jeudi 27 janvier 2011

Priorité à l'éolien off-shore...

C'est fait ! La France s'est enfin positionnée quant à sa stratégie énergétique de demain. Comme nous le révèle ce papier publié dans le Figaro, Nicolas Sarkozy a annoncé le lancement d'un appel à projets portant sur cinq sites côtiers pour un investissement de 10 milliards d'euros. Du coup, industriels français et étrangers sont mobilisés pour cette compétition. Parmi ceux-ci : le suédois Vattenfall, l'allemand EON ou les français GDF Suez, EDF Energies Nouvelles ou Alstom. Il n'en demeure pas moins que les acteurs de la défense de l'environnement sont fortement opposés à ce projet et entendent se mobiliser afin de le dénoncer. "Jean-Louis Butré, président de la Fédération Environnement Durable (FED) qui regroupe quelque 735 associations et collectifs opposés aux turbines à vent, dénonce 'un marché économique complètement faussé, qui ne vit que grâce aux subventions'. 'Enfin, assure Jean-Louis Butré, nous assistons d'ores et déjà à des débats pas très sains qui vont conduire certains édiles à mobiliser toutes leurs forces pour éviter à leur région d'être concernée par ces éoliennes off-shore'. Allusion notamment à Philippe de Villiers qui a obtenu de l'Elysée d'écarter l'île vendéenne de Noirmoutier de la liste des sites. Les ennemis de l'éolien dénoncent généralement le coût de cette énergie intermittente". Comme on le voit, le sujet divise les Français. D'un côté, il nous faut reprendre une certaine indépendance énergétique (le prix du pétrole va atteindre des sommets dans les années qui viennent) sans pour autant défigurer le paysage. Le problème de notre omniprésident est le toujours trop. D'un coup, c'est 600 éoliennes alors que l'on sait bien que l'énergie produite coûtera bien plus chère au consommateur. Est-il seulement d'accord ou en a t-il les moyens ? De la même façon, on aurait pu installer un mini parc au démarrage de façon à analyser les forces et faiblesses d'une telle énergie. Mais là non ! Tout doit être grand tout de suite. Espérons pour Sarkozy que les éoliennes de Bretagne ne se retrouveront pas à Strasbourg en cas de tempête du siècle comme celle de 1999.


Nicolas Sarkozy à Saint Nazaire
envoyé par telessonne. - L'info internationale vidéo.Blogger

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