Au lendemain de l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn (voir par ailleurs), c'est un véritable séisme qui s'est abattu sur la classe politique française. Sans surprise, les partisans du patron du FMI ne jurent que par le complot. Quand à tous les autres, ils en appellent à la modération et attendent patiemment d'avoir plus de nouvelles. On va essayer de leur en donner. Que s'est-il donc passé hier dans cette chambre du Sofitel de Manhattan ? Une espionne payée pour faire tomber DSK, un coup de folie de ce dernier comme il semble en être coutumier ? Faisons le point. La police reproche à DSK une séquestration, un harcèlement sexuel et une tentative de viol (rien que cela...) sur une jeune femme de 32 ans employée par l'hôtel. C'est quoi cette tentative de viol ? D'après les médias français, une fellation forcée... Est-ce vraiment tout ? Pas si sur d'après cet article publié par le New York Post dans lequel Strauss-Kahn est clairement mis en cause pour avoir essayé de "sodomiser" la victime. Suite à cette agression, DSK est parti à l'aéroport pour embarquer dans un avion en destination de Paris en oubliant quelques affaires et un portable. D'après ce papier publié par le Wall Street Journal, c'est DSK lui même qui aurait rappelé l'hôtel pour savoir si on ne l'avait pas retrouvé. C'est à ce moment que la police a pu le localiser. Bref, on l'a compris... Si l'on sent la presse française gênée aux entournures, il n'en est rien de la presse américaine qui ne s'embête pas à utiliser le conditionnel. Pour elle, il est coupable comme en témoigne ce papier publié par le New York Daily News ou cet autre publié par le site CNN. Complot ou pas, un colosse aux pieds d'argile vient de tomber...
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