DSK tout juste débarqué du FMI, sa succession est d'ores et déjà ouverte. Parmi les prétendants au poste de Vampire des vampires, la très libérale Christine Lagarde, notre si "compétente" ministre de l'Economie et des Finances. Elle s'y voit déjà la dame tant elle a toujours prouvé son attachement aux Etats-Unis et à sa politique expansionniste. Elle a aussi le soutien de tout ce que l'Europe compte en politiques comme nous le révèle ce papier publié par le Télégramme. N'est-il pas beau de voir que pour un poste o combien politique, le PS et l'UMP sont mains dans la main pour la soutenir. Mais du rêve à la réalité, il va se passer encore un mois. Or Christine Lagarde n'en a pas fini avec ses ennuis judiciaires (elle aussi...). On lui reproche un abus de pouvoir. Elle se serait servie de son influence pour trancher au bénéfice de Bernard Tapie le litige qui l'opposait au Crédit Lyonnais, court-circuitant au passage la justice française. En cela, elle n'aurait fait que suivre les consignes de Sarkozy qui voulait renvoyer l'ascenseur à Tapie suite à son soutien aux présidentielles de 2007. Coût de cette intervention : 390 millions dont 45 millions d'euros au titre de préjudice moral à payer par nous les contribuables. Evidemment cette façon de faire n'a pas échappé à de nombreux observateurs et Christine Lagarde fut renvoyée devant la Cour de justice de la République (le tribunal qui juge les ministres en exercice). Or, on apprend dans ce papier publié par le quotidien 20 Minutes que les charges sont accablantes pour la ministre et deux de ses collaborateurs. De plus, les BRICS (autre nom des pays émergents pour Brésil, Russie, Inde, Chine et South Africa) sont vent debout contre cette nomination. Partant du principe que désormais le monde c'est eux, ils souhaitent voir à la tête du FMI une personnalité issue de leurs rangs comme le révèle cet article publié par le Quotidien du Peuple. Bref, comme on peut le voir, la candidature de Madame Lagarde n'est pas aussi évidente qu'on veut bien nous le faire croire. Du statut de favorite à celui d'élue, il n'y a qu'un pas mais dans le cas de Christine Lagarde, il semble être de géant...
Christine LAGARDE sur France 2 par Economie
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