La Grèce n'en finit plus de devoir fermer le robinet de la dépense publique. Au lendemain de l'octroi d'un nouveau prêt de huit milliards d'euros accordé par la troïka (Union Européenne, FMI et BCE) et de la sixième journée de grève générale, cette dernière impose toujours plus d'économies au gouvernement d'Athènes. La dernière mesure en date : le licenciement de 19.000 fonctionnaires comme le stipule cette dépêche publiée par l'agence de presse russe RIA Novosti. "La Grèce reçoit actuellement l'aide de l'UE et du FMI en échange de mesures d'austérité qui comprennent notamment la "création d'une réserve de travail". Près de 30.000 fonctionnaires sur 750.000 seront mis en "réserves de travail" d'ici la fin de l'année, avec une baisse de 40% de leurs salaires. Au bout d'un an, ils seront licenciés"... Le pire c'est que tous ces gens qui perdent leur job n'auront même pas la joie de sauver le pays. Le montant des dettes publiques est tel que la Grèce ne pourra jamais les rembourser. En attendant elle aura perdu toute souveraineté au profit d'instances supra-nationales non élues démocratiquement... A l'image de cet engagement écrit donné par le nouveau Premier ministre Monsieur Papademos à ses nouveaux Maîtres comme le confirme ce papier publié par le Nouvel Obs. La grande lessive a commencé du côté d'Athènes et le cycle promet d'être long... Très long...
Grèce : sixième grève générale contre les... par euronews-fr
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