mardi 31 mai 2011

Une démission, une invitation...et une absence de nom...

Peut-on encore aimer les politiciens français ? En voilà une question saugrenue mais qui mérite assurément d'être posée tant ceux-ci se donnent en spectacle devant leurs concitoyens ébahis. A n'en pas douter, le fossé est désormais immense entre la majorité des Français et quelques oligarques qui se sentent au dessus des lois. Et ils sont nombreux à s'être mis en valeur au cours de ces dernières 48 heures. Nous avons tout d'abord eu le droit à l'affaire Tron et son cortège de soupçons pour agressions sexuelles (voire plus encore...). Lâché en pleine campagne par Sarkozy (qui redoute un pendant à droite de l'affaire DSK), le ministre de la Fonction publique n'a eu comme seule solution de démissionner du gouvernement comme l'a révélé ce papier publié par le Parisien. D'autant que "le JDD annonce qu'une troisième plaignante devrait être entendue cette semaine dans le cadre de cette affaire. Il s'agit d'une commissaire de sa commune, déplacée à 'sa demande' en début d'année. Si on ignore encore les détails de cette histoire, un syndicaliste policier a confié au JDD que le secrétaire d'Etat s'est acharné sur cette femme pendant des mois". Mais Georges Tron est loin d'être tout seul au rayon des politiciens douteux. ll faut lui adjoindre le ministre de la Défense, Gérard Longuet. Comme nous l'annonce cette exclusivité publiée par les Inrocks, Longuet aurait séjourné en Tunisie et profité des largesses de Ben Ali. Au même titre que le journaliste économique Jean-Marc Sylvestre. Vous avez dit collusion ? Evidemment, les deux ne savent plus ce qui s'est passé réellement. Comme par hasard. Et que dire de cette bombinette lâchée par Luc Ferry sur le plateau du Grand Journal. Le philosophe et ex-ministre de l'Education en a rajouté une couche pour nous dégoûter encore plus profondément des politiques comme le rapporte cet entrefilet publié par le site Europe 1. "Les journalistes ne peuvent pas dire les choses qu'ils savent parce qu'ils tombent sous le coup de la diffamation... Regardez, le dernier exemple en date est frappant. Dans les pages du Figaro Magazine de cette semaine, vous avez un épisode qui est raconté d'un ancien ministre qui s'est fait pincer à Marrakech au Maroc dans une partouze avec des petits garçons... Si je sors le nom maintenant, je serai mis en examen et je serai condamné même si je sais que l'histoire est vraie". Voilà donc où en sont arrivés nos politiciens français. Grandeur, décadence... et un gros fuck...


Accusé de harcèlement et de viol, Georges Tron... par LCP
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