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vendredi 2 septembre 2011

Jusqu'où l'or peut-il monter...?

Au lendemain de la réunion des pontes de la finance présents à Jackson Hole pour discuter des actions à prendre pour l'économie, on a déjà évoqué sur ce blog la "sortie" de Christine Lagarde (voir par ailleurs). Mais elle n'a pas été la seule à s'exprimer. Il y a eu aussi le patron de la Banque Centrale Européenne (BCE) qui est monté au créneau. Bizarrement sa déclaration n'a pas pas fait la une de nos médias, pourtant elle mérite largement notre attention. C'est sur le site officiel de la BCE que l'on a pu prendre connaissance de ses propos. Ainsi, Jean-Claude Trichet (il porte décidément bien son nom...) dans son long discours a officiellement reconnu qu'il pourrait faire comme son petit copain de la Fed, Ben Bernanke, à savoir sortir la planche à billets autant que nécessaire même si les statuts de la BCE ne lui permettent pas. Bref, vous l'avez compris : l'argent monopoly va aussi envahir la Zone euro. De quoi envoyer l'or vers des sommets. N'oublions pas que le célèbre JP Morgan affirmait en son temps : "Gold is money, everything else is credit" (seul l'or vaut quelque chose, tout le reste c'est des dettes). Tout est dit... En effet, comme nous l'avons déjà vu, ce n'est pas le prix de l'or qui progresse, c'est surtout la valeur de la monnaie qui diminue. En d'autres termes, plus les banquiers centraux utiliseront la planche à billets, plus l'once d'or atteindra des records. C'est en tout cas ce que nous explique un expert en la matière, Michel Prieur, le directeur de la Compagnie Générale de Bourse. Il affirme que la bulle est monétaire. C'est une orgie de dettes, de crédit et d'argent facile mis à disposition depuis des années qui rend tout son éclat au métal jaune malgré les manoeuvres des Etats pour en faire baisser le prix. A ce propos, n'oublions pas que depuis hier les achats d'or et d'argent effectués en liquide sont interdits comme le confirme le texte officiel. Bref, la première étape pour localiser et identifier les détenteurs d'or et d'argent. Avant la confiscation...?


Michel Prieur: Jusqu'où l'Or va-t'il monter... par Agent__001
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mercredi 24 août 2011

Déjà 100 milliards d'euros...

C'est le montant astronomique des dettes rachetées par la Banque Centrale Européenne depuis le début du programme en mai 2010. Souvenez-vous : à cette époque, la Grèce n'arrive plus à financer ses déficits auprès des banques privées. Du coup, c'est la banque des banques qui se chargent de lui apporter les fonds nécessaires pour faire tourner son économie. Mais depuis la Grèce, il y a eu le Portugal, l'Irlande, l'Espagne et maintenant l'Italie à souffrir des mêmes maux. Du coup, comme le souligne cette dépêche AFP reprise par le Monde, c'est déjà un total supérieur à 100 milliards d'euros qui a été "prêté" par la BCE. 110,5 milliards très exactement dont presque 15 milliards uniquement cette semaine. "Sur les sept jours précédents, la BCE avait racheté 22 milliards d'euros d'obligations publiques, la plus grosse opération de ce type depuis le lancement du programme". Quand on vous dit que tout va bien... Il est vrai que maintenant la BCE ne sait plus où donner de la tête tant les états sont à cours d'argent frais. Il est d'ailleurs à noter que la fin de ces rachats n'est pas pour demain. Elle doit intervenir quand le Fonds Européen de Stabilité Financière sera opérationnel mais vu les tensions existants sur cette option entre les différents pays d'Europe parions que le vote du FESF ne se fera pas sans mal. En témoigne les positions de la Finlande qui menace de na pas intervenir dans le FESF si la Grèce où un autre pays refuse de lui nantir son apport comme le rapporte cet article publié par la Tribune. Vous avez dit solidarité européenne ? Pendant ce temps, c'est donc la BCE qui s'y colle et qui fait tourner allègrement la planche à billets en opposition la plus complète avec les traités la régissant. Bref, la BCE est en train de faire du grand n'importe quoi dans la plus totale opacité. Sachant qu'elle est capitalisée à hauteur de 10 milliards d'euros (dont seulement 50% sont libérés), nous soumettons à nos lecteurs le problème suivant : d'où viendra la différence ? Plus que jamais, il est de notre devoir de vous informer qu'à force d'acheter des junk bonds (des obligations pourries qui ne seront jamais remboursées), la BCE va transformer l'euro en monnaie de singe... Mais n'est-ce déjà pas le cas...?


La BCE, pompier de fortune de la zone euro par BFMTV
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jeudi 11 août 2011

Il est l'or... de l'ouvrir...

