Il n'y a pas que sous nos contrées que le coût de la vie provoque colère et amertume. Cela se passe aussi dans l'un des pays les plus fermés du monde : l'Iran. Comme le révèle ce papier publié par le site France 24, les Iraniens sont vent debout contre les hausses de prix touchant l'énergie et l'alimentation. "Le prix du pain a été augmenté de 25% le 26 avril et une seconde hausse est prévue dans les quatre mois. Le très répandu pain de Sangak est passé de 4.000 rials (36 cents) à 5.000 rials (45 cents). Et son prix avait déjà triplé au moment des suppressions de subventions en décembre. Par ailleurs, le prix de l'essence a quadruplé. Les propriétaires ont désormais le droit à 60 litres de fuel par mois à 40 cents le litre alors qu'en 2010, ils ne payaient que 10 cents par litre". Pour endiguer la colère montante, le gouvernement de Mahmoud Ahmadinejad a décidé d'octroyer à la population une allocation de 30 euros par mois pour calmer les esprits. Malheureusement celle-ci ne suffit pas pour joindre les deux bouts. Il suffit de voir les ruées vers les banques quand le gouvernement décide de la verser. De la même façon, les Iraniens prennent d'assaut les commerces et autres coopératives où la nourriture subventionnée est vendue moins chère que dans les supermarchés. Il faut préciser que cette allocation suffit à peine à couvrir les repas d'une personne pendant une semaine. Du coup, de plus en plus de familles des classes moyennes n'arrivent plus à payer leurs factures d'électricité ou de gaz. On ne le dira jamais assez : la spéculation boursière sur les matières premières et les produits agricoles est tout bonnement scandaleuse. D'autant qu'elle a lieu dans l'un des endroits les plus "instables" du monde, prompts à s'enflammer pour un rien. Parions que si la situation venait à perdurer, la révolution inéluctable serait d'une violence sans commune mesure avec celle connue dans les pays arabes...
vendredi 6 mai 2011
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