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mardi 25 octobre 2011

Bon appétit...

Une fois n'est pas coutume, nous voulions commencer cette journée en vous soumettant cet incroyable documentaire passé injustement inaperçu lors de sa sortie en salles. En un mot comme en cent : passionnant ! Il n'y a aucun doute : les "vrais" agriculteurs sont en train de disparaître. Avec ce film, on comprend mieux pourquoi... Réalisé par le cinéaste autrichien Nikolaus Geyrhalter, il est sorti sur les écrans français en 2007. Il met en relief les moyens technologiques utilisés par l'industrie agroalimentaire, ainsi que certains aspects du monde du travail (l'automatisation par exemple...), le tout sans aucun commentaire du narrateur comme le rapporte le site Wikipedia. Vous avez toujours voulu savoir comment est fabriqué la viande que vous mangez, comment sont récoltés les fruits et légumes que vous transformez, comment sont pondus les oeufs que vous achetez,... bref, si vous êtes curieux de tout ce qu'il y a dans votre assiette, ce film ne manquera pas de vous interpeller. D'autant qu'il décrit ce qui se passe dans cette Union Européenne toute tournée vers la productivité à outrance. De plus, l'absence de paroles renforce encore le climat oppressant des images. Un véritable chef d'oeuvre...


Notre Pain Quotidien 1/5 par Khalemvideo

Notre P@in Quotidien 2/5 par Khalemvideo

Notre P@in Quotidien 3/5 par Khalemvideo

Notre P@in Quotidien 4/5 par Khalemvideo

Notre P@in Quotidien 5/5 par Khalemvideo
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vendredi 6 mai 2011

Ruée sur le pain...

Il n'y a pas que sous nos contrées que le coût de la vie provoque colère et amertume. Cela se passe aussi dans l'un des pays les plus fermés du monde : l'Iran. Comme le révèle ce papier publié par le site France 24, les Iraniens sont vent debout contre les hausses de prix touchant l'énergie et l'alimentation. "Le prix du pain a été augmenté de 25% le 26 avril et une seconde hausse est prévue dans les quatre mois. Le très répandu pain de Sangak est passé de 4.000 rials (36 cents) à 5.000 rials (45 cents). Et son prix avait déjà triplé au moment des suppressions de subventions en décembre. Par ailleurs, le prix de l'essence a quadruplé. Les propriétaires ont désormais le droit à 60 litres de fuel par mois à 40 cents le litre alors qu'en 2010, ils ne payaient que 10 cents par litre". Pour endiguer la colère montante, le gouvernement de Mahmoud Ahmadinejad a décidé d'octroyer à la population une allocation de 30 euros par mois pour calmer les esprits. Malheureusement celle-ci ne suffit pas pour joindre les deux bouts. Il suffit de voir les ruées vers les banques quand le gouvernement décide de la verser. De la même façon, les Iraniens prennent d'assaut les commerces et autres coopératives où la nourriture subventionnée est vendue moins chère que dans les supermarchés. Il faut préciser que cette allocation suffit à peine à couvrir les repas d'une personne pendant une semaine. Du coup, de plus en plus de familles des classes moyennes n'arrivent plus à payer leurs factures d'électricité ou de gaz. On ne le dira jamais assez : la spéculation boursière sur les matières premières et les produits agricoles est tout bonnement scandaleuse. D'autant qu'elle a lieu dans l'un des endroits les plus "instables" du monde, prompts à s'enflammer pour un rien. Parions que si la situation venait à perdurer, la révolution inéluctable serait d'une violence sans commune mesure avec celle connue dans les pays arabes...


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vendredi 4 février 2011

Situation à l'égyptienne...

Il nous met en garde et n'a pas l'air content. Pourtant il s'y connait en pognon. Il s'agit de Donald Trump, le milliardaire américain qui fait autant dans le business que dans le people comme le présente Wikipedia. Il prévoit un effondrement économique des Etats-Unis. Comme nous le révèle ce papier publié par le site Prison Planet, Donald Trump estime qu'une miche de pain coûtera bientôt 25 dollars et que le pays sera "une autre Egypte". Bref, une interview qui vaut le détour dans laquelle il estime que le gouvernement américain est en faillite, que tous les emplois ont été délocalisés à l'étranger et que le dollar américain ne vaut plus que son poids en papier. Cool Donald ! Si cela barde aux USA, tu pourras toujours te réfugier dans un pays plus accommodant, sans réglementation pointilleuse ou tatillonne. Il n'empêche que si même les milliardaires commencent à avoir peur, on est loin d'être sorti de l'auberge...

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lundi 17 janvier 2011

Du pain ou de la brioche...

Marie-Antoinette avait dit à propos des Français : "s'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche !". Si cela devait se passer aujourd'hui, il n'est pas certain que les Français apprécieraient davantage cette maxime restée célèbre. D'autant qu'ils vont avoir de plus en plus de mal à pouvoir se le payer à en croire cet article publié par le site Bloomberg. Comme le révèle cet article, les boulangers français vont augmenter le prix du pain de 4 à 7 centimes en février prochain. "'We have no choice' said Michel Galloyer, whose baguette was voted the best in Paris in 2010. 'Wheat prices have exploded. We'll have to pass on 4 to 5 cents when flour prices start to rise, probably in February'". Il est par ailleurs remarquable de lire dans un quotidien anglo-saxon les effets de prix de notre bonne vieille baguette. Cela en dit long sur qui fait le marché des matières premières en France. A bon entendeur pour tous les consommateurs...


Inondation en Australie : cours du blé en hausse
envoyé par BFMTV. - L'info internationale vidéo.
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lundi 10 janvier 2011

Combien pour vos miches...?

Alors que les premières émeutes contre la vie chère ont éclaté en Tunisie et en Algérie, on apprend qu'ici en France, notre "baguette" nationale va elle aussi passer par la case "hausse des prix". La raison : les conditions liées aux récoltes de blé. Un an après les incendies en Russie, les inondations australiennes pourraient faire déclasser la moitié de la récolte de blé. De plus, en Argentine, la sécheresse menace. Du coup, une nouvelle flambée du prix des céréales est à prévoir, qui devrait être répercutée sur le prix du pain. Il n'empêche que si le prix de la baguette augmente, ni les agriculteurs, ni les boulangers n'auront un centime de plus car les boulangeries n'appartiennent plus à des artisans. Depuis la déréglementation de 1994, les boulangeries et les moulins ont été trustées par des sociétés de transformation et de courtage de farine, qui elles-mêmes appartiennent à des institutions financières. Bref, même si tout le monde sait que la spéculation est la cause de toutes les hausses des produits agricoles, il est plus aisé de rejeter la faute sur le climat...


Inondation en Australie : cours du blé en hausse
envoyé par BFMTV. - L'info video en direct.
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vendredi 24 septembre 2010

Hausse programmée...

Amis lecteurs, on a déjà vu sur ce blog que les milliards déversés dans l'économie permettent aux banques et autres acteurs économiques de spéculer sur tout ce qui peut rapporter. Entre autres : les matières premières comme le blé. Autant dire que notre baguette va voir son prix s'envoler chez notre boulanger. Et si nous nous plaignons, nous aurons certainement la joie d'entendre une Christine Lagarde plagier Marie Antoinette (oui...celle qui a eu mal a coup !) et nous dire : "vous n'avez qu'à manger de la brioche"...


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