C'est la fin du sommet international du G20 et chacune des puissances est restée sur ses positions. Pour l'Allemagne, c'est la guerre au protectionnisme. C'est dans un entretien donné au Financial Times repris par cet article des Echos que la chancelière a averti que "le pire danger qui nous menace est le protectionnisme et nous ne faisons toujours pas assez pour permettre des échanges commerciaux réellement libres". Il n'empêche que cette déclaration est pour le moins surprenante au moment où les USA ont décidé de ressortir la planche à billets. La Fed rachète les dettes pourries des banques au prix indiqué c'est à dire au mieux dix fois trop cher. Les banquiers sont à nouveau massivement réalimentés en milliards de dollars, argent qui va se répandre dans le monde pour acheter des pans entiers d'industries et des tonnes de matières premières. Sans un contrôle des changes, l'Allemagne comme la France vont se faire prendre en otage par les banques américaines. Nous allons être submergé par des vagues d'acquisitions sauvages et par une inflation sur les matières premières alors que le pouvoir d'achat régresse. Peut-être que le syndrome du frigo vide et de la voiture à sec provoquera la révolte des classes populaires. C'est à souhaiter...
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