jeudi 20 octobre 2011

Quelle famille...

Notre "omniprésident à la progéniture qui grandit" se serait bien passé de cette nouvelle (mauvaise...!) publicité quant à ses fréquentations. Alors que la plupart de ses proches amis ont été mis en examen suite à l'affaire Karachigate (entre autres...), il a fallu qu'on vienne lui gâcher son plaisir d'être à nouveau papa par une affaire qui commence à faire grand bruit du côté de la Défense et de la famille Ceccaldi-Raynaud. C'est qui ceux là ? Ah la famille Ceccaldi-Raynaud ! Une espèce de dynastie qui a mis la ville de Puteaux sous tutelle. Un peu comme le couple Balkany l'a fait à Levallois-Perret. Tout commence avec le papa : Charles Ceccaldi-Raynaud. Un corse bon teint à la morale plus que douteuse. Rapatrié d'Algérie, il s'installa à Puteaux au cours des années 60. Comme le note le site Wikipedia, il accéda à la place de maire suite à un "coup d'état local" (au cours duquel il y eut un mort...sic !) et au soutien d'un autre corse, le maire de Neuilly-sur-Seine : Achille Peretti, l'homme qui fit de "notre omniprésident" ce qu'il est aujourd'hui. Très vite Charles Ceccaldi-Raynaud devient non seulement le patron de l'Etablissement Public pour l'Aménagement de la Défense (EPAD), la machine à cash du clan Sarkozy (souvenez-vous : le poste qu'a convoité en vain le "prince Jean"...!) mais aussi son suppléant au poste de député des Hauts-de-Seine. Bref, une proximité géographique, idéologique et politique qui force le respect depuis près de trente ans... Sauf que papa Ceccaldi a eu la malchance de tomber malade et de céder son fauteuil de maire à sa... fille : Joëlle Ceccaldi-Raynaud. Qui en bonne fille de son père refusa de lui rendre une fois que ce dernier était remis. Sans compter le petit-fils qui participe lui aussi au conseil municipal... Bref, un pataquès familial à la sauce municipale qui dure depuis les élections de 2008 et qui se poursuit aujourd'hui... Comme le rapporte sa fiche Wikipedia, la dite Joëlle a donc été élue députée des Hauts-de-Seine en 2207, puis maire en 2008, et enfin présidente de l'EPAD en 2010 (après le retrait du petit...!)... Fermez le ban, la boucle est bouclée ! Mêmes dans les outrages à l'égard de ses opposants, elle arrive à être condamnée par la justice comme son père. Bref, une espèce de courtisane qui se fout de la morale publique comme de son premier soutien gorge. C'est un papier publié par le Canard Enchaîné (cliquez sur la photo pour pouvoir le lire...) qui a mis le feu aux poudres de cette petite communauté. On y apprend que la maire de Puteaux possède des comptes occultes dans des paradis fiscaux sur lesquels elle fait circuler de bien étranges sommes d'argent comme le rapporte cet entrefilet publié dans 20 Minutes. Comble du comble : c'est le propre père, le fameux Charles et ses 86 printemps qui vient de balancer sa fille aux flics... Elle devait pourtant savoir qu'on ne trahit pas un Corse impunément...! Quant au blog des opposants à cette caste méprisable, il publie lui aussi la nouvelle (évidemment...) en nous informant que le juge d'instruction s'occupant de cette affaire a été comme par hasard muté à... Tahiti le mois dernier ! Hum comme elle sent bon la République irréprochable qu'il nous avait promise... Mais le plus burlesque de cette histoire est dans l'attitude de Madame le maire. Paniquée à l'idée que ses concitoyens puissent apprendre sa drôle de façon de compter, elle n'a rien trouvé de mieux que d'envoyer ses adjoints aller acheter tous les exemplaires de l'hebdomadaire comme le rapporte le blog MonPuteaux.com. Sachez Madame Ceccaldi-Raynaud et tous les autres qui puisaient allègrement dans le pot de confitures sans aucune vergogne, on ne vous laissera plus tranquille. C'est fini le temps où l'on pouvait se permettre de fermer les yeux à vos agissements frauduleux. Le peuple est entré en résistance ! Vous nous avez amené dans cette m..., vous allez y rester avec nous tant qu'elle dure...


La guerre des Ceccaldi de Puteaux continue en 2010 par grebertBlogger

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