asiatique. Or cette partie du monde est soumise à de bien trop nombreux soubresauts (catastrophes diraient d'autres...). De quoi mettre en péril la sécurité économique de certains pays. "Les Etats et les multinationales ne devraient plus se laisser prendre au dépourvu par les catastrophes naturelles. Les conséquences de ces phénomènes se sont elles aussi mondialisées. Car le manque d'anticipation et de prévention des risques menace d'avoir des conséquences sur les relations avec les autres pays, et pas seulement dans le domaine commercial". D'ailleurs la Thaïlande risque d'être le premier pays à connaître un "coup d'état climatique" comme nous l'apprend ce papier publié par le Figaro. "Le chef du gouvernement n'est plus obéie. Le pays pourrait confier son destin à l'armée"... Il faut préciser que pour les adeptes du changement climatique, la ville de Bangkok aura disparu sous les eaux dans les vingt prochaines années. D'ici là, nous vous soumettons ce reportage photographique qui révèle bien l'ampleur de ce que vivent les Thaïs. Un désastre...

Thaïlande : les inondations accentuées par les... par euronews-fr

Lire La Suite... RésuméBlogger

Bras de fer...

Dans ce bas monde en train de s'effondrer sous nos yeux, les travailleurs sont désormais obligés de mettre leur santé en danger pour tenter de s'opposer aux délocalisations les menaçant. C'est d'ailleurs ce qui se passe dans la multinationale du ciment Lafarge depuis une semaine. Comme le souligne cet article publié par le Figaro, une dizaine de salariés craignant pour leur avenir ont décidé d'installer un campement et de se mettre en grève de la faim devant le siège social de la compagnie. "Le site de Frangey, vieux de plus de 80 ans et qui emploie 74 salariés, doit progressivement fermer ses portes l'an prochain pour une fermeture définitive en avril 2013. Lafarge justifie sa décision par un marché local qui se réduit, une surcapacité de 40% et une incapacité du site à produire le ciment qui correspond aux nouvelles normes internationales". On verserait bien une larme avec la direction du cimentier si notre placard à archives ne nous interpellait pas. Qu'y trouve t-on ? Un post mis en ligne en octobre dernier nous informant que la multinationale française versait des "pots-de-vin" aux sénateurs américains les plus enclins à ne pas modifier les lois environnementales du pays (voir par ailleurs). Il paraît qu'on appelle cela du lobbying. En d'autres termes, que tu sois en France ou à l'étranger, tu auras avec Lafarge le choix d'être soit viré, soit malade... Une bien "belle" politique salariale assurément...

Lire La Suite... RésuméBlogger

Un geste pour Haïti...

Alors que Haïti ne s'est toujours pas remis du terrible tremblement de terre de 2010, la population est soudée derrière "Tet Kal" (tête chauve en créole). Le nouveau président de la République, Michel Martelly, tout juste intronisé depuis une quinzaine de jours comme le rappelle ce papier publié par le Monde, va en effet avoir du pain sur la planche pour sortir son pays de la pauvreté dans lequel il se débat depuis des décennies et qui s'est encore accrue depuis le séisme. Nous pouvons lui donner une piste : faire cesser le dumping social pratiqué en Haïti par les multinationales américaines. En effet, on apprend dans ce papier publié par le site d'informations Haïti Liberté que les Etats-Unis ont tout fait pour éviter de voir le salaire minimum haïtien augmenter. C'est un câble transmis par Wikileaks qui révèle cette hallucinante information. "Les propriétaires d'usines mandatées par Fruit of the Loom, Hanes et Levi's ont travaillé en étroite collaboration avec l'ambassade des Etats-Unis, lorsqu'ils se sont agressivement positionnés pour bloquer une augmentation du salaire minimum pour les travailleurs haïtiens de la zone d'assemblage, les moins bien rémunérés de l'hémisphère". Bref, derrière des discours dégoulinant d'angélisme, les USA ont décidé de se payer toute la planète et de mettre en esclavage tous ceux qui ne peuvent pas résister. Et pourtant, les travailleurs ne demandaient que 5 dollars par jour. De quoi donner des crises d'urticaire à tous ces néolibéraux qui souffrent de voir le bénéfice des actionnaires diminuer. "Le chef adjoint de la Mission, David E. Lindwall, a dit que le minimum de cinq dollars par jour ne tient pas compte de la réalité économique et qu'il s'agit d'une mesure populiste pour plaire aux masses de chômeurs et de travailleurs sous payés". Il a donc fallu deux ans pour que les Haïtiens arrivent à leurs fins. Quant à tous ces chanteurs qui se sont mobilisés suite au tremblement de terre pour sortir un single, ils auraient aussi bien fait de faire comme nous et de boycotter désormais ces marques qui ne respectent même plus la dignité humaine...

