mardi 16 novembre 2010

Défaut maîtrisé...

La situation financière des pays de la Zone euro apparaît de plus en plus compromise. Comme on le sait, la Grèce, l'Irlande, le Portugal, l'Espagne et maintenant l'Italie voient les taux d'intérêts appliqués à leurs emprunts grimper à des sommets records. Du coup, tout le monde se demande si l'un de ces pays ne va pas faire défaut sur ses dettes souveraines, à commencer par les Allemands échaudés par le sauvetage de la Grèce au printemps dernier. Comme nous en informe ce papier publié dans les Echos, le think thank Bruegel appuie Berlin et propose de faire endosser aux banques leur part du risque de défaut des membres de la Zone euro. Objectif : permettre des restructurations ordonnées des dettes souveraines. "Bruegel y dessine les contours d'un mécanisme européen permanent de résolution des crises de la dette souveraine des pays de la Zone euro. Le dispositif d'aide se mettrait en branle après le feu vert donnée par la Commission Européenne à la demande de secours déposée par un Etat. Bruxelles aurait le dernier mot parmi les institutions politiques européennes. La deuxième étape serait gérée par la Cour Européenne de Justice, qui réunirait créanciers et débiteurs pour négocier une restructuration ordonnée et concertée de la dette en position de défaut. Une fois les deux parties parvenues à une entente sur le montant et la décote de la dette, l'Etat en difficulté obtiendrait des fonds conditionnés au respect d'un échéancier de consolidation budgétaire. L'objectif prioritaire d'un tel mécanisme étant de ne pas se montrer trop laxistes vis-à-vis des créanciers privés". On dirait que la dictature de la finance mondiale se met en place avec l'aide de l'Union Européenne, sa complice. Trois étapes : redressement judiciaire, liquidation judiciaire avec saisie de tous les biens de valeur et abandon du pays avec mise en jachère industrielle des infrastructures et des trois-quart de la population. Un milliard et demi de petits Chinois sont prêts à remplacer 600 millions d'Européens, décadents au yeux de cette oligarchie financière...
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