Au moment où se pose la question de la faillite pour des pays comme la Grèce, le Portugal ou l'Irlande, il convient d'apprécier les risques encourus par les différentes banques européennes qui ont eu l'imprudence d'investir dans les dettes souveraines de ces états. Quelles sont les banques potentiellement les plus affectées par la crise de la dette européenne ? C'es la question à laquelle permet de répondre en partie un document de la banque américaine Morgan Stanley comme le stipule cet entrefilet publié sur le blog du Financial Times. Il chiffre l'exposition (les sommes engagées sous forme de prêts, soit aux Etats - les dettes souveraines -, soit à l'économie en général) des principales banques de l'Union Européenne en Irlande, au Portugal et en Grèce. And the winner is... le Crédit Agricole ! Exposée à concurrence de 35 milliards d'euros, cette somme représente plus de 120% de sa valeur (en résumé : une carotte de ce montant et il n'y a plus de Crédit Agricole...à méditer !). A la seconde place, la banque franco-luxembourgeoise Dexia exposée à 119% de sa valeur. Deux banques françaises sur le podium...c'est dire si elles ont bien spéculé pendant toutes ces dernières années. "Si l'on parle essentiellement des finances publiques irlandaises ces jours ci, c'est la Grèce qui fait peser les plus gros risques sur les banques françaises : la BRI (Banque des Règlements Internationaux) fait état d'une exposition totale du secteur bancaire français à la Grèce de plus de 57 milliards d'euros". On peut aussi s'intéresser au circuit de la dette européenne. Comme le stipule cet article de Slate, le circuit est édifiant. Juste un exemple : la Grèce doit 10 milliards aux banques portugaises. Autant dire qu'une faillite de la Grèce serait terrible pour le Portugal qui a vu sa notation baisser, qui emprunte déjà à des taux élevés et qui doit lui-même 86 milliards d'euros aux banques espagnoles... "La France est le plus gros créditeur de ces cinq pays en difficultés avec un total de 674 milliards d'euros prêtés par les banques françaises dont 379 milliards à la seule Italie (20% du PIB français)". Quant aux banques américaines, elles sont exposées à hauteur de 237 milliards d'euros dans les cinq pays en difficulté comme le souligne ce papier de Bloomberg. Bref, nous sommes en train d'assister à la plus grande spoliation jamais organisée. Une élite bancaire microscopique a réussi à corrompre tous les gouvernements du monde afin de se faire renflouer. Les états interviennent pour garantir avec le montant des impôts, l'argent crée de toutes pièces par les banques. C'est une nouvelle définition de la servitude. A quand la révolution ?
Le Nouvel Ordre Mondial: Le jeu de l'Illusion
envoyé par TheAnarchy322. - L'info video en direct.
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