Un geste pour Haïti, une chanson pour collecter... par liberation

Lire La Suite... RésuméBlogger

Rien de nouveau depuis 9 ans...

Jamais l'histoire nous a autant renseigné sur notre présent. Souvenez-vous : il y a neuf ans le journaliste Denis Robert réalisait un documentaire choc dans lequel il montrait comment le capitalisme financier se sert d'outils comme la chambre de compensation Clearstream pour fermer des usines. C'est d'ailleurs ce qui s'est passé en Lorraine avec les usines Daewoo au début du siècle. Il nous révèle aussi comment le Luxembourg, pourtant état appartenant à l'Union Européenne fermerait les yeux sur ces pratiques, quitte même à les encourager. Bref, le simple bon sens suffit à comprendre qu'un contrôle effectif des entités financières à l'échelle internationale est impossible. Du coup, c'est l'impunité totale. Il est certain que cette enquête a fait des vagues à sa sortie mais le soufflet a fini par retomber. Permettant aux pratiques frauduleuses de se perpétuer, de s'adapter et de se perfectionner...

Lire La Suite... RésuméBlogger

Innovation...

Comme on le sait tous, l'énergie (et plus particulièrement le pétrole) en abondance et pas chère, c'est terminé ! Du coup, le monde entier se met à la recherche d'énergie de remplacement. D'après ce reportage diffusé sur les antennes de TF1, il semblerait qu'une solution puisse venir d'Espagne assisté de chercheurs français. On y apprend que l'on peut faire du pétrole en recyclant nos rejets de CO2 qui permettront de nourrir des algues vertes. Une fois filtrées, celles-ci seront transformées en pétrole. Une vraie innovation ! Ce pétrole bleu est de qualité identique au pétrole saoudien (sans soufre, ni métaux lourds). De plus, l'idée de récupérer du CO2 émis par des usines polluantes (comme les cimenteries) est judicieuse. Le seul point noir est l'espace. N'oublions pas qu'il faut de le place pour assurer une telle production : 125.000 hectares pour pouvoir produire ne serait-ce que 2% de nos besoins. Pas si simple...Enfin, il ne faut pas omettre le fait que les monarchies du Golfe ne doivent pas voir ce procédé d'un bon oeil (c'est une partie de la rente qui s'envole !). Il n'en demeure pas moins que ce projet a l'air très sympathique afin de nous rendre un peu d'indépendance énergétique. Couplé à l'innovation technique sur les voitures, cela ne peut que aider à nous défaire de l'emprise des pays de l'OPEP. Autant dire une bonne nouvelle...

Lire La Suite... RésuméBlogger

Les dessous de la crise mondiale...(MAJ)

Pour appréhender au mieux le krach final qui se prépare, rien de mieux que de se remémorer d'où l'on vient. C'est ce qu'a fait la chaîne de télévision canadienne Radio Canada. Pour la première fois, un documentaire présente les dessous de la crise économique à l'échelle mondiale. A regarder avec attention ! On y analyse comment la crise a pris naissance aux Etats-Unis avant de se transmettre au monde entier, paralysant les économies et bouleversant les idéologies. Au Canada, des entreprises et des usines ferment leurs portes privant de leur emploi une multitude de travailleurs qualifiés. Aux Etats-Unis des milliers de familles sont jetées à la rue... On y apprend donc que tous les ministres des Finances des pays développés ont appliqué les mêmes instructions de dérèglementation, à savoir l'abolition des lois existantes. Toutes les pratiques bancaires condamnées depuis des siècles comme escroqueries, sont devenues légales. Les hommes politiques sont bien tout aussi coupables que les financiers qui n'ont eux aucune morale. Bref, les libéraux sont des margoulins cherchant à se dédouaner en justifiant leur innocence par l'absence de lois qu'ils auront préalablement fait disparaître au nom de l'efficience du marché sans entraves...

