mercredi 9 novembre 2011

Tous des feignasses...

On le sait depuis la fin du G20 ! Nos "pantins" souhaitent à tout prix la participation de la Chine au Fond Européen de Stabilité Financière (FESF), histoire que ses milliards de dollars nous aident à sauver la Zone euro. Le problème est qu'il va falloir convaincre cet homme. Le dénommé Jin Liqun. Et que c'est loin d'être gagné à en croire ses dernières déclarations sur l'antenne de Al Jazeera. Qui est donc ce monsieur ? Jin Liqun est tout simplement le patron du fond souverain chinois appelé China Investment Corporation (CIC). En d'autres termes, c'est celui qui supervise en dernier ressort tous les investissements extérieurs réalisés par l'Empire du milieu. Et il n'est pas près de lâcher sa thune n'importe où et n'importe comment tel que nous l'enseigne ce papier publié par le site TF1 News. D'après lui, l'Etat-providence (celui qui nous assure une Sécurité sociale pour tous et une pension de retraite pour chacun...), hérité de la fin de la Seconde guerre mondiale et du Conseil National de la Résistance, est le seul responsable de la crise des dettes en Europe. Sous-entendu : il va falloir y mettre fin si vous voulez que l'on vienne vous aider... Ecoutez un peu, c'est beau comme un discours ultra-libéral à la sauce anglo-teutonne. "Je pense que les lois sociales sont obsolètes. Elles conduisent à la paresse, à l'indolence, plutôt qu'à travailler dur. Le système d'incitation est complètement détraqué. Pourquoi est-ce que les habitants de certains pays de la Zone euro devraient travailler jusqu'à 65 ans ou plus, alors que dans d'autres pays, ils prennent aisément leur retraite à 55 ans et se prélassent sur la plage ?"... Autant dire que notre modèle social va très certainement disparaître dans les méandres de la mondialisation débridée (sans aucun jeu de mots...!). D'ailleurs le même poursuit et confirme nos craintes. "Nous sommes optimistes vis-à-vis de l'euro. Mais il y a toute une série de réformes qui doivent être entreprises sans délai. Avoir 17 membres et 17 gouvernements n'est pas une excuse pour ne rien entreprendre". Bref, vous l'avez compris ! Une fois notre nouveau président élu l'année prochaine, préparez-vous au pire et à abandonner près de 70 ans de progrès social. Afin de revenir au temps des serfs et des gueux, le seul modèle acceptable pour cette face de riz... A moins que nous tous ensemble décidions que cela suffit les conneries et que nous sortions unilatéralement et au plus vite de l'Union Européenne (tel que le propose l'UPR) afin que nous puissions recouvrer notre souveraineté, notre liberté de battre monnaie, notre possibilité de laisser entrer les produits et capitaux que l'on désire,... en un mot comme en cent, notre indépendance... Plus que jamais, il est temps de rentrer en résistance...

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