Le Portugal va de mal en pis. Alors que tout le monde pressentait la semaine dernière que l'aide apportée au pays serait de l'ordre d'environ 80 milliards d'euro comme le montre cet article publié par Marianne, il apparaît aujourd'hui que celle-ci sera de l'ordre de 100 milliards comme le note ce papier publié par la Tribune. "L'enveloppe comprendrait notamment jusqu'à 10 milliards d'euros pour les banques lusitaniennes". Ben voyons... Les Portugais n'étant plus solvables, c'est désormais aux Européens d'aligner la monnaie. Rien n'a changé depuis 2008. Amis contribuables, nous continuons à devoir sauver les banques avec le fruit de notre travail. Pour combien de temps encore ? Imaginez 100 milliards pour le Portugal, cela donne combien pour l'Espagne ? Le pire c'est que la Commission Européenne reconnaît le caractère antidémocratique de toutes ces décisions. Alors que les Portugais sont convoqués devant les urnes le 5 juin prochain pour choisir leur destin suite à la démission du gouvernement Socrates, la Commission Européenne fait fi de toutes ces considérations. "'La légitimité démocratique ? Ce n'est pas nécessaire... On ne peut simplement plus se permettre d'attendre'. Amadeu Altafaj précise même que le plan d'austérité à négocier avec Bruxelles sera 'contraignant' pour le futur gouvernement, qui ne pourra pas en changer les termes. Et pour que tout soit clair, le porte-parole martèle : 'ce n'est plus leur programme. C'est le nôtre'". D'un coup, on comprend mieux pourquoi le peuple rejette de plus en plus ces institutions tournées uniquement vers les milieux financiers. Comment dit-on fascisme en portugais...?
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