jeudi 26 mai 2011

Protectorat...

Les Grecs ne pourront jamais rembourser leurs dettes. On le sait depuis maintenant plus d'un an mais c'est sans compter sur l'Union Européenne qui veut faire de ce pays un "protectorat". Incroyable renversement de l'Histoire quand on imagine que la Grèce est tout simplement le berceau de la démocratie. Bref, le pays n'a plus un rond et on va encore le saigner. Ainsi, il est demandé au gouvernement grec de réaliser pour plus de 50 milliards d'euros de privatisations. 50 milliards ! C'est le site Business Insider qui nous donne la liste de tout ce qui va être "volé" au peuple grec. Impressionnant ! Si vous voulez vous payer le stade olympique d'Athènes, c'est le moment ! Evidemment le peuple souffre et n'a pas fini de souffrir. De plus en plus de gens finissent dans la rue et sont obligés de s'alimenter dans les poubelles comme l'évoque cet article publié par le New York Times. Et pourtant, l'Union Européenne (dans sa grande bonté...) pousse à la roue pour accélérer la procédure et pour mettre ce pays souverain sous sa coupe. Ainsi, on apprend que le gouvernement Papandreou a décidé de privatiser en urgence (en d'autres termes brader) sa participation dans la compagnie de téléphone, dans sa banque postale, la société des eaux de Salonique et et ses participations dans les ports du Pirée et de Salonique comme le révèle ce papier publié par Challenges. Il faut dire qu'il y a le feu à la maison puisque selon le site Zerohedge, le trésor grec n'aurait plus que deux mois de trésorerie. Fin juillet, les fonctionnaires et les retraités ne seront plus payés. Evidemment tout ceux qui ont répondu aux sirènes des banquiers allemands vantant la dette grecque il y a seulement un an en sont pour leurs frais et vont faire le grand plongeon. Ils pourront dire merci à tous ces Vampires qui se sont foutus d'eux comme le montre cet article publié par Zerohedge. C'est certainement pour cette raison que la "démocrate" Zone euro a préconisé de mettre l'état grec sous protectorat. Comme nous l'enseigne cet entrefilet publié dans les Echos, "Jean-Claude Juncker plaide pour la création d'une agence indépendante du gouvernement grec chapeautant le programme de privatisations du pays". Le pire c'est que le gouvernement du vendu Papandreou a accepté ce deal comme le confirme cet article du Figaro. "En échange d'une nouvelle aide financière de l'Europe et du FMI couplée à un rééchelonnement a minima d'une partie de sa dette, la Grèce serait prête à confier les rênes de son programme de privatisations à des experts de l'Union Européenne". Bref, il s'agit ni plus ni moins que d'une prise de pouvoir supranationale avec suppression de la souveraineté du peuple de toute une nation. Tout cela pour sauver les banques grecques et par voie de conséquence leurs maisons-mères européennes. Plus que jamais le peuple est fou de colère. Des manifestations monstres sont prévues au mois de juin et d'ores et déjà la révolte espagnole a contaminé la jeunesse grecque. On y enterre la démocratie et on se rassemble pour résister. Parions que d'ici peu, les drapeaux européens brûleront en place publique. Mais chut ! c'est l'insurrection qui vient...



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