La fracture sociale n'en finit plus de s'accroître de l'autre côté de l'Atlantique. D'un côté, certains privilégiés augmentent leur consommation grâce à la planche à billets tandis que de l'autre, la grande majorité de la population n'en finit plus de se serrer la ceinture. C'est ce dangereux constat qu'a fait Ambrose Evans-Pritchard dans un papier publié par le Telegraph de Londres. Pour lui, les choses se sont même aggravées. "The US is drifting from a financial crisis to a deeper and more insidious social crisis. Self-congratulation by the US authorities that they have this time avoided a repeat of the 1930s is premature". D'après lui, la fracture est matérialisée par les chiffres suivants : une augmentation du business de 8,1% dans le commerce du luxe tandis que la hausse n'est que de 1,2% dans le hard discount. Hausse du nombre de chômeurs, hausse du nombre des SDF, hausse de la précarité, hausse du nombre des milices citoyennes armées,... Bref, une hausse généralisée des risques pouvant amener à une révolution d'ensemble. Opinion largement partagée par Max Keiser. Si les boursicoteurs peuvent se réjouir de la reprise des marchés, la majorité des travailleurs américains ne voient rien venir quant à l'amélioration de leurs conditions. La question est simplement de savoir jusque quand patienteront-ils ?
mardi 25 janvier 2011
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