... ou mourir à petit feu. Tel est en résumé ce que recommande cet émérite professeur d'économie à HEC : Alain Cotta. A l'époque, il avait déjà fait part de son scepticisme sur le traité de Maastricht. Aujourd'hui, il revient à la charge avec cet ouvrage dans lequel il est question de l'euro et de sa survie. Une monnaie unique qui ne fait plus l'unanimité et qu'il faut quitter pour revenir à une monnaie commune ou au franc. Comme le note ce papier publié sur le blog Vers la Révolution, l'Europe est en proie aux banquiers fous de l'anglosphère. "Elle est en proie à un véritable pillage, au moyen de la création ex nihilo de la monnaie scripturale et même fiduciaire". L'argent se crée à partir de rien du tout et permet en revanche de faire main basse sur toutes les richesses. Vous avez dit vol ? Il n'empêche que pendant ce temps, le naufrage de la Zone euro continue. Les 17 pays la composant vont devoir emprunter 1.607 milliards d'euros en 2011. Du coup, les médias font tout pour laisser la population dans l'ignorance. Néanmoins, les Français qui morflent commencent à en avoir ras le bol. Il s'agi d'une large part de la population : artisans, commerçants, employés, techniciens, chômeurs, précaires,... Le reste (les bobos pour l'essentiel) finiront par déchanter. Le point de non retour est dépassé depuis longtemps, les gens sont épuisés matériellement et à bout de nerfs. Ils bossent plus pour gagner moins. Un résumé grandeur nature du "marche ou crève". Il n'est désormais plus question d'économie mais d'alchimie. Elle n'est plus compréhensible, c'est de l'enfumage qui se terminera mal...
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