Démondialisation... voici le mot à la mode en ce moment. Surtout depuis que le candidat à la primaire socialiste, le député Arnaud Montebourg en a fait son cheval de bataille. Il n'en demeure pas moins que cette vision du monde commence à être partagée par un grand nombre d'observateurs. Au premier rang desquels le journaliste Jean-Michel Quatrepoint. Comme le souligne sa biographie reprise par le site Wikipedia, il a travaillé au quotidien le Monde, puis a dirigé la rédaction de l'Agefi, de la Tribune et du Nouvel Economiste. Il nous revient aujourd'hui en tant que conseiller du président de Xerfi. A l'occasion d'une interview donnée sur la chaîne de la réflexion économique Xerfi Canal, il ne ménage pas ses mots pour nous avertir que si rien n'est fait, les conséquences risquent d'être tragiques pour nous tous. "Depuis un quart de siècle, nous vivons sur le dogme d'une globalisation inéluctable, stade ultime du capitalisme, censée apporter bonheur et prospérité au plus grand nombre. Or, ce monde global débouche sur une crise... globale. Comme il y a un siècle, lorsque la première globalisation s'est effondrée avec la première guerre mondiale". Bref, cet homme nous dit beaucoup de choses et il en laisse transpirer d'autres visibles dans ses mimiques. Une bonne dose de pertinence sans langue de bois et sans être politiquement correct. N'oublions pas que c'est la mondialisation qui a facilité les délocalisations et les transferts de technologie, tout en donnant l'illusion que cela apporterait un bien être pour le plus grand nombre. Un bien être tout à fait virtuel puisque celui-ci n'est basé que sur l'endettement. La corruption des gouvernements, l'incompétence de nos élites n'ont fait qu'accélérer la faillite en cours. Les peuples quant à eux, n'ont jamais cessé de travailler, de se montrer productifs, de payer toujours plus d'impôts ce qui fait que tous les gains de productivité ont été presque intégralement confisqués par l'état. Les banques sont les principales instigatrices de cette mondialisation diabolique. Il faudra bien un jour qu'elles rendent des comptes pour ce qui se finira non pas comme un crime contre l'humanité mais comme un crime contre la civilisation...
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