Il est bien loin le rêve américain. Il s'est même transformé en cauchemar à en croire cet article de CBS News repris par le blog Euro Synergies. On y apprend que les statistiques officielles du gouvernement américain, considérées en général comme largement inférieures à la réalité, indiquent que pour 2009, autour de 20% des citoyens américains adultes (une personne sur cinq rendez-vous compte : 45 millions de personnes) souffrent de troubles psychologiques sérieux à graves (c'est à dire allant des dépressions sérieuses aux tendances suicidaires) et que moins de la moitié reçoit des soins. Quant aux adolescents, c'est encore pire : 50% d'entre eux ont des formes de déséquilibres mentaux. "Le mélange de pauvreté et de précarité, assorti de la tension permanente entre les annonces optimistes et les déceptions qui les suivent, est sans doute un puissant facteur de déréglementation psychologique". A cela s'ajoutent les menaces terroristes et leur cortège de mesures d'intrusion dans la vie privée et de surveillance vidéo. De plus, il ne faut pas occulter le rôle de la guerre et de ses vétérans qui sont touchés par la démence à plus de 80%. Bref, cela ressemble de plus en plus à un vrai problème de civilisation qui affecte l'équilibre et la cohésion de la population. Du coup, les Américains les plus riches s'en vont car ils savent bien que cette situation ne peut que dégénérer d'autant que chaque Américain dispose d'une arme à feu. En attendant la tuerie générale finale, on peut faire un parallèle avec la France, championne du monde pour la consommation de psychotropes comme le note Wikipedia. Des pays malades qui sombrent doucement dans la léthargie. Good bye America...
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