mardi 17 mai 2011

Et si nous défendions DSK...?

Une fois n'est pas coutume, nous allons tenter de prendre la défense de DSK. Et utiliser une argumentation qui donnerait consistance à la théorie du complot. Listons donc les évènements dont nous sommes surs : les Etats-Unis sont au plus mal. L'effondrement du dollar n'est plus qu'une question de temps. De plus, nous savons que toutes les guerres sont bonnes pour l'économie. Elles font tourner les machines, enrichissent les industriels, participent au contrôle démographique et donnent de la croissance économique pour les 30 ans qui suivent. Imaginons donc tout simplement que les Etats-Unis veuillent tout faire pour pouvoir mener la guerre. C'est un papier publié par le Wall Street Journal qui nous a incité à écrire ce post. Comme le révèle l'auteur, alors que Ben Laden est "mort" et que tout devrait plus ou moins s'apaiser sur le front du terrorisme, le gouvernement Obama est en plein lobbying pour faire reconduire une disposition anti-terroriste datant de 2001. D'après lui, les Etats-Unis sont toujours en guerre et demande au Congrès l'utilisation de l'armée contre les terroristes, à savoir Al Qaïda, les talibans et les forces associées. C'est quoi les forces associées ? Tout pays qui d'une manière ou d'une autre viendrait en aide à ses organisations ou plus généralement qui ne seraient pas en phase avec la doctrine américaine. D'après les opposants, ce projet de loi tel qu'il est rendrait la guerre constitutionnelle et donnerait au président Obama des pouvoirs sans contrôles sur les affaires privées et les dépenses publiques. Bref, "ce projet de loi permet aux Etats-Unis de déclarer la guerre à qui ils veulent à travers le monde sans qu'il y ait besoin d'ennemis clairement définis ou de frontières géographiques nettement limitées". Or pour faire la guerre, il faut de l'argent. Qui a de l'argent ? Le FMI notamment avec ses 2.850 tonnes d'or en stock comme le révèle Wikipedia. Le fait de faire tomber DSK dans un traquenard en jouant sur ses pulsions les plus bestiales a permis la nomination de John Lipsky à sa place. Or ce dernier est américain et c'est un ancien de la JP Morgan (la banque de la froide Blythe Masters chère à Pierre Jovanovic). Bref, tout cela nous interpelle d'autant plus que les Etats-Unis ont déjà pris des mesures pouvant leur permettre d'adopter la loi martiale à en croire ce papier détaillé publié sur le site les Moutons Enragés. Alors "chimpanzé en rut" ou "victime collatérale" ? Il nous tarde de l'entendre...

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