Comme on le sait, le Portugal est au fond du trou. Au même titre que la Grèce et l'Irlande. Comme nous l'apprend ce papier publié dans la Croix, désormais la misère menace les classes moyennes. Environ deux portugais sur dix vivent sous le seuil de pauvreté, et les soupes populaires voient arriver des personnes dont le comportement dénote la gêne d'être devenu récemment misérable. On les surnomme les "familles sandwichs". Avec 900 euros par mois, ces familles ont des revenus qui dépassent les plafonds d'attribution des aides sociales au Portugal, mais leurs conditions de vie sont mauvaises. "Le chômage au Portugal touche désormais 10,6% de la population active, un record historique depuis la naissance de la démocratie portugaise en avril 1974. La situation s'est considérablement dégradée à partir de 2007, puis l'année suivante avec les conséquences de la crise financière mondiale". Au point qu'entre les smicards, les chômeurs, les précaires et les retraités misérables, c'est près de la moitié des 10,6 millions de Portugais qui sont sur la corde raide. Et celle-ci menace de casser ! D'autant que cette population se refuse dorénavant à acheter de la nourriture ayant au préalable des crédits à rembourser... Résumons-nous : le gouvernement portugais a injecté plus d'1,5 milliard d'euros dans les secteurs fragilisés avec comme conséquence l'augmentation des déficits. Qui dit secteurs fragilisés dit secteurs financier et bancaire. Or ces 1,5 milliards d'euros injectés viennent d'emprunts faits par l'Etat...justement aux banques. Maintenant les banques possèdent 1,5 milliard que l'Etat doit leur rembourser avec les intérêts. Donc l'Etat doit rembourser aux banques l'argent qui leur a donné mettant ainsi à un Portugais sur deux "la tête sous l'eau". Incroyable système capable de s'auto-détruire...
dimanche 14 novembre 2010
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