La "relique barbare" connaît un engouement inégalé depuis des mois. A coup de records successifs, l'or est certainement le placement le plus en vogue actuellement. Mais cette façon de voir les choses est bien mal perçue par nos élites qui ne se gênent plus pour nous faire culpabiliser ouvertement. Un exemple ? Ce papier publié par le quotidien le Monde censé être une réponse à toutes nos questions. Intéressons-nous à la question "faut-il acheter de l'or" ? La réponse est édifiante : "cela est peu conseillé". Les arguments utilisés pour faire douter les gogos laissent tout simplement pantois. "Le paroxysme de la crise passé, rien ne garantit cependant qu'il se maintiendra à des niveaux aussi élevés. Beaucoup d'analystes conseillent donc de ne pas acheter d'or. D'une part, pour ne pas alimenter un comportement stérile ; l'or ne produit aucune richesse, aucun rendement et ne participe en rien au développement de l'économie mondiale. D'autre part, sachez que le risque de chute du cours - exceptionnellement haut rappelons le - est bien réel et vous risquez de perdre de l'argent si vous achetez aujourd'hui". On ne peut pas être plus clair ! Ce que nous dit pas le rédacteur est que si l'or monte, c'est parce que la monnaie baisse. En 1999, pour 100 euros, on avait 13 grammes d'or alors qu'aujourd'hui on n'a plus que... 3 grammes ! Et dans 10 ans, on n'aura plus rien ! Messieurs les bien pensants qui donnaient des conseils à la "mords-moi le noeud", sachez que si les gens achètent de l'or, ce n'est pas pour faire un placement. Ce n'est pas pour gagner de l'argent mais pour éviter de tout perdre. Ils veulent juste sauver leurs fesses... et accessoirement celles de leurs enfants et de leur pays, histoire de répondre à l'argument du non développement de l'économie mondiale. De plus si c'était une aussi mauvaise idée que cela, il faudrait peut-être que ces "beaux parleurs" viennent nous dire pourquoi les banques centrales de nos fournisseurs (les Chinois et les Russes notamment) augmentent leurs réserves. Ils doivent bien se marrer en voyant comment les moutons peuvent écouter les conseils de ces bergers qui les mènent à l'abattoir. Et que dire de cette scène de propagande trouvée sur le plateau de C'est dans l'air ? Goebbels n'aurait pas fait mieux. Si on comprend bien ces soi-disant experts, on peut analyser leurs dires de la façon suivante. En période de crise et pour faciliter la reprise, les salariés sont priés de ne pas revendiquer. Cela marche aussi dans l'autre sens : en période de reprise et pour ne pas tomber dans une nouvelle crise, les salariés sont priés de ne pas revendiquer. A tous ces adorateurs de ce monde en sursis, nous leur laissons le soin de prendre connaissance de cette lettre ouverte à Jean-Claude Trichet qui résume finalement bien l'immense escroquerie dans laquelle ils veulent nous emmener... Comme quoi on peut éclairer en tentant de faire rire et réfléchir. Mais finalement n'est-ce pas là le propre de l'homme...?


La jeunesse achète de l'or - C Dans L'air... par MinuitMoinsUne
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mardi 9 août 2011

Quelques vérités qui dérangent...

Le monde de la finance est en train de s'écrouler entraînant dans sa chute la totalité de l'économie. Mais ne vous inquiétez pas outre mesure, nos élites s'occupent de nous. Elles se succèdent à un rythme effréné sur les plateaux de télévision pour venir nous dire que tout est sous contrôle. Prenons l'exemple de ce jour. Ce matin la ministre du Budget était présente sur RTL. Ah Valérie Pécresse ! Elle est à l'économie ce que Gérard de Villiers est à la littérature. Mais cela ne l'a pas empêché de venir réciter sa leçon comme nous l'enseigne cette dépêche AFP. "La France ne déviera pas d'un iota de sa trajectoire de redressement des finances publiques et est prête à faire davantage d'efforts". Davantage d'efforts ? Est-ce que Madame Pécresse sait que son discours est désormais éculé ? On entend cela depuis 19 ans et la ratification de la France au traité de Maastricht. Pour notre part, le scandale vient surtout du fait que ceux qui nous demandent "davantage d'efforts" sont ceux qui sont responsables de ce désastre. Ils continuent de piloter un navire en gardant bien de prendre les mesures qui s'imposent tout en muselant les médias. Leur seule solution est de continuer encore et encore ce qu'ils ont toujours fait. Et que dire de cette autre intervention. De Jean-Claude Trichet himself. Le patron de la BCE était quant à lui sur les ondes d'Europe 1. Pour venir nous dire que la crise actuelle était la pire depuis 1945 comme le souligne ce papier publié par le Parisien. Pas possible... On s'en serait pas douté ! "Nous nous considérons nous-mêmes à la BCE comme des môles de confiance, des ancres de confiance". Il n'a qu'à se considérer lui même Monsieur Trichet d'autant qu'à aucun moment il avoue une quelconque part de responsabilité dans ce qui nous arrive. Pour notre part, nous avons juste une seule question : pendant combien de temps encore allons-nous accepter que les responsables de ce désastre continuent de piloter nos destins...?