   A video from BlueMan on    

Lire La Suite... RésuméBlogger

Les dessous de la crise mondiale...Part. II...(MAJ)

Hier nous vous avons présenté le premier volet du documentaire édifiant réalisé par la télévision canadienne sur la crise financière de 2008 (voir par ailleurs). Voici la seconde partie de ce reportage qui dévoile les dessous de la crise économique à l'échelle mondiale. Il aborde le tsunami qui a balayé le monde. "A New York, la faillite de la banque Lehman Brothers provoque une panique sans précédent dans les milieux politique et financier. Derrière les portes closes, les leaders de la planète tentent de sauver l'économie mondiale et de contenir la contagion". En résumé et en un mot : admirable...

Lire La Suite... RésuméBlogger

Sortie de route...

Les Espagnols n'en reviennent toujours pas. Déjà mal en point à cause de tous ces appartements qu'ils ont sur les bras, ils viennent d'apprendre que l'usine Yamaha située près de Barcelone allait fermer comme le révèle ce papier publié par le Courrier Picard. Bilan : 417 licenciements ! Elle se délocalise en France (pour une fois !) où elle va rationaliser sa production avec l'usine de Saint Quentin. Elle même en surcapacité de production. Bref, le marché de la moto est en train de se casser la g... Ca en dit long sur la reprise qu'on nous vend à longueur de journée...

face a la mort
envoyé par kartoy. - L'info internationale vidéo.

Lire La Suite... RésuméBlogger

Relocalisation...

Enfin une bonne nouvelle dans ce marasme économique ambiant. Comme le souligne cette dépêche de l'agence de presse Novopress, on commence à voir apparaître des entreprises qui cherchent à relocaliser leurs productions en France. Malheureusement, elles sont encore peu nombreuses ce qui ne permet pas encore de favoriser l'emploi hexagonal. Mais peut-être est-ce un signe que les délocalisations commencent à atteindre leurs limites. Y compris dans les esprits des chefs d'entreprise. Il est d'ailleurs à noter que la hausse du prix du pétrole sera nettement plus efficace pour encourager les relocalisations que n'importe laquelle des politiques

Lire La Suite... RésuméBlogger

Chômage partiel...

La prime à la casse se termine seulement dans un mois et déjà les premières conséquences négatives apparaissent. Le premier constructeur à annoncer des mesures est le groupe Renault. Comme le souligne cet article publié par le quotidien le Monde, le constructeur a décidé d'avoir recours au chômage partiel en 2011, voire de compresser à nouveau les effectifs. Ainsi, il y aura plus de quatre mois de chômage partiel l'an prochain pour les ouvriers de Sandouville. L'annonce a été faite en interne par la direction pour ce site qui ne fabrique plus que deux modèles : l'Espace et la Laguna. A cette mesure pourrait s'ajouter un nouveau plan de départ deux ans seulement après celui qui avait touché près de 5.000 personnes (dont 900 licenciements). Parions que les autres constructeurs devraient faire le même genre d'annonces dans les semaines qui viennent. Mais n'oublions pas que pour notre gouvernement, la crise est passée...

Renault annonce du chômage partiel
envoyé par BFMTV. - L'info video en direct.

Lire La Suite... RésuméBlogger

Délocalisation dangereuse...

Alors que Chinois et Américains continuent de s'envoyer des noms d'oiseaux à distance sur la revalorisation du yuan, alors que nous sommes en pleine guerre monétaire où tout le monde y va de ses mesures protectionnistes, on apprend dans cet entrefilet publié par le site Bloomberg que les pièces et métaux rares conditionnant le système de défense américain sont désormais produits intégralement en Chine. Incroyable : les multinationales américaines Magnequench Inc. et Molycorp Inc. ont délocalisé leurs unités de production dans ce pays cet été. C'est un fait que le capitalisme sauvage ne s'encombre pas de considérations géostratégiques. Pour le meilleur ou pour le pire...

