mardi 10 mai 2011

Les truffes comptez vous...

Etre pris pour un pimpin n'a jamais fait plaisir à personne. Pourtant, il faut bien reconnaître que c'est ainsi que le président Obama considère la communauté internationale. Par conséquent nous y compris. Résumons-nous : il annonce il y a une dizaine de jours l'opération qui a permis d'annihiler le terroriste le plus recherché au monde : Oussama Ben Laden. Déjà à cette époque, les premières interrogations se sont faites jour (voir par ailleurs). Ne reculant devant aucune manipulation, le gouvernement américain a dans un premier temps refusé de publier les photographies liées à cet assaut, puis a donné au monde entier des vidéos représentant soi-disant le chef d'Al Qaïda. Fermez le ban ! Il n'y a plus rien à voir, plus rien à demander, plus rien à savoir. Cela tombe bien puisque la totalité de nos médias se sont laissés bercer par ces "sirènes". De Rue 89 au Figaro, de RTL à TF1, tous nos journalistes ont relayé l'information et ont par conséquent passé les plats des Américains, participant de fait à la propagande yankee. Et pourtant, il y a réellement matière à débat. D'ores et déjà, les Iraniens ont confirmé ce que l'on avait déjà vu sur ce blog, à savoir que Ben Laden était mort depuis bien avant l'opération pakistanaise comme le note cette dépêche publiée par le site Ria Novosti. Mais il est vrai que la parole de Mahmoud Ahmadinejad est sujette à caution. Mais que dire de cette vidéo où l'on voit un vieux monsieur assis par terre en train de se repasser en boucle la destruction du World Trade Center. Il paraît que c'est lui Ben Laden. Ah bon ? Hormis le fait que cette personne doit bien être âgée d'au moins 70 ans (alors que Oussama n'a que 54 ans), hormis aussi le fait qu'à aucun moment on entend le son de sa voix, on constatera qu'on ne le voit jamais de face. Nous ne voyons jamais son visage distinctement. Mais le plus édifiant est que ce monsieur zappe sur sa télévision avec la main droite. Or, comme l'atteste l'avis de recherche officiel du FBI, Ben Laden est gaucher. Comme le dit la chanson, "ce n'est peut-être qu'un détail pour vous, mais pour moi cela veut dire beaucoup". En tout état de cause, tout cela commence à peser lourd dans ce que l'on veut nous vendre pour argent comptant...


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