Trichet : "la crise la plus grave&quot...
par Europe1fr
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vendredi 5 août 2011

Effondrement en cours...

C'est la chute finale... Nos "amis" les Vampires des banques d'affaires peuvent bien se cacher les yeux pour ne pas voir, la réalité est là. Bien là. Cruelle... Toutes les bourses mondiales sont en train de dévisser depuis près de deux semaines ce qui en fait la plus longue série noire depuis 2002 et l'effondrement de la bulle liée aux nouvelles technologies. Comme le rapporte cet article publié par le Monde, la bourse de Paris a chuté de 3,90%. Le Dax allemand de 3,40%. La bourse de Londres de 3,43%. La palme revenant à la bourse de Milan avec un effondrement de plus de 5%. Mais de l'autre côté de l'Atlantique, la situation n'est guère plus reluisante. Le Dow Jones a perdu 4,31% et le Nasdaq 5,05%. Quant aux bourses asiatiques, c'est du pareil au même : le Nikkei s'est effondré de 3,72% dans le sillage de toutes les autres places financières de la "région" comme le souligne cet autre papier publié par le Monde. Mais Messieurs les traders, ne désespérez pas ! Comme le montre cet article publié par le Parisien, notre "omniprésident au repos" s'est feint d'un coup de fil à la chancelière allemande, au premier ministre espagnol et au patron de la BCE Jean-Claude Trichet pour discuter de la situation. Youpi ! Nous voilà sauvés ! Sarkozy, l'homme qui a alourdi la dette publique française de 15 milliards d'euros il y a seulement dix jours "pour sauver l'euro une fois pour toutes" veut re-sauver l'euro. Avec notre pognon... Franchement, il ferait mieux de se taire et de se faire oublier... ou de prendre sa carte à l'UPR. Il aurait ainsi pris connaissance du véritable bilan de la mondialisation chère à ses amis tel qu'il a été exposé par François Asselineau. Dans ce monde qui s'effondre sous nos yeux ébahis, il est plus que jamais temps de se rassembler dans un mouvement totalement nouveau pour décider sereinement, démocratiquement et juridiquement de libérer la France. Sortir de l'Union Européenne c'est mettre fin à notre asservissement collectif, à notre asservissement financier et à notre asservissement militaire. Le jeu en vaut bien la chandelle...

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mercredi 20 juillet 2011

Il faut sauver le soldat Trichet...

En attendant de s'occuper du lieutenant Bernanke... C'est en résumé ce qui nous attend selon notre prévisionniste préféré. Comme chaque semaine, le gestionnaire du fonds Platinium Gestion, Olivier Delamarche, analyse les faits et tente de nous ouvrir les yeux quant à notre futur. A la veille d'un sommet européen consacré à la survie de la monnaie unique, les Français et Allemands marquent encore leurs différences quant à la dette grecque. Ils sont en train de nous concocter de la "mauvaise cuisine". D'après lui, on ne cherche pas à régler le problème grec mais à sauver le soldat Trichet. "On cherche à régler le problème de la BCE qui est bourrée d'obligations qui ne seront jamais remboursées. A force d'avoir joué "open bar" et d'avoir racheté des obligations de tous les pays en difficulté, la BCE n'aura plus de fonds propres si il y a un défaut aujourd'hui". Bref, le but de la réunion de demain ne sert qu'à une seule chose : éviter de faire sauter la BCE et son emblématique président Trichet. "C'est le même jeu que l'on joue depuis deux ans et celui-ci finira par nous coûter à tous très très cher". Aux jeux du poker menteur et du bandit manchot, nous devrons payer la note comme vont devoir le faire les Américains... Après le premier "quantitative easing", après le second "quantitative easing", voici le "quantitative easing" permanent. "Les conséquences vont être la poursuite de la hausse des matières premières, une chute du dollar car à force d'en imprimer il ne vaut plus grand chose, et des révoltes de gens affamés qui ne peuvent plus se payer à manger. Tout cela se finira de toutes façons par la même chose : une forte crise, voire une dépression et probablement une forte chute boursière". Cela ne sert à rien de créer de l'argent si celui-ci ne va pas dans l'économie mais dans la spéculation. On le sait tous mais il est toujours utile de le rappeler...


Olivier Delamarche - 19 juillet 2011 - BFM... par MinuitMoinsUne
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vendredi 15 juillet 2011

L'euro brûle...