Lire La Suite... RésuméBlogger

Le thé quitte la France...

Il n'y aura plus de thé fabriqué en France. C'est la conséquence de la décision du géant néerlandais de l'agroalimentaire Unilever de fermer son usine située à Gémenos qui produisait les sachets de thé Lipton et Elephant. Comme nous le révèle cet article de la Tribune, ce site situé près de Marseille existait depuis les années 30 et employait 182 salariés. "L'entreprise justifie ses intentions par les difficultés structurelles d'Unilever sur le marché du thé et de l'infusion en Europe de l'Ouest". Comme quoi les délocalisations touchent vraiment tous les secteurs même celui du thé...

Fralib : 182 postes supprimés (Gémenos)
envoyé par LCM. - L'actualité du moment en vidéo.

Lire La Suite... RésuméBlogger

Le grand gâchis des logements vides...

Au moment où la pénurie de logements n'a jamais été aussi forte en France, on apprend qu'il y a des milliers de logements sociaux vides actuellement en France. Comme nous le montre cet article de l'Express, un document du ministère de l'Ecologie pointe l'existence de milliers d'appartements vides dans certaines villes, notamment celles les plus touchées par le chômage. Par exemple, la commune de Hombourg-Haut en Moselle affiche un taux de 16,3% d'HLM inoccupés. Dans les villes où la demande est relativement faible, les logements vides résultent du "départ d'une grande entreprise ou d'une usine, de la fermeture d'une administration, de la délocalisation d'un régiment". Comme quoi la politique de la ville menée depuis plus de vingt ans l'a été en dépit du bon sens. Heureusement que les contribuables sont là pour financer ces aberrations...

Des milliers de logements HLM sont vides
envoyé par BFMTV. - L'info internationale vidéo.

Lire La Suite... RésuméBlogger

Délocalisation programmée...

Cette nouvelle risque de faire la une de vos journaux dans les semaines qui viennent et provoquer une fois de plus la colère de "l'agité de l'Elysée". Comme le soutient cet article publié dans la Tribune et repris dans le Figaro, le constructeur automobile PSA a décidé de délocaliser la production de la remplaçante de la C6 en Chine. "Le quotidien économique, qui cite des sources internes, ajoute que le futur haut de gamme de la marque aux chevrons sera d'ailleurs largement développé par le centre technique du groupe à Shangaï, qui doit plus que doubler ses effectifs à un millier de personnes d'ici 2012-2013". Voilà le style d'information qui va plaire à n'en pas douter au 6.500 ouvriers qui travaille dans l'usine Citroën de Rennes. Je suis impatient d'entendre notre "motodidacte" ministre de l'Industrie, Christian Estrosi sur ce sujet et souvenons nous de ce qu'il disait à l'occasion du projet de délocalisation de la Clio de Renault en Turquie. Sera t-il aussi loquace que ses prises de position estivales sur la sécurité ?

Quand Estrosi s'enflamme sous les yeux offusqués de Lagarde
envoyé par zap-tele. - L'info internationale vidéo.

Lire La Suite... RésuméBlogger

Quand la ferme s'installe à l'usine...

La crise sévissant aux Etats-Unis apporte quotidiennement son lot de mauvaises nouvelles. Mais parfois elle permet de développer des concepts qui n'auraient jamais pu voir le jour. Notamment en ce qui concerne les friches industrielles. Ainsi, comme le note cet article publié sur le site Alter Echos, plusieurs usines abandonnées ont été reconverties en ferme d'agriculture urbaine. L'objectif de ces fermes : produire des aliments sains à proximité des villes et de manière auto-suffisante tout en créant des emplois. C'est à Milwaukee au bord du lac Michigan que cela se passe. "L'ancienne usine est devenue un véritable écosystème en quasi autosuffisance. Poissons et plantes prospèrent côte à côte, ou plutôt les unes au dessus des autres. Sur près de 11.000 m², des milliers de perches jaunes et de tilapias se reproduisent dans des cuves de 40.000 litres". Le tout sans pesticide, sans herbicide et l'usage de très peu d'énergies fossiles. Comme quoi, l'homme peut à tout moment modifier son comportement et ne plus être un consommateur passif. Reste à savoir si un champignon ou un insecte ne va pas finir par s'installer au milieu de ce "bel ensemble" et ruiner le côté écologique du projet...

