Par ici la sortie semble être désormais le credo du gouvernement grec à l'encontre de la Zone euro. Enfin ! pourrait-on rajouter. En tout cas, comme le révèle ce papier publié par le quotidien allemand Der Spiegel, la Grèce envisagerait très sérieusement de sortir de l'euro et de revenir au drachme. Or pour se faire, il faudrait aussi qu'Athènes renonce à l'Union Européenne. Il faut préciser que la situation dans ce pays est proche de l'état révolutionnaire. A chaque jour sa manifestation toujours plus imposante et toujours plus violente. Evidemment les conséquences d'une telle décision seraient désastreuses pour l'Union Européenne en général et pour l'Allemagne en particulier. En effet, cela reviendrait à dire que les 110 milliards d'euros donnés aux Grecs ne seraient jamais remboursés, créant ainsi une perte nette pour les autres pays européens. Afin de contrer cette éventualité, une réunion secrète (admirez comme tout cela se fait de manière clandestine pour ne pas affoler les peuples) a été organisée au Luxembourg entre les ministres des Finances de l'Union Européenne. Le but était bien sur de dissuader la Grèce d'en venir à une telle extrémité. Une fois cette information connue de tous, les participants n'ont pas eu de mots assez forts pour dire que tout cela était faux, que c'était du délire médiatique, qu'il n'y avait jamais eu de réunion,... au point de faire sourire les médias même les plus alignés comme BFM. Or nous savons tous que la Grèce n'est que le premier de cordée. Après elle viendra le tour de l'Irlande et du Portugal. Comme un jeu de dominos ou la sortie de l'un des pays entraînerait la sortie de tous les autres. Par voie de conséquence, les banques ayant trop investi dans les bons du trésor de ces pays se retrouveraient elles aussi à poil à moins que les contribuables viennent une fois encore leur prêter secours. Une chose est certaine : ces derniers vont être le dindon de la farce à la fin de la fable...
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