dimanche 29 mai 2011

Délit d'opinion...

Dis papa c'est loin l'Amérique ? Qui d'entre nous n'a pas posé cette question un jour ou l'autre dans sa vie ? Souvenez-vous... L'Amérique qui nous faisait rêver : son style de vie, sa culture, sa mode, son Coca, sa démocratie, sa liberté symbolisée par sa statue... Tout ce qui nous a construit depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Mais il faut bien reconnaître que cette image idyllique et fantasmée est désormais une image d'archive. Les Etats-Unis sont en train de sombrer "du côté obscur de la force". Ce pays a été livré aux "marchands du temple" et c'est désormais eux qui y font la loi. Or, ces Vampires n'aiment pas les gêneurs et les empêcheurs de tourner en rond. Du coup, ils les "éliminent". C'est en substance ce que nous apprend cet article publié par le site Russia Today. Sur la base de leurs lois scélérates contre le terrorisme, le simple quidam est devenu un suspect en puissance. Désormais, "les moyens anti-terroristes sont déployés pour infiltrer les mouvements écologistes, les organisations pacifistes, les défenseurs des animaux et les partis politiques qui ont une opinion différente de celle du gouvernement". C'est ainsi qu'en Pennsylvanie, des activistes ont été arrêtés et ont été accusés de terrorisme pour avoir écrit des slogans à la craie sur les trottoirs. Incroyable information ! D'après le FBI, il y a déjà 164.000 personnes concernées par ces arrestations pour délit d'opinion... Rendez-vous compte : dans ce qui était encore il n'y a pas si longtemps le pays où tout était possible à condition de faire preuve d'ingéniosité, on en est aujourd'hui réduit à surveiller tous ceux qui ne font qu'exprimer leur droit à la liberté d'expression. Et parions que d'ici peu ce nombre va à nouveau augmenter. En effet, le gouvernement Obama vient de se voir accordé le droit de poursuivre ses lois liberticides du Patriot Act jusqu'en 2015 comme nous en informe ce papier publié par le Monde. Petite révision... Le Patriot Act "étend largement les possibilités d'écoutes et de captation des courriels effectués par les services de sécurité, leurs accès aux informations privées détenues par des entreprises ou des administrations sur les citoyens américains et ceux qui résident aux Etats-Unis - les bibliothèques peuvent par exemple être tenues d'indiquer les livres empruntés par leurs lecteurs - ou encore la surveillance des étrangers susceptibles d'avoir des liens avec des activités terroristes". Bref, la boucle est bouclée : tout le monde peut être un terroriste, tout terroriste est surveillé de très près, tout le monde peut être surveillé de très près. Elémentaire mon cher Watson... Dis papa c'est loin l'Amérique ? Non c'est vieux...

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