jeudi 25 novembre 2010

L'horrible vérité...

Elle commence à se faire jour et pas uniquement sur les sites complotistes vouant à l'échec la construction de l'Europe. Le monde commence à s'interroger sérieusement sur le devenir de l'Union. Parmi les sceptiques : Ambrose Evans-Pritchard qui vient de signer un article dans le Telegraph de Londres intitulé : "L'horrible vérité commence à se faire jour sur les dirigeants européens". Dans cet article, le célèbre journaliste revient sur une déclaration de Herman Van Rompuy exprimant son pessimisme quant au futur de l'Union Européenne (voir par ailleurs). Dans celle-ci, ce dernier reconnait implicitement que la création d'une monnaie unique avant d'avoir mis son "environnement" sous condition est une grave erreur. Pourtant les pères fondateurs de l'euro étaient au courant des prévisibles difficultés. "Ils avaient également été prévenus que les unions monétaires n'éliminent nullement les risques. Elles ne font que les transformer de risques sur les devises en risques sur les défauts de paiement". Mais Jacques Delors et ses compères de l'époque n'ont rien voulu savoir. Ils ont considéré qu'il ne pouvait y avoir aucun défaut de paiement et aucune mesure n'a été prise pour éventuellement pallier à cet état de fait. "Monsieur Delors racontait à ses collègues que n'importe quelle crise serait une 'crise bénéfique', qu'elle permettrait à l'Union Européenne de vaincre la résistance au fédéralisme fiscal et d'accumuler ainsi de nouveaux pouvoirs (...) Une fois que la monnaie unique existerait, les Etats membres de l'Union Européenne abandonneraient leur souveraineté nationale pour lui permettre de fonctionner sur la durée. Elle conduirait ainsi inéluctablement au rêve de Jean Monnet d'un véritable état fédéral européen". Il est temps de voir si la vision de Delors était la bonne mais Ambrose Evans-Pritchard en doute. L'union monétaire ne soude pas les pays entre eux mais les conduisent aux récriminations mutuelles (souvenez-vous du premier ministre grec accusant les Allemands d'avoir volé l'or grec pendant le régime nazi). De la même façon, la Grèce et maintenant l'Irlande sont sous protectorat européen. Du coup, il convient de s'interroger sur les desseins de cette Union. Est-ce bien le fruit d'un consentement mutuel et pleinement démocratique ? Le fait de poser cette question c'est déjà y répondre en partie. Pour le journaliste, l'Union Européenne est devenue illégitime lorsque les instances dirigeantes ont refusé de reconnaître les "non" français et irlandais aux référendums sur l'adoption de la constitution. Elle a adopté un comportement proto-fasciste... Ouah ! On appelle cela un scud dans la tête bien pensante de nos dirigeants européens. Il faut d'ailleurs préciser que Ambrose Evans-Pritchard est le même journaliste qui avait levé le lièvre sur le rôle américain dans la construction européenne comme le souligne cet ancien article du Telegraph. Bref, on le voit : cette construction est vérolée de partout. D'ailleurs, certains comme François Asselineau et son parti l'UPR milite désormais officiellement pour une sortie raisonnée et programmée de la France de l'Union Européenne. Avant qu'il ne soit trop tard...


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