mercredi 11 mai 2011

Société à deux vitesses...

Mais dans quelle société vivons-nous ? Jamais celle-ci n'a paru aussi fracturée entre ceux qui ont de l'argent et ceux qui n'ont rien. Au point que les disparités deviennent tout simplement insupportables. Evidemment cette situation n'est pas propre à la France mais elle est générale dans tous les pays de l'Union Européenne. Prenons l'exemple du Royaume Uni : on apprend dans ce papier publié par le site Sky News que les riches sont toujours plus riches. Ils ont même augmenté leurs richesses de 18% l'année dernière. Le nombre de milliardaires a même augmenté, passant de 53 personnes à 73. Précisons aussi que sur les 1.000 plus grosses fortunes anglaises, seules 108 appartiennent à des femmes. Comme quoi dans ce domaine aussi, la parité reste à faire. Toujours au rayon des bien lotis, il nous faut aussi parler des banquiers. Comme l'annonce désabusé cet article publié dans Libération, les Vampires français peuvent dire merci à Sarkozy. Nous apprenons en effet, que "la loi française a édulcoré la directive européenne qui vise à 'équilibrer' les rémunérations variables et fixes des banquiers". Pour une fois que la France ne transpose pas une directive venant de Bruxelles, cela touche les plus fortunés. A pleurer... De l'autre côté de l'échelle, il y a tous les crève la dalle et leur cortège de misère. Ceux de Belgique par exemple. Comme nous en informe ce papier publié par le site de la RTBF, la justice belge a osé condamner un homme à six mois de prison (avec sursis... quand même) parce qu'il avait "volé" des muffins périmés jetés dans la benne à ordures d'un supermarché. En effet, les aliments jetés continuent d'être la propriété des supermarchés. Incroyable justice belge qui dans le même temps ne trouve rien à redire à libérer l'ex femme du pédophile Marc Dutroux, pourtant condamnée à 30 ans de prison pour complicité de meurtres comme nous le narre cet article publié par Paris Match. Toujours au rayon des "horreurs", que dire de cette décision judiciaire allemande qui empêche désormais aux bénéficiaires des minimas sociaux d'avoir leur part de rêve en les interdisant de jouer au loto comme le révèle cette dépêche AFP reprise par la Tribune de Genève. Bref, tout cela montre bien une société qui n'en finit plus de faire le grand écart entre les plus nantis et les moins bien servis. Une société qui à force de se contorsionner dans tous les sens risque qu'une seule chose : celle de tomber. Et dans ce cas là ça ne serait que justice...




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