lundi 19 décembre 2011

Ailleurs aussi...

Il n'y a pas qu'en Grèce ou en Lettonie que la situation financière des banques inquiète les autorités. En Australie aussi... D'ailleurs, comme le stipule ce papier publié par le site Financial Review, les banques du pays ont reçu la recommandation de se préparer au pire. "Le régulateur australien a donné seulement une semaine de délai aux banques pour modéliser l'impact d'un scénario catastrophe qui entraînerait la contraction du PIB, un taux de chômage de 12%, une baisse de 30% des prix des logements, ainsi qu'une baisse de 40% de la valeur des biens commerciaux". Optimisme quand tu nous tiens... Il faut bien se rendre à l'évidence : les Australiens craignent que l'escalade de la crise européenne des dettes souveraines entraîne une récession mondiale et un atterrissage brutal de la Chine. Il faut dire que si ils regardent la chaîne de télévision BFM Business, ils ont de quoi trembler. Le directeur de la rédaction du magazine Challenges, Pierre-Henri de Menthon y a fait une déclaration surprenante qui va à l'encontre du discours de nos politiciens. Il apparaît que les Français, eux aussi, retirent leurs avoirs des banques françaises pour aller les planquer en Suisse. Il pointe notamment le fait que les plus riches retirent en toute discrétion des sommes faramineuses pendant que "chez Pictet et Lombard-Odier, deux grandes banques privées de Genève, les ouvertures de comptes par les Français se multiplient, des dizaines de millions affluant tous les jours"... De plus en plus, il apparaît que nous sommes en train de vivre un "sauve qui peut" généralisé où chacun y va de sa méthode pour sauvegarder ce qui peut l'être...
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