Et les pompiers se chamaillent... C'est en substance ce qui explique l'incendie faisant rage dans la Zone euro. Mais on le sait : les incendies sont le plus souvent précédés d'explosions. C'est ce qui a failli arriver il y a tout juste 48 heures comme le souligne Ambrose Evans-Pritchard dans son papier publié par le Telegraph de Londres. Que s'est-il passé ? Les spéculateurs, ravis de voir qu'il n'y a aucune entente entre les Français et les Allemands sur les solutions apportées à la crise, en ont profité pour concentrer leurs attaques sur l'Espagne et l'Italie. Heureusement la BCE a évité l'effondrement du système en intervenant massivement sur les marchés en rachetant leurs dettes. Au risque de ne plus avoir assez de fonds propres disponibles à sa propre survie. Comme le reconnaît le journaliste, "Systemic contagion has been halted. A global crash has been averted. At least for a day". En d'autres termes, nous sommes passés à deux doigt de la catastrophe. Pourquoi nous en sommes arrivés là ? Parce que Madame Merkel ne veut plus faire payer les Allemands pour toute la gabegie des pays d'Europe du sud. Elle souhaite que les banques privées prennent une partie de la faillite grecque à leur charge. Contre la volonté de Sarkozy. Pour ce dernier, si les marchés se rendent compte que la Grèce n'est plus soutenue (envers et contre tous) par la Zone euro, ce sera tous les autres pays qui seront attaqués... dont la France à la "fin de la partie". Du coup, ils ne sont même plus capable de se mettre d'accord sur une date pour se rencontrer. Pendant ce temps là, le contribuable que nous sommes tous voit le compteur de la dette s'affoler. Comme le précise l'article, la crise de la dette a déjà englouti 40% de l'économie et mis sur la paille 50% de la population. Nous compris...


La maison Euro brule 13-07-2011 par khalem2012
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mardi 12 juillet 2011

Open bar à la BCE...

Alors que les bourses occidentales commencent sérieusement à tanguer depuis le début de la semaine, il en est un pour qui cette situation a plus que duré. Il s'agit d'Edouard Tétreau, l'associé gérant de Mediafin et professeur à HEC. On l'avait déjà rencontré sur ce blog lorsqu'on avait consacré un post sur la sortie de son livre "20.000 milliards de dollars" (voir par ailleurs). Fédéraliste bon teint, il milite depuis toujours pour la création des Etats-Unis d'Europe. Et ce n'est pas dans sa dernière interview donnée au quotidien la Tribune qu'il a réellement changé d'avis. D'après lui, il est plus que temps de mettre les spéculateurs hors d'état de nuire. "C'est l'heure de vérité de l'Europe : soit chacun se replie sur son pré carré national, et tout le monde est perdant ; soit nous sortons de la crise par le haut avec une union fédérale budgétaire et fiscale, et donc politique". Venant de la part de l'un de ces spéculateurs, il faut bien avouer que cette sortie ne manque pas de sel... Il omet tout simplement de préciser que le problème majeur de la dette est dans le mécanisme d'usure pratiqué sur les emprunts depuis 1973. Avant cette date, les états pouvaient emprunter auprès de leur Banque nationale sans intérêt. La monnaie était alors au service de l'économie et du peuple. Aujourd'hui c'est le peuple qui est devenu esclave des fabricants de la monnaie à savoir les banques privées. Il est d'ailleurs symptomatique de s'apercevoir qu'il y en a un autre qui pense comme nous. Il s'agit d'Olivier Delamarche. Dans sa rubrique hebdomadaire "Les points sur les I" qu'il anime sur l'antenne de BFM, il ose même qualifier le raisonnement de Tétreau de "grotesque". Alors que tous les pays sont surendettés, il se pose à juste titre la question de savoir comment on peut encore défendre un tel système qui nous amène tous droits dans le mur. "On est dans une situation extraordinaire. Tous les pays du monde sont endettés. On est allé trop loin et on va avoir un problème. Nos hommes politiques sont des incapables car ils ne veulent pas être qualifiés de responsables de ce qui se passe. En France, il faut toujours trouver un coupable. Or le coupable n'est pas les vilains spéculateurs mais les politiques économiques qui ont constitué à s'endetter toujours plus et par n'importe quel moyen. La seule solution c'est de faire sortir la Grèce de l'euro. Or la BCE veut sauver tout le monde. C'est open bar à la BCE. Si on restructure une partie de la dette grecque, il n'y aura plus de fonds propres à la BCE et ce sera la faillite du système. On en est proche...". Une chose est cependant certaine : quoiqu'on fasse, à la fin des fins l'addition sera réglée par nous. Comme d'habitude...


Olivier Delamarche - 12 juillet 2011 - BFM... par MinuitMoinsUne
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vendredi 10 juin 2011

Nouvelles du front...

