vendredi 2 décembre 2011

La peur est revenue...

A voir la tête de notre "omniprésident", il n'y a aucun doute ! Oyé, oyé, bonnes gens ! Sachez le : la peur est là ! Elle rôde et vous fait trembler afin que vous acceptiez plus facilement les "pilules" que l'on veut vous faire gober... Quitte à vous faire dégueuler... Dans la série "il ne nous dit pas tout", on peut lui décerner sans conteste possible le titre de "bonimenteur" de l'année. A force de nous dire qu'on allait en chier comme jamais pour sauver notre modèle social, on a voulu vérifier par nous même. D'autant qu'une infographie publiée dernièrement par le site de la BBC nous communiqua les outils nécessaires. A la question "qui doit quoi à qui ?", cette animation nous donne de sérieux éléments de réponse. On y apprend qui doit combien et à qui (à travers les dettes et créances bancaires uniquement), le total des dettes étrangères par habitant, le pourcentage des dettes étrangères par rapport au PIB, le pourcentage des dettes de l'Etat par rapport au PIB,... Bref de quoi nous "amuser" un petit peu et en faire ressortir un tableau, certes bien moins "glamour" mais nettement plus instructif. Quelle surprise ! Avec une simple écriture comptable (dite de compensation...), les deux tiers des dettes viennent de disparaître. De plus, si la France doit de l'argent, on doit aussi de l'argent à la France. Miracle ! On lui doit même plus du double... Et les plus gros débiteurs sont comme par hasard les Etats-Unis... Eh oui ce pays qui dispose du privilège exorbitant qu'est le dollar. Ce qui lui permet de jouer au Monopoly avec la main dans la banque... Or tant que ce pays aura cet avantage concurrentiel, il n'y aura aucune régulation possible... Mais pire que tout, c'est que ce système a été conçu pour être auto-bloquant. C'est un papier trouvé sur le site Solutions Politiques qui nous l'explique. "Dans notre monde financiarisé, l'argent sert à produire de l'argent, sans aucun rapport productif de biens ou services, juste par le jeu d'une interminable chaîne de prêteurs et d'emprunteurs, d'acheteurs et de vendeurs d'argent... sans que ça ne repose plus sur aucune notion de création de valeurs pour rembourser les dettes... Sauf qu'on ne peut pas dire on arrête tout pour la simple raison que les banques détiennent également les avoirs des particuliers et des entreprises. Si on les empêche de continuer le système, ce ne sont pas seulement les milliers de personnes qui vivent de cette industrie financière qui se retrouveraient le bec dans l'eau, mais également les particuliers et les entreprises... Un chantage permanent qui ne dit pas que c'est la finance qui gouverne le monde, mais bien que les politiques ont créé de toutes pièces les conditions pour que personne n'ait plus le choix de faire autrement"... Bref, vous l'avez compris ! Nous sommes les otages du plus gros braquage que le monde n'ait jamais vu. Plus que jamais, il est temps d'en finir avec ce malfrat et sa bande d'escrocs. Faute de quoi, la peur se transformera en colère...

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