dimanche 15 mai 2011

Fermeture des vannes...

Autant dire que ce n'est pas les dernières frasques sexuelles du patron du FMI qui vont être de nature à rassurer les investisseurs sur la "santé" économique de la Zone euro. Il est vrai que derrière les barreaux, DSK risque d'être moins productif. Et pourtant il y a le feu. Comme la plupart des observateurs l'ont remarqué, la Grèce ne sera jamais en mesure de rembourser ses dettes. Même avec un plan de privatisation supplémentaire de 40 milliards d'euros décidés par le gouvernement grec. Du coup, les interrogations quant à son avenir sont de plus en plus pressantes comme en témoigne Axel Brummer dans un papier publié par le Daily Mail. Il faut dire que d'après lui, les investisseurs auraient déjà perdu plus de 50% de leur mise. De quoi faire trembler toutes les banques européennes au premier rang desquelles les banques autrichiennes. Ainsi, comme le rapporte cet article publié par le quotidien Die Presse, les banques autrichiennes auraient un accord signé en mai 2010 avec l'ex ministre de l'Intérieur (et actuelle ministre des Finances), Maria Fekter les autorisant à fermer leurs portes en cas de répudiation de la dette grecque. Au point de faire "bégayer" l'Histoire ? N'oublions pas que la catastrophe survenue en Europe avec l'avènement du nazisme est directement issue de la fermeture de l'Austria's Credit Anstalt bank en 1931. Comme le rappelle le site Wikipedia, "elle a déclaré faillite le 11 mai 1931. Cet évènement a entraîné une crise financière mondiale et toutes les faillites bancaires de la Grande Dépression". Les mêmes causes vont-elles provoquer les mêmes effets ? Les mêmes effets vont-ils avoir les mêmes conséquences ? D'ici peu, nous aurons certainement des commencements de réponses...

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