Cela faisait quelques mois que nous n'avions pas répercuté la vision du monde de l'essayiste Hervé Juvin (voir par ailleurs). Cet écrivain et conférencier, spécialiste de la mondialisation nous revient aujourd'hui avec son analyse des difficultés de la Zone euro comme il l'évoque sur le site Realpolitik. "Avec les nouvelles mesures de soutien à la Grèce, une accalmie se dessine sur le front de l'euro. Elle pourrait être trompeuse, tant la divergence entre les économies devient divergence entre les sociétés européennes, dont les préférences collectives sont manifestement et légitimement disparates. En plaidant pour la création d'un Ministère européen des Economies, Jean-Claude Trichet qui sait combien les marchés parient sur l'éclatement de l'euro, fait-il autre chose que d'entériner la fuite en avant fédéraliste comme seule ligne de défense crédible ?". Autrement dit seule une fédération des Etats-Unis d'Europe peut se satisfaire des contrecoups portés actuellement à la monnaie unique. Faute de quoi, la Zone euro va éclater. "L'euro tel que nous le connaissons, il faudra bientôt en parler au passé". Bref, voilà le défi majeur des gouvernements européens pour le XXIème siècle. En attendant la fin du délire, la BCE ne crée aucune richesses, elle ne crée que des créances sur l'avenir. La question est de savoir si ces créances sont de fausses promesses ou des réalités tangibles...


Euro : nouvelles du front par realpolitiktv
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vendredi 3 juin 2011

De mieux en mieux...

Oh oui il a l'air con le patron de la BCE. Déjà qu'il ne se considère pas comme Français au point d'avoir reçu le "prix de la Carpette anglaise" en 2004 récompensant sa sortie remarquée "I'm not a Frenchman" lors de son intronisation à Francfort selon Wikipedia, voilà qu'il se positionne pour un ministère européen des Finances comme nous en informe ce papier publié par le site belge l'Echo. "Jean-Claude Trichet, le président de la BCE, estime que l'Union Européenne doit davantage centraliser sa politique économique. Les autorités européennes devraient avoir un droit de veto sur certaines décisions nationales selon lui". Il vise explicitement certaines dépenses budgétaires majeures et les choix essentiels à la compétitivité du pays. Ne jamais oublier que dans leur bouche, le mot compétitivité est synonyme de rabotage de nos droits sociaux. Un nivellement par le bas pour nous amener peu ou prou au niveau des Chinois. Bref, d'après lui une technocratie non élue pourrait remettre en cause la politique d'un état souverain sous prétexte que certaines décisions prises ne lui plaise pas. Parions qu'il se verrait bien en Super Ministre des Finances. On croit rêver ! On ne cessera de dénoncer sur ce blog les dérives fascistes et dictatoriales de cette Europe à la botte des Etats-Unis. Autant dire que si un tel voeu était exaucé, il en serait fini de la souveraineté de chacun des pays membres. Plus que jamais, nous soutenons l'UPR le seul parti qui préconise une sortie ordonnée de l'Union Européenne sur la base de l'article 50 du traité de Lisbonne (souvenez-vous ce traité qui a été bricolé pour faire taire les 55% de "nonistes" qui avaient refusé la ratification de la Constitution européenne en 2005). On le voit : tous ces mondialistes apatrides au service de la finance ne désespèrent pas de créer un état fédéral qui serait placé en tant que vassal des USA. Pour notre plus grand malheur et surtout celui de nos enfants...


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mercredi 27 avril 2011

Jeu des chaises musicales...

Qu'ont en commun les deux français Dominique Strauss-Kahn et Jean-Claude Trichet ? En dehors d'être les dignes représentants au plus haut niveau des Vampires, ils sont tous les deux en fin de courses. Le premier va certainement quitter la présidence du FMI pour tenter de se faire élire président de la République en France. Quant au second, il arrive à la fin de son mandat. Mais qui pour les remplacer ? Des anglo-saxons "pur jus déliés à la sauce américaine". Comme le révèle ce papier publié par le Huffington Post, c'est l'ancien Premier ministre britannique Gordon Brown qui prendrait les rênes du FMI. Le problème pour lui est la franche hostilité à sa nomination de son successeur David Cameron. "Il me semble que quelqu'un qui n'a pas compris que le problème du Royaume Uni était sa dette ne peut pas être la personne la plus appropriée pour savoir si d'autre pays de par le monde ont des problèmes de dettes ou de déficits". Prends ça en pleine face... En revanche il dispose du soutien américain, véritable sésame à sa nomination. Il en est un autre qui dispose de ce sésame, il s'agit de Mario Draghi, qui va sans aucun doute succédé à Trichet à la BCE comme nous en informe cette dépêche Reuters reprise par le Nouvel Obs. Il vient d'être adoubé par Sarkozy sans que l'Allemagne n'y trouve rien à redire. Mais qui est-il ? Le futur président de la BCE n'est rien d'autre que l'ancien vice-président Europe de la banque américaine Goldman Sachs, celle qui était aux premières loges durant la crise de 2008, pariant sur la chute de la Grèce alors que dans le même temps, elle lui fourguait des actifs toxiques. Une bien belle preuve de son esprit européen. Il ne manquerait plus que Arnold Schwarzenegger devienne le nouveau président de l'Union Européenne comme l'a évoquée cette dépêche de l'AFP et vous comprendrez aisément que notre seule solution pour éviter de devenir un état américain supplémentaire et de conserver notre souveraineté est de sortir au plus vite de l'Union Européenne comme le propose François Asselineau et son parti l'UPR... Plus que jamais il est temps de résister...

