Alors que les premières émeutes contre la vie chère ont éclaté en Tunisie et en Algérie, on apprend qu'ici en France, notre "baguette" nationale va elle aussi passer par la case "hausse des prix". La raison : les conditions liées aux récoltes de blé. Un an après les incendies en Russie, les inondations australiennes pourraient faire déclasser la moitié de la récolte de blé. De plus, en Argentine, la sécheresse menace. Du coup, une nouvelle flambée du prix des céréales est à prévoir, qui devrait être répercutée sur le prix du pain. Il n'empêche que si le prix de la baguette augmente, ni les agriculteurs, ni les boulangers n'auront un centime de plus car les boulangeries n'appartiennent plus à des artisans. Depuis la déréglementation de 1994, les boulangeries et les moulins ont été trustées par des sociétés de transformation et de courtage de farine, qui elles-mêmes appartiennent à des institutions financières. Bref, même si tout le monde sait que la spéculation est la cause de toutes les hausses des produits agricoles, il est plus aisé de rejeter la faute sur le climat...
Inondation en Australie : cours du blé en hausse
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