Etats-Unis : l'aquaculture investit les usines abandonnées from Alter-Echos on Vimeo.

Lire La Suite... RésuméBlogger

Economies d'énergie à la chinoise...

Les Chinois ne font pas les choses dans la demi-mesure quand ils parlent d'économies d'énergie. C'est tout ou rien (souvenons-nous de la pollution ambiante régnant à Pékin lors des JO de 2008). Comme le souligne cet article publié sur le site Aujourd'hui la Chine, le gouvernement a décidé de fermer 2.000 usines parmi les plus consommatrices d'énergie. "Le Ministère de l'Industrie et des Technologies de l'Information a publié dimanche une liste de 2087 aciéries, cimenteries et autres usines grandes consommatrices d'électricité, qui devront être fermées au plus tard le 30 septembre. Cette décision fait suite à une déclaration de Wen Jiabao, qui avait déclaré début juillet vouloir utiliser une "main de fer" pour rendre le pays plus efficace au niveau de l'énergie". Et dire que certaines d'entre-elles emploient jusqu'à 6.000 personnes. Dis papa, ça existe les syndicats en Chine ? Je n'ose imaginer la réaction de Bernard Thibault si cela avait été décidé en Europe...

Lire La Suite... RésuméBlogger

Du lard ou du cochon...?

Vous aimez le jambon ? Oui ? Apparemment Alexander Lebedev aussi si on en croit ce papier totalement délirant de Paul Abelsky et d'Alex Nicholson publié dans le quotidien Bloomberg. Le journal rapporte comment : "le millionnaire russe Alexander Lebedev, patron de la National Reserve Bank, a été obligé de saisir le bien gagé avec le prêt de 3,5 millions de roubles d'un client à court de cash : 40.450 cochons"... Du coup, les banques acceptent tout ce qui peut être revendu, y compris la lingerie fine des usines en faillite, ou bien deviennent actionnaires des sociétés qui leur doivent de l'argent afin de sauver ce qui peut l'être ! Comme quoi, Poutine sait parler aux banquiers russes ce qui nous change de ce qui se passe ici-bas...

Lire La Suite... RésuméBlogger

Economies d'échelle...

La crise accélère les délocalisations. On l'avait déjà vu avec le groupe Electrolux qui avait décidé de fermer une usine dans l'Iowa et de la délocaliser au Mexique (voir par ailleurs). Il faut croire que cela n'a pas suffit aux actionnaires puisque le groupe a annoncé deux autres fermetures comme nous l'enseigne cet article du site Industryweek. Malgré un bénéfice en forte hausse, Electrolux a décidé de fermer une deuxième usine aux USA et une troisième en Espagne. Tout va bien. Le groupe gagne de l'argent parce qu'il fabrique dans le tiers monde et vend dans les pays riches... CQFD

Lire La Suite... RésuméBlogger

Délocalisation mexicaine...

C'est tellement la "reprise" que le géant de l'électronique Electrolux a annoncé qu'il allait fermer son usine dans l'Iowa en 2011 et supprimer 850 emplois qui seront "déplacés" au Mexique comme nous en informe cet article du quotidien Omaha World Herald... Bravo ! La délocalisation continue !

Lire La Suite... RésuméBlogger

Le pneumatique est toujours à l'arrêt...

La "reprise" n'a toujours pas touché les pneumatiques si on s'en réfère à la presse néo-zélandaise. Comme nous en informe cet article du New Zealand Herald, le géant des pneumatiques Bridgestone va fermer simultanément deux usines : son usine de Christchurch en Nouvelle Zélande où il vire 275 personnes, et celle d'Adelaide en Australie où 600 personnes seront remerciées. Cela fait presque 900 personnes qui vont venir rejoindre la cohorte des chômeurs mondiaux. Visiblement le pneu n'a pas recommencé à rouler...

Lire La Suite... RésuméBlogger