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jeudi 3 mars 2011

Lutte des classes...

Alors que notre omniprésident souhaite réformer notre fiscalité en supprimant l'ISF, le citoyen moyen va être heureux d'apprendre que les cent plus gros contribuables de notre pays se partagent la "modique" somme de trois milliards d'euros par an. C'est une enquête détaillée publiée par l'hebdomadaire Marianne qui nous en dit plus sur les inégalités criantes de revenus existant en France. On apprend ainsi que le ministère de l'Economie a adressé une note confidentielle à vingt parlementaires de la majorité triés sur le volet, afin de préparer la réforme fiscale. L'ensemble des revenus des cent foyers les plus riches dépasse le budget du ministère de la Culture. 91% de ces revenus sont issus de cessions de valeurs mobilières comme les actions. L'objectif est clair : les convaincre d'abandonner l'ISF. Il n'y a rien à dire : "ça plane pour ces bienheureux à mille kilomètres au dessus de la tête des Français de base. En 2008, le revenu fiscal de référence moyen de l'ensemble des contribuables plafonnait à 22.202 euros. Chacun de ces 100 très riches gagnait donc en un an ce qu'un Français gagnerait en presque 1,3 millénaire, ou 300 vies de labeur à raison de la nouvelle durée légale de 42 ans de travail...". N'oublions pas que pendant ce temps là, Jean-Claude Trichet, le patron de la BCE pense qu'une augmentation des salaires serait la pire des choses à faire. Pour notre part, nous ne voyons qu'une chose à faire : les "baisés", comptez-vous...


Les salaires des Français n'augmentent pas
envoyé par BFMTV. - Regardez les dernières vidéos d'actu.
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mercredi 23 février 2011

Une occasion de se taire...(MAJ)

On savait nos élites en complète déconnexion avec les réalités quotidiennes. On en a encore eu la preuve par la sortie du patron de la Banque Centrale Européenne, Jean-Claude Trichet. Pour lui, "augmenter les salaires est la dernière bêtise à faire" comme nous le révèle ce papier publié par le site de TF1 News. Face à l'envolée des cours des matières premières, Trichet met en garde les gouvernements contre la spirale infernale : hausse des prix implique hausse des salaires, hausse des salaires implique licenciements et chômage..."'Nous ne pouvons rien contre l'augmentation immédiate des prix du pétrole ou des matières premières. Mais, en revanche, nous devons éviter à tout prix ce que nous appelons les 'effets du second tour', c'est-à-dire que les autres prix se mettent à bouger' a déclaré le patron de la BCE". Par tous les autres prix, il y inclue les salaires. En voilà une bonne idée Monsieur Trichet ! On pourrait commencer par le vôtre. Comme nous l'annonce le blog de Jean Quatremer hébergé par le site de Libération, il semblerait que cela aille bien pour vous. "Le traitement de base du président du Directoire, Jean-Claude Trichet, est de 345.242 euros par an". A cela s'ajoute une multitude d'indemnités de toutes sortes qui porte ses émolument à plus de deux millions d'euros par an. Bref, en voilà bien un qui aurait mieux fait de la fermer. En décodé, il est tout simplement en train de nous annoncer que bientôt nous serons tous en train de crever la dalle parce qu'il refuse de lutter contre la spéculation (taxer les échanges, fixer les prix, fermer les frontières,...) pour préserver les profits de l'hyper classe. Quel soulagement... Pendant ce temps, le ministère de la Justice a autorisé une augmentation de 7% des tarifs des notaires comme nous le montre ce papier des Echos. Cherchez l'erreur...


Trichet : augmenter les salaires, une "bêtise"!
envoyé par Europe1fr. - L'info internationale vidéo.
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dimanche 13 février 2011

La guerre a commencé...

Telle est l'opinion de Gerald Celente. Célèbre pour avoir prédit la crise avant tout le monde, le futurologue américain se positionne sur la même tendance que Jacques Attali (voir par ailleurs). A la différence que l'un songe à une révolution mondiale contre le système tandis que l'autre y voit les prémices de la guerre mondiale. Vous préférez la peste ou le choléra ? Toujours est-il que le prévisionniste a martelé cette idée toute la semaine sur toutes les ondes. Comme nous l'indique ce papier tiré du blog belge Express, les premiers coups de la première grande guerre du XXIème siècle ont été tirés. "Pour lui, toutes les révolutions se succédant au Maghreb constituent autant de points d'ignition d'un phénomène global. Car les guerres sont d'abord civiles, puis elles s'étendent à une région du monde, pour finir par se mondialiser. Et l'histoire se répète. La grande récession ? Comparable à la grande dépression de 1929. La panique boursière de 2008 ? Similaire au krach de 1929. La seconde guerre mondiale ?...". A force d'avoir renflouer les Vampires, les gouvernements ont été contraints par les marchés de mettre en place des politiques d'austérité. Tôt ou tard, le peuple se révoltera. Et ce sera l'engrenage... La guerre économique que nous livre les élites n'est de toutes les façons qu'une variante de la guerre classique. Le moment du décrochage sera quant à lui inattendu. Certains "généraux" commencent à quitter le "navire" (Axel Weber, le patron de la Banque d'Allemagne pressenti pour succéder au bien nommé Trichet), d'autres s'interrogent (à l'image de Dominique Strauss-Kahn). Ces prochains mois risquent d'être passionnants...

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mardi 14 décembre 2010

Recherche argent désespérément...

A force de jouer les pompiers sur tous les fronts de la crise (rachat de dettes pourries des PIIGS, plan de soutien aux banques,...), ce qui devait arriver arriva. La BCE n'a plus un rond et envisage de se recapitaliser comme le souligne cette dépêche publiée par l'agence de presse Reuters. On y évoque le doublement de son capital pour le faire passer à 12 milliards d'euros. Et devinez qui va financer ? En plein dans le mille : vous et moi. Par un impôt européen par exemple ?


Callow Says ECB's Bond Intervention Was `Quite Serious'
envoyé par Bloomberg. - L'actualité du moment en vidéo.
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mercredi 8 décembre 2010

On sort aussi la planche à billets en Europe...

"Quantitative Easing" ? Cette expression vous dit-elle quelque chose ? Il s'agit ni plus ni moins du nom savant (et anglais of course !) pour qualifier la planche à billets. On savait que la Fed en faisait déjà un usage immodéré mais on ignorait que la BCE en fasse de même d'autant que c'est normalement interdit par le traité de Lisbonne. Et pourtant... A gros maux, les grands remèdes. Comme nous le signale ce papier publié par le Forum Monétaire de Genève, la Banque Centrale Européenne se lance dans le Quantitative Easing illimité. Ceux qui trouvent rassurant que la BCE ait décidé de se lancer, à la suite de la Fed, dans le Quantitative Easing illimité pour soi-disant tenter d'éviter l'effondrement de la Zone euro ont tort. Cela ne changera rien sur le montant des dettes des pays européens les plus fragiles (les fameux PIIGS), mais en revanche cela affaiblira la valeur de l'euro et entraînera une fuite des capitaux. "Sans compter le risque d'inflation monétaire majeure que cette politique monétaire ultra laxiste induira. Ce qui, à un certain moment, conduira l'Allemagne à sortir de l'euro parce qu'elle n'acceptera pas de se retrouver dans une situation type Weimar, du fait de l'irresponsabilité des autres états membres de la Zone euro comme de la Banque centrale européenne". Malheureusement l'euro n'est pas le dollar et ne peut donc pas bénéficier du statut de monnaie mondiale. Du coup, il est difficile pour la BCE de faire la même politique que la Fed. Il n'y aura pas d'autres solutions pour la Zone euro d'organiser le défaut de paiement de certains états parmi les plus fragiles. Faute de quoi, elle entrera dans une période de récession économique prolongée avec un chômage de masse et une paupérisation croissante des populations du fait des plans d'austérité. Ce qui entraînerait irrémédiablement la fin de l'Union Européenne.


Trichet Says Governments Must Be `Up To The Challenge'
envoyé par Bloomberg. - L'info internationale vidéo.
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mardi 7 décembre 2010

Open bar pour tout le monde...

Jean-Claude Trichet, le patron de la BCE a entendu les marchés à en croire les mesures qu'il a confirmé vendredi. Il ne change rien : un taux d'intérêt stable à 1%, des liquidités illimitées pour les banques et des rachats ponctuels de dettes des états membres de la Zone euro. Bref, on continue le gavage à bon marché d'argent facile pour des entités qui n'en demandaient pas tant. En résume, on ouvre le bar gratis pour les alcooliques. mais il ne faut pas oublier que "l'euro est la seule monnaie du monde qui n'a pas d'Etat". Il souhaite que les gouvernements trouvent une solution rapide et accélèrent le fédéralisme qu'il appelle de ses voeux. Contre la population européenne manifestement...

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mardi 28 septembre 2010

La crise financière est de retour...

Et cela se passe dans la Zone euro ! Sans blague ? C'est un article du site financier Money Week qui nous révèle cette mauvaise nouvelle. Depuis plusieurs semaines la crise autour des finances publiques des pays de la Zone euro semblait s'être estompée. On entendait beaucoup moins parler de la Grèce et de sa faillite programmée. Mais cette "trêve" n'a été que de courte durée. L'Irlande est venue nous le rappeler. Comme on peut le voir sur ce graphique, les marchés financiers sont à nouveau confrontés à des évolutions de taux d'intérêt qui sapent tout espoir de retour des finances publiques à l'équilibre. "Le président de la Banque Centrale Européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, recommande d'exclure temporairement des décisions politiques, les pays de la Zone euro qui ne seraient pas en mesure d'atteindre les critères de stabilité de Maastricht. Ainsi, il devient fort possible que le plan de sauvetage européen de 750 milliards d'euros soit utilisé, dans un très proche avenir, pour sortir de la misère quelques pays de la Zone euro". Quel sera le prochain après la Grèce ? Personnellement je parie sur l'Irlande qui va nous apporter l'addition suite au démantèlement de la banque Anglo Irish pourtant nationalisée. Mais la situation reste tendue en Espagne, au Portugal...sans parler de la Grèce. Seuls deux pays dans la Zone euro ont un endettement acceptable : le Luxembourg et la Finlande. Bref, l'espoir d'une réduction de la dette dans un temps prévisible n'est que pure illusion. Les bons du trésor allemands ou français ne sont pas une valeur sûre à 100% pour l'investisseur. Aussi, on risque d'assister au cours de ces prochains mois à une montée continue et durable des taux d'intérêt de ces derniers. Autant dire tendre le dos en attendant une embellie loin d'être certaine...
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mercredi 15 septembre 2010

C'était il y a tout juste deux ans...

Le 15 septembre 2008, la faillite de la banque d'affaires américaine Lehman Brothers précipitait le monde dans la crise financière. Flashback : il y a deux ans, les banques du monde entier cessèrent de se prêter. Elles ne pouvaient donc plus gérer leurs trous de trésorerie comme elles l'avaient fait jusqu'alors. La raison : l'effondrement du marché interbancaire qui venait de disparaître dans le néant dans un grand éclair et un nuage de soufre. En effet, dans les affaires, les banques payent ou reçoivent des paiements tous les jours. Comme ces mouvements ne se font pas tous en même temps, il y a des trous qu'il faut pouvoir gérer. C'est la raison d'être du marché interbancaire. N'écoutant que leur courage, les banques centrales (les banques des banques !) pallièrent à cette déficience. Elles mirent à disposition des banques commerciales un matelas de liquidités d'une épaisseur inégalée. Au départ temporaire, ce matelas est toujours actif 22 mois après. Or ce flot d'argent déversé dans les banques ne servit en rien l'économie réelle. Il resta dans les comptes bancaires pour amortir le cas échéant un manque de liquidités. La question fut de savoir quand pourrait-on enlever les béquilles au malade, quand pourrait-on le sortir de sa survie artificielle. Très rapidement, les banques centrales essayèrent d'interrompre ce traitement de choc. Côté européen, on fit vie machine arrière suite à la crise grecque (malchance du calendrier). Côté américain, la Fed diffère l'interruption programmée pour consolider le bilan bancaire. Bref le côté temporaire de la mesure dure maintenant depuis deux ans. Puis apparaissent les problèmes irlandais. Le malade n'a pas l'air si bien que cela. En fait, on ne pourra jamais enlever les béquilles du malade, on ne pourra jamais débrancher la machine de survie. Le système est entré dans un coma dépassé en 2008. Il n'y a eu aucune amélioration et il n'y en aura pas. Le malade est mort !

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lundi 13 septembre 2010

Où nous conduit l'Europe...?

L'économie européenne est dans une impasse. Alors que certains parlent de reprise permise par une injection colossale de fonds publics (pour mémoire : le fruit de nos impôts) dans le circuit économique, celle-ci n'en demeure pas moins fragile dans le monde et quasi-inexistante en Europe. En effet, l'Union Européenne, échaudée par les difficultés grecques, a pris l'option de lutter contre les déficits publics plutôt que de rechercher la croissance. C'est un grand article publié sur le site Ecosocietal qui donne des pistes de réflexion sur ce que l'Europe a fait et sur ce qu'elle devrait faire. "L'Europe est prise dans son propre piège institutionnel : les Etats doivent emprunter auprès d'institutions financières privées qui obtiennent, elles, des liquidités à bas prix de la Banque Centrale Européenne. Les marchés ont donc la clé du financement des Etats. Dans ce cadre, l'absence de solidarité européenne suscite la spéculation, d'autant que les agences de notation jouent à accentuer la défiance". Autant dire que le collectif d'économistes qui a signé ce papier est pour le moins pessimiste quant à notre avenir européen commun tant que l'Union Européenne sera au mains de technocrates répondant aux intérêts de la finance internationale et non pas à ceux